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Contre leur « despotisme éclairé », un 1er mai de résistance nationale, populaire et sociale !

1er mai 2014 Bruno GollnischSi cette année les syndicats et autres jaunes du mondialisme ont défilé,  selon la formule consacrée, en ordre dispersé,  c’est en rangs serrés que les militants nationaux, sensiblement plus nombreux que l’année dernière, ont fait le déplacement pour battre le pavé parisien, en  hommage à  Jeanne d’Arc, sainte et héroïne nationale,  et en l’honneur des travailleurs Français .  Bleu , blanc rouge, la France aux Français!, Marine présidente!,  On est chez nous!,  Ni droite ni gauche, Front National!,   les 20 000 frontistes (5300 selon le ministère de l’Intérieur…) présents ont donné de la voix!  Un  cortège qui ,  en toute logique , mettait  en avant les nouveaux maires FN, placés juste derrière Marine Le Pen, les membres du Bureau exécutif, nos députés dont Bruno Gollnisch. Une célébration  de  Jeanne,  figure tutélaire du nationalisme français, de la résistance à l’oppression  et  à l’invasion, qui prend toute sa résonance à trois semaines d’une élection où nos compatriotes devront adresser un Non Franc et massif à l’euromondialisme, au moloch  bruxellois, en  envoyant  dans l’hémicycle des  élus patriotes pour les défendre.

Ce 1er mai se déroula sans autre incident qu’une pluie battante lors du discours de Marine place de l’Opéra , dont les premières gouttes se firent sentir lors de l’hommage à Jeanne rendu par Jean-Marie Le Pen à la tribune,  et  par  les quelques tentatives de perturbation du défilé  par des membres du groupuscule extrémiste Femen. Les amies de Caroline Fourest,  rapidement évacuées,  ont tout juste eu le temps de tomber le haut  en   beuglant  sans grande imagination contre l’union  fasciste, l’épidémie fasciste en Europe. En fait d’épidémie quel drôle d’insecte avait donc piqué l’une d’elles, qui se faisant passer pour une sympathisante FN, s’est approchée de Bruno Gollnisch, au prétexte de vouloir prendre une photo avec lui, avant de brailler et de se dépoitrailler?

Un happening pris avec le recul qui s’impose par Bruno: « J’ai trouvé ça très drôle ! Moi j’étais très content, surtout que c’était une jeune femme plutôt plantureuse. On a même gardé son chemisier en souvenir!»; « je ne suis plus habitué à ce qu’une jeune femme se jette sur moi et enlève le haut, voire le bas. […] Je n’étais pas du tout gêné, je trouvais qu’elle avait une plastique agréable!».

Sur un mode plus sérieux Bruno Gollnisch s’est étonné au micro de BFMTV  de la mansuétude dont  jouissent ces extrémistes de la part des pouvoirs publics:  «Je sais que ce sont des provocatrices, en majorité étrangères d’ailleurs. Je m’étonne qu’elles soient toujours tolérées sur le territoire national». «En ce qui nous concerne, les Ukrainiennes seraient renvoyées en Ukraine, je crois que c’est le cas d’un certain nombre d’entre elles»,  notamment   leur cheftaine,  Inna Shevchenko.

Autant dire que ces dernières ne sont pas les mieux à même de comprendre  le programme, les valeurs  dont le FN est porteur depuis sa création, la  vocation de l’opposition nationale  à rassembler les Français par delà les partis dits (par antiphrase)  traditionnels,  la nécessité d’en finir avec le jeu stérile du balancier  gauche-droite.

Il est plus étonnant qu’un   spécialiste du FN  comme l’universitaire Sylvain Crépon, feigne (?) encore   de ne pas le  comprendre.  Il notait hier, interrogé  sur  le site du Figaro,  que «le FN a toujours su manier des symboles contradictoires. La figure de Jean Jaurès par exemple a été mobilisée par le FN bien avant Nicolas Sarkozy. Et durant la campagne de 2007, Jean-Marie Le Pen n’hésite pas à évoquer la bataille de Valmy. Le FN a toujours eu la volonté de brouiller les repères pour mieux parler à un électorat qui traditionnellement n’est pas le sien».

Non M. Crépon,  le FN a toujours eu la volonté de s’adresser à tous  les Français,  à l’ensemble des catégories, quitte à convoquer  en effet  des figures symboliques  de notre passé. Il ne s’agit certainement pas pour le FN de brouiller les repères. Il s’agit au contraire  de les clarifier  sainement  en rendant  visible le vrai clivage politique  des dernières décennies.  Entre  d’un côté les défenseurs des identités et des souverainetés, et de l’autre  les partisans du repli, d’une France rabougrie,  moisie,   qui jugent  nations et peuples enracinés comme   relevant de  concepts dépassés. Pour eux, des vestiges à abattre , à sacrifier sur l’autel de l’ultra libre échangisme généralisé, de  la soumission  à des superstructures  supranationales,  à une idéologie  internationaliste plus ou moins  teintée d’un trouble messianisme. Il revient au FN le grand mérite  d’avoir rendu perceptible cette vraie ligne de fracture là. 

Marine a d’ailleurs rappelé hier  lors de son discours -consultable dans son intégralité sur le site du FN-  qu’ «Il y a des enjeux fondamentaux qui sont en train de se jouer, nous sommes en train de perdre notre liberté, notre sécurité, notre prospérité. Il s’agit de les reprendre et ça se passera le 25 mai lors des élections européennes!».

Ne nous y trompons pas précise Bruno Gollnisch, la présidente du FN et  ses dirigeants  ne dramatisent  pas les  enjeux  de manière outrancière mais les exposent dans leur cruelle réalité. Sur France Culture, le 5 novembre 2011, Ana Navarro-Pédro, correspondante à Paris pour l’hebdomadaire portugais Visão relatait  des confidences qui lui avaient été faites: «Dans les élites européennes et depuis longtemps, vous pouvez entendre dire qu’il faudra y aller pour créer une Europe unie, peut-être une Europe fédérale si c’est le but ultime (…), j’ai entendu ça de la bouche de plusieurs responsables européens en privé, peut-être faudra-t-il y aller par une sorte de despotisme éclairé.»

 Président du cercle de réflexions( think tank)  Notre Europe,  l’ultra bruxellois, Tommaso Padoa-Schioppa, économiste italien, ex ministre de l’Économie et des Finances du gouvernement Romano Prodi en 2006, ancien  membre du directoire de la Banque centrale européenne, l’écrivait noir sur blanc dans un article publié en 1999 ( Les enseignements de l’aventure européenne), dans la revue Commentaires. «L’Europe de procède pas d’un mouvement démocratique avouait-il. Elle s’est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de  despotisme éclairé». 

Ce despotisme  nous le combattrons de toutes nos forces,  sans esprit de recul,  au nom des sacrifices consentis par nos ancêtres pour le maintien de  nos libertés, pour la prospérité, l’identité, la souveraineté des générations futures, pour la France et les Français d’abord !

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