Scandalisée aussi certainement par les libertés prises par les élus de la république avec la morale la plus élémentaire. Enfoncé le cas Thomas Thévenoud pourtant si médiatisé, force est de constater que c’est de la toute petite bière comparativement aux agissements du député socialiste des Bouches-du-Rhône Sylvie Andrieux, exclue depuis du PS. Elle a été condamnée mardi par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à quatre ans de prison, dont trois avec sursis, 100.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité dans ce dossier de détournement de fonds publics à visée clientéliste, en l’espèce en direction des quartiers pluriels…
C’est aussi un soutien et ami de Nicolas Sarkozy qui est encore et toujours cité dans le registre des affaires. L’enquête pour blanchiment de fraude fiscale visant le député UMP de Levallois-Perret Patrick Balkany a été élargie à des faits de corruption présumée, a-t-on appris mardi de source judiciaire rapporte l’agence Reuters. Ce sont pareillement Isabelle Balkany, son épouse, et Jean-Pierre Aubry, son ex-directeur de cabinet, (qui) ont été mis en examen le 22 mai pour blanchiment de fraude fiscale. »
Dans ce contexte de délitement généralisé, à tous les niveaux, dont nous avons quotidiennement de nouveaux exemples, Brigitte Bardot avait apporté son soutien en 2012 à la candidature de Marine Le Pen. « C’est l’unique manière qu’on a de sortir du b…..l dans lequel on se trimballe depuis des années… Elle est la seule à dénoncer avec force et courage la situation » estimait-elle. Dans Paris-Match en août dernier, elle précisait son « (souhait) que Marine Le Pen sauve la France ».
Un jugement qui n’a pas varié comme les auditeurs de France 2 ont pu le constater hier soir. Brigitte Bardot a indiqué à M. Delahousse sa proximité avec la présidente du FN: « Il m’arrive d’avoir Marine au téléphone. J’aime beaucoup Marine, je l’affirme et je le dis. Je n’ai pas à m’en cacher. C’est la seule femme, mais elle a une paire de c……s ! »
Un courage qui manque en effet singulièrement à notre classe politicienne, sans même parler du flottement perceptible à la tête de l’Etat et qui n’est pas pour rassurer nos compatriotes.Des approximations et autres cafouillages du gouvernement visibles dans le dossier Air France avec l’annonce par le secrétaire d’Etat Alain Vidalies de l’arrêt du projet Transavia, information réfutée par la direction de la compagnie…
Cafouillage encore du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve annonçant hier l’arrestation de trois « présumés » djihadistes de retour de Turquie après avoir combattu le peuple syrien dans les rangs des brigades internationales islamistes.
Trois islamistes dans le collimateur depuis longtemps des services de l’antiterroisme: Abdelouahed Baghdali, le mari de Souad Merah, sœur de Mohamed Merah, Imad Djebali, ami d’enfance de Mohamed Merah, déjà condamné en 2008 pour son appartenance à ‘une filière de recrutement djihadiste en Irak, et Gael Maurize, un gaulois converti.
Trois individus potentiellement dangereux, interpellés «dès qu’ils ont posé le pied en France» affirmait M. Cazeneuve. Dans les faits une série de dysfonctionnements ont fait que les trois individus, à leur grande surprise ont déclaré leurs avocats n’ont pas été arrêtés à leur arrivée à l’aéroport de Marseille, lesquels déclarent aujourd’hui se tenir à la disposition de la justice.
Entendons nous bien, la tâche est extrêmement ardue car les menaces pesant sur la sécurité des Français sont multiformes. Nous en prenons une nouvelle fois la mesure avec l’enlèvement de notre compatriote Hervé Gourdel, kidnappé en Algérie par des terroristes islamistes qui exigent l’arrêt de l’engagement militaire français en Irak, faute de quoi il sera mis à mort -l’ultimatum expirait hier soir. Nous connaissons aussi souligne Bruno Gollnisch, l’efficacité reconnue et enviée très largement au delà de nos frontières, de nos remarquables services de renseignements. Ce sont grâce à eux que de très nombreux attentats sur le sol français ont été déjoués depuis 1995.
Ce qui est donc surtout en cause ici c’est l’amateurisme de nos dirigeants, leur pusillanimité, leur incapacité à prendre la mesure des enjeux. Il suffit pour s’en convaincre de constater notre inféodation sans cesse croissante à l’Otan, cette manière de se reposer sur (sous) le parapluie américain comme on le constate avec les politiques menées conjointement par l’UMP et le PS.
Dans un monde toujours saussi dangereux et incertain, François Hollande comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy n’ont eu cesse de rogner sur le budget de notre sécurité collective, sur les moyens de notre Défense nationale, de se livrer à des coupes sombres, de paupériser notre outil militaire. Les engagements de l’armée française sur les théâtres extérieurs font que nos effectifs et matériels fonctionnent en flux tendus.
La participation de notre pays -une demi-douzaine d’appareils basés à Abu-Dhabi– aux frappes contre l‘Irak est ainsi de l’ordre du symbole. Elle est à mettre en perspective avec les moyens militaires extrêmement conséquents déployés par les Etats-Unis, sans même parler des 150 chasseurs-bombardiers que les riches pays du Golfe prenant part à cette coalition contre l’Etat Islamique seraient à même de déployer pour frapper l’EI…
Il faut aussi juger très sévérement la folle, la criminelle politique d’immigration-naturalisation de peuplement qui a introduit sur notre sol -et chez nos voisins européens-, les conditions de l’installation d’une véritable cinquième colonne subversive. Armée secrète dont on serait bien en peine de définir précisément les effectifs et à laquelle, bien sûr, nous n’assimilons pas tous les immigrés et les Français de confession musulmane.
La déchéance de nationalité et l’interdiction de territoire pour les immigrés ou binationaux djihadistes seraient deux mesures de sécurité et de salubrité publiques, un signal fort envoyé à la racaille antifrançaise.
Une mesure jugée trop radicale par les bonnes âmes? Il existe « une notion centrale en politique » rappelait Julien Freund, qui idéalement interdit de sombrer dans une mollesse dangereuse ou un angélisme tout aussi destructeur: ce n’est pas vous qui désignez votre ennemi, mais lui qui vous désigne. A bon entendeur.