La pire des vulgarités c’est surtout de se résigner à la tiers-mondisation de notre pays, à une pauvreté à laquelle tente de remédier pratiquement, quoi qu’on pense sur le fond des Enfoirés bobos, les restos du cœur. Une paupérisation imputable aux politiciens de l’UMPS lesquels tentent de nous faire croire qu’ils ne sont pour rien dans le décrochage dramatique la France, (ex) cinquième puissance économique mondiale
La vulgarité en politique c’est-à-dire le manque d’élévation, consiste certainement à nier le réel, à le travestir à des fins grossières ou prosaïques. Et le moins que l’on puisse dire c’est que cette vulgarité là habite l’’ensemble des partis du Système qui s’échinent depuis quarante ans, pour préserver prébendes et fromages, à jeter l’opprobre sur une opposition nationale coupable de proposer aux Français une alternative patriotique à l’ euromondialisme
La vulgarité c’est aussi de considérer comme des abrutis les millions de Français qui votent FN à l’instar, exemple parmi d’autres, d’un François Bayrou qui, invité hier de LCP, a repris les propos d’Olivier Besancenot, de Nicolas Sarkozy ou de Jean-Christophe Cambadélis. Il a ainsi pour la énième fois jugé le moment dangereux car « si le Front National l’emportait, ses idées et ses thèses sont mortelles pour la France ». Thèses mortelles ? Assurément pas pour notre pays, mais peut être en effet pour le parti de l’étranger, les réseaux, lobbies, officines qui ont pris le contrôle de notre démocratie confisquée , qui sont à la tête de notre démocrature, d’une caste que M. Bayrou prétend pourtant combattre.
La vulgarité c’est de traiter les Français qui se tournent vers le vote FN et Marine Le Pen comme des sous-hommes, des parasites qui prospéreraient sur le fumier démocratique. Dans Le Parisien hier, François Hollande trahissant le fond de sa pensée, a dit vouloir « aller les chercher, les arracher même » (comme des mauvaises herbes), « pour leur parler et les convaincre ». Il a été certes un cran largement en dessous du député UMP de Paris Claude Goaguen expliquant en mars 2011 que « le FN est un parti de primates et l’on ne discute pas avec les primates. »
L’ostracisme bas de plafond, il est de nouveau visible ces dernières heures du côté de la CFDT qui vient de lancer une procédure d’exclusion à l’encontre de Christian Allais, chauffeur routier de 54 ans, membre depuis quatre ans de la CFDT construction/bois en Vendée « pour y défendre certains droits » a-t-il expliqué. Le tort de M. Allais ? être favorable à la justice sociale, à un programme de protectionnisme intelligent et de priorité nationale, ce qui l’a conduit à être candidat sous les couleurs FN dans le canton de Chantonnay pour les élections départementales.
« Les valeurs du FN n’étant absolument pas en phase avec les valeurs de la CFDT (noyautée de longue date par les trotskystes, NDLR), une procédure d’exclusion est prononcée » a indiqué Pascal Vrignaud, secrétaire général de la CFDT Vendée. En mars dernier deux adhérents de la CFDT engagés au FN pour les municipales, un délégué syndical dans le Maine-et-Loire à Saumur et l’élu d’un Comité d’entreprise en Ardèche avaient exclus pour les mêmes motifs…
La vulgarité réside aussi dans l’art de la diversion constate Bruno Gollnisch, la joute pathétique opposant UMP et PS qui se renvoient depuis trente ans la responsabilité de la montée en puissance du vote FN. Tentative vaine d’occulter une vérité toute simple : le FN prospère sur leurs échecs, leurs mensonges, leurs reniements, leurs impuissances… et parce que l’opposition nationale propose une autre voie!
Cela n’empêche pas l’UMPS de nous rejouer éternellement la même mauvaise pièce de boulevard. Le sarkozyste (futur juppéiste si le vent tourne) Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing, qualifiait mardi la très impopulaire Christiane Taubira de « tract ambulant pour le FN ». Ce qui n’est pas entièrement faux au vu du laxisme délirant dont fait preuve cette ex militante indépendantiste guyanaise et actuelle ministre de la Justice, qui désespère également le peuple de gauche.
La réponse Mme Taubira vaut son pesant de cacahuètes : « lorsqu’une personne (M. Darmanin, NDLR) est à ce point indifférente aux dégâts considérables qu’il peut produire par ses paroles qui sont des insultes, qui sont surtout des déchets même de la pensée humaine, je n’en attends rien ». Déchets de la pensée humaine… auxquels seraient donc apparentés dans l’esprit de Mme Taubira , suivant son même raisonnement et en toute logique, les Français qui eux votent FN? Qu’en termes délicats ces choses là sont dites…