Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

L’esclavage n’est pas une fatalité

brisons nos chaînesLe cadavre du communisme bouge encore: dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945, dans trois villes du Val-de-Marne,  Villejuif, Champigny, et Villiers (les deux premières sont toujours aux mains du PC «F», la dernière a été conquise par l’UMP), les frontistes présents aux cérémonies ont été insultés, conspués par les permanents communistes dépêchés sur place, empêchés de déposer une gerbe. À Villejuif , celle du conseiller municipal FN Alexandre Gaborit, a carrément été jeté à la poubelle. Le très médiocre et haineux Pierre Garzon, secrétaire de la section communiste de cette municipalité, a osé déclarer au Parisien que «Beaucoup de personnes présentes ont été très choquées par ce dépôt de gerbe (du FN, NDLR), en particulier la fille et sœur de deux fusillés, qui a fondu en larmes » (sic). Pour le sans-culotte Garzon plus c’est gros et con…venu,  plus ça passe? D’une cérémonie l’autre,  se déroulait hier dans la ville du grand écrivain populaire Alexandre Dumas, à Villers-Cotterêts, (Aisne),  la cérémonie de la Journée nationale de l’esclavage, de la traite et de leurs abolitions. Le maire FN,  Franck Briffaut, refusant par principe la compétition victimaire et mémorielle, l’«auto-culpabilisation permanente », n’a pas pris part comme l’année dernière à cette cérémonie. Il a cependant  honoré la mémoire du père de l’écrivain, le général Dumas, le 4 février dernier, jour anniversaire du premier décret de l’abolition de l’esclavage (4 février 1794).

Cette année encore,  un «Collectif de lutte contre l’extrême droite» cornaqué par l’extrême gauche a voulu utiliser cette cérémonie du 10 mai pour organiser contre la municipalité FN «une marche contre le racisme», laquelle, de l’aveu même de la presse locale,  a été un gros bide ne rassemblant que …80 personnes. La commémoration proprement dite au pied de la statue du général Dumas, organisée par l’association des amis du général Dumas, présidée par l’écrivain Claude Ribbe,  a réuni une petite centaine de personnes. Les militants antinationaux présents –Jean-Claude Monnier, de  l’association (coquille vide)  Philopolis et du Front de Gauche,  Olivier Spinelli, de la Ligue des droits de l’homme , Jacques Krabal, député PRG de l’Aisne qui a éructé contre «ce parti qui nie l’esclavage et la Shoah  » – ont donc été eux aussi tout autant snobés par les habitants de la ville.

Invité à cette commémoration par M. Ribbe, le militant antillais Josse Rovélas a exigé,  sur la même ligne que le  tout aussi communautariste Louis-Georges Tin, président  du Cran, ou encore du militant indépendantiste ami de Christiane Taubira, Elie Domota, chef du LKP et de  l’UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe), des réparations financières de l’Etat français pour les descendants d’esclaves.  

Ce à quoi s’est de nouveau opposé François Hollande hier à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe ) au cours d’un discours  bien  terne et  pompeux,   placé comme il se doit sous le signe de la lutte contre le racisme. Une allocution prononcée à l’occasion de l’inauguration,  dans le quartier difficile du Carénage,  du plus grand mémorial existant sur l’esclavage,  le Mémorial ACTe, ou «Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage ». Une fois n’est pas coutume, nous ne pouvons que partager les critiques d’Elie Domota sur le coût de celui-ci,   83 millions d’euros -dont 37 financés par le conseil régional- qui ont  été déboursés  par les contribuables français  pour la réalisation de ce Mémorial,   alors que nos compatriotes antillais  sont frappés eux aussi par de très nombreuses difficultés sociales  et économiques.

Pendant  qu’à Brest une sculpture baptisée Mémoires était inaugurée, Nantes vient donc de perdre donc au profit de Pointe-à-Pitre  son statut de capitale française de l’abolition de l’esclavage. Le Mémorial nantais sur ce thème avait été  ouvert  en  mars 2012 en présence de Christiane Taubira, hier aux côtés de François Hollande, et de Jean-Marc Ayrault. Hier le maire PS de la Ville, Johanna Rolland,  avait invité pour cette cérémonie du 10 mai Angela Davis,  militante historique du combat pour les droits civiques aux Etats-Unis dans les années 70.

Mme Rolland n’a pas rappelé l’opposition virulente de cette américaine à la loi interdisant le voile islamique dans l’espace public en France. Ni son pédigrée complet. Prof de philo marxiste-léniniste, féministe, membre des Black Panthers, Angela Davis fut aussi la dirigeante du Parti communiste des États-Unis -candidate à la vice-présidence des États-Unis en 1980 et 1984 sous cette étiquette-  et comme telle, bénéficia du soutien de Moscou et de ses satellites avant la chute de l’URSS.  Mme Davis certes, n’a pas réussi hier à susciter l’intérêt des Nantais qui n’étaient moins de trois cents à avoir fait le déplacement pour l’entendre… et profiter des animations gratuites.

Autrement plus écouté sous nos latitudes, l’homme de gauche, historien, sociologue et essayiste Emmanuel  Todd fut lui aussi (brièvement) membre des Jeunesses communistes et du Parti communiste «français». Il défraye pour sa part la chronique pour son opposition sans cesse grandissante à un PS qui affirme-t-il , a tout trahi, tout vendu, tout lâché comme il l’écrit de nouveau dans son dernier livre «Qui est Charlie». Un opus qui a agite le tremblotant Manuel Valls. Après s’en  être pris à une autre figure de la gauche, le philosophe Michel Onfray, le Premier ministre a longuement dénoncé  l’essai de M. Todd dans une tribune publiée jeudi dans Le Monde. Au vu de  la situation actuelle de la France, M. Valls n’a t-il pas mieux à faire que d’ordonner à un de ses collaborateurs de pondre une tribune signée de son  nom pour fustiger  un livre qu’à l’instar de  Fleur Pellerin il  n’a certainement pas lu ?

Félicitons-nous pour notre part de la lucidité (en partie)  retrouvée d’un intellectuel de gauche, parfois brillant, comme M. Todd, dont nous ne partageons pas pour autant, souligne Bruno Gollnisch, très loin s’en faut, toutes les vues, les analyses, ni bien sûr   les obsessions, le tropisme immigrationniste,  multiculturaliste. M. Todd qui vota oui au référendum sur la constitution européenne de 2005, s’était aussi décrédibilisé avec son concept de «hollandisme révolutionnaire» au nom duquel il avait appelé à voter pour le candidat du PS à la présidentielle de 2012.

 Pour autant ne boudons pas notre plaisir: ses critiques charpentées  sur la faillite de l’euro, l’Europe bruxelloise, les Etats-Unis, l’atlantisme, la social-démocratie UMPS vont incontestablement dans le bon sens…c’est-à-dire pas forcément dans celui qu’il souhaite. Celui de la liquidation de ce Système qui conduit  notre peuple à un  esclavage sans cesse accru. 

Quitter la version mobile