Une chute de niveau que le ministère de peut même plus cacher. Nouvelle matérialisation de cette dégradation, de plus en plus accélérée, selon une étude portant sur l’année 2014, émanant de l’Education nationale, portant sur 8000 collégiens de troisième , inscrits dans 323 collèges publics et privés sous contrat, un élève sur cinq est incapable de traiter des exercices de mathématiques de niveau CM2 ou de sixième. Quant au pourcentage des élèves dits de «très faible ou de «faible niveau», il est passé de 15% en 2008 à 19,5% l’année dernière….
Redisons-le ici, cette faillite dans la transmission des savoirs élémentaires n’est pas nouvelle. Elle est aussi de la pleine et entière responsabilité des gouvernements de «droite », il faut se souvenir notamment des initiatives et des bilans calamiteux d’un Xavier Darcos ou d’un Luc Chatel sous la présidence Sarkozy. Une involution qui doit autant au refus, à la peur de remettre en cause les oukases de la gauche progressiste, du pédagogisme soixante-huitard, qu’à la poursuite de l’immigration qui entraîne une babélisation problématique des établissements.
Comme il était noté très justement sur le site des Quatre vérités hebdo, la suppression des options latin et grec voulue par Najat Vallaud-Belkacem est aussi une aberration du fait que «bien des enfants issus de l’immigration font du latin. C’est l’assurance pour eux de mieux comprendre le français, matière de base pour comprendre toutes les autres. Le latin est un moyen d’intégration pour ces enfants. A l’heure où on insiste tant sur l’intégration, supprimer le latin est une absurdité. Quant à l’allemand, notre ministre souhaite en réduire l’enseignement, parce qu’il ne profiterait qu’à une élite. Mais toute nation n’a-t-elle pas besoin d’une élite ? Pourquoi ne pas écouter les enfants prêts à travailler plus que les autres ? ». Certes mais la méritocratie est devenue un gros mot, et a disparu du langage de la gauche depuis des lustres.
Non, ce qui obsède le PS c’est le Front National et son prêt de neuf millions d’euros contracté en toute légalité auprès de la First Czech Russian Bank, le seul établissement bancaire a avoir accepté de prêter de l’argent à notre Mouvement il y a quelques mois. Le lab d’europe 1 rapporte que ce prêt sera « l’angle d’attaque du «groupe PS à l’Assemblée nationale (qui) va en effet mettre en place en octobre prochain une commission d’enquête visant le Front National.». « On va passer au laser les finances et le fonctionnement du FN. C’est ce que confie un député socialiste à la manœuvre dans ce qui est présenté clairement comme une entreprise de déstabilisation (du FN)» visant à «plomber l’entrée en campagne de Marine Le Pen».
Car en effet, «il est impossible de se soustraire à une commission d’enquête parlementaire. Marine Le Pen et tous les responsables du FN convoqués devront donc répondre lors de séances publiques et filmées. Le supplice (sic) est prévu pour durer jusqu’à six mois, avec une possible enquête jusqu’en Russie. Autrement dit, cette commission, qui s’ajoute à l’enquête judiciaire en cours sur le financement de plusieurs campagnes du FN, va notamment feuilletonner pendant les élections régionales ».
Qu’un Parti socialiste, symbole depuis des décennies de l’affairisme, de la corruption et des magouilles diverses et variées, se lance sur ce terrain avec le but avoué de semer le doute sur la probité du Front, tout en sachant pertinemment que ce prêt n’a rien d’illégitime, en dit long justement sur la faiblesse des «angles d’attaque» dont il dispose contre l’opposition nationale.
Dans cette offensive contre le FN, une figure tutélaire du PS comme Jack Lang, recasé grassement à la tête de l’Institut du Monde arabe (IMA), entend prendre toute sa part, moyen facile de voir sa prose relayée dans les médias. Ex ministre de la Culture qui comme le rappelait dernièrement un communiqué de Steeve Briois, tente peut être en fustigeant le FN de «faire oublier la facture impayée de 41 000 euros que lui réclamait le traiteur libanais de l’IMA ». Un détail peut être au regard des accusations portées contre lui par Sophie Coignard et Alexandre Wickham, auteurs de L’Omerta française, qui l’ont accusé, rapportait L’Express en septembre 2005, « d’avoir gardé pour lui, en toute légalité, les fonds secrets que Matignon dispensait, jusqu’à leur suppression par le gouvernement Jospin ». « En 1999, Jack Lang perdit son procès en première instance » contre les journalistes… « et gagna 1 franc de dommages et intérêts en appel »…
Invité du Talk le figaro en mars dernier, ce même Jack Lang affirmait sans rire que «l’image de notre pays est salie par le FN». En déplacement la semaine dernière à Abou Dhabi (Emirats Arabes Unis), il a été rapporté par le chargé de communication du lycée français visité par ce socialiste que ce dernier expliqué aux lycéens français que « le FN est une secte néo-fasciste » !
Le propos est ridicule et il y a fort à parier que M. Lang n’en croit pas un mot, l’important pour lui étant de maintenir un climat anxiogène autour de l’opposition patriotique. Pour autant, quitte à se draper dans la posture du vertueux républicain fustigeant la bête immonde, les Français auraient certainement préféré que ce hiérarque socialiste réagisse fortement aux accusations très graves de pédophilie portées contre lui. Notamment il y a plus de quinze ans par Roger Holeindre dans un discours audio circulant sur internet, qui évoquait l’affaire dite du Corral, centre d’accueil de jeune autistes et handicapés violés et torturés par des notables. Mais aussi que Jack Lang s’explique sur le sens précis de sa déclaration, le 31 janvier 1991 à la revue Gay Pied :« La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle den aborder les rivages ». C’est ce type de déclarations qui selon nous, salissent l’image de la France quand elles sortent de la bouche d’un ministre.
Mais peut être qu’après tout, à l’instar du reste de sa famille socialiste qui voit la France tomber dans l’abîme sans se remettre en question, Jack a-t-il fait sienne la formule des squadristes du fascisme mussolinien : « Me ne frego » (je m’en fous). Nous pas.