Sans surprise, l’idéologue planétarien Jacques Attali, interrogé dans le quotidien belge Le Soir s’en félicite, lui qui a au moins le bon goût de dire franchement ce que beaucoup des dirigeants de tout premier plan appartenant à la caste politico-médiatique n’osent pas toujours avouer au « bon peuple ». « Les migrants climatiques dit-il, vont suivre et toutes les autres formes ensuite. A partir du moment où on admet que les libertés sont fondamentales, la première liberté c’est celle de circulation. Et donc les gens vont venir et c’est très bien. » « Ces gens-là vont faire de l’Europe, la première puissance du monde (…). Normalement, ce qui se passe avec les migrants devrait entraîner la construction d’une Europe plus intégrée, plus puissante, se donnant les moyens de recevoir ces personnes. Leur arrivée est une incroyable chance car cela transforme la démographie européenne. Et nous, au contraire, on a une réaction de petits. »
Une réaction de petits qui aurait aussi gagné l’Allemagne xénophile devant l’ampleur de l’invasion ? Ce même magazine Le Point, qui tresse de lauriers à la chancelière, a publié aujourd’hui sur son site un article relatant qu’elle a finalement « décidé de fermer provisoirement ses frontières ».
« Un camouflet pour Merkel » qui « avait juré que son pays allait pouvoir gérer l’afflux de 800 000 à 1 million de réfugiés potentiels cette année. Wir schaffen das (on va y arriver ), avait-elle promis. Mais la chancelière s’est aperçue au fil des jours que son serment relevait plus de la méthode Coué que de l’analyse approfondie des capacités d’accueil de sa nation. Son yes, we can s’est ainsi transformé hier en no, we cannot … Préférant laisser à ses sbires le soin de porter la mauvaise nouvelle, elle a demandé à son ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, d’annoncer à la presse que l’Allemagne allait réintroduire provisoirement des contrôles à ses frontières avec l’Autriche.»
Une réaction dont s’est félicitée le Premier ministre de Hongrie, Victor Orban, qui avait été le porte-parole de tous les Européens inquiets de cette invasion en affirmant il y a peu : « aujourd’hui, nous parlons de centaines de milliers (de migrants », NDLR) , l’an prochain nous discuterons de millions et, d’un seul coup, nous nous retrouverons en minorité sur notre propre continent.»
Son homologue slovaque, l’homme de gauche Robert Fico, avait été aussi direct en expliquant qu’il « ne (voulait) pas voir (son) pays se réveiller un beau matin avec 100 000 personnes venues du monde arabe ».
Même un Jean-Luc Mélenchon, qui en appelle désormais à discuter « avec Bachar al-Assad », a déclaré vendredi sur RFI et France 24 que « les sociétés ne peuvent pas encaisser des mouvements de population de cette sorte, aussi bien dans les pays de départ que dans les pays d’arrivée.» « Si on continue de dire qu’on peut gérer des flux migratoires de cette importance, on ment ». « Le vrai réalisme c’est de bloquer les causes du départ », a poursuivi le co-président du Parti de Gauche. De là à ce qu’il en arrive aux conclusions de l’ex ministre des Affaires étrangères, le socialiste Hubert Védrine, qui déclarait dans Le Monde (déjà) le 13 mai dernier : « Un recours à la force sera à un moment ou à un autre inévitable »…
Alors qu’une réunion extraordinaire se tient ce lundi à Bruxelles entre les ministres Intérieur de l’UE , au moment ou la Commission européenne relaye les exigences de Berlin pressant les pays de l’UE d’ accepter des quotas d’immigrés supplémentaires, le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve a appelé «au respect scrupuleux par chacun des pays de l’Union européenne des règles de Schengen»
Mais quelles règles M. Cazeneuve ? Bruno Gollnisch constate qu’au nombre des raisons de l’invasion que nous subissons, figurent certes les avantages matériels qu’obtiennent automatiquement les immigrés clandestins en France comme dans plusieurs pays européens; ou encore le fait qu’ils savent également qu’une fois arrivée dans un pays de l’Europe de l’Ouest ou du sud, ils sont quasiment assurés de ne pas être expulsés. Mais est aussi fortement en cause la passoire que constitue l’espace Schengen, l’absence de frontières protégées, cas unique dans le monde développé !
Il est vrai que les forces armées sont mises à contribution non pour refouler mais pour recueillir les immigrés qui sont très majoritairement des familles de « migrants » économiques et non pas des « réfugiés politiques » , des hommes jeunes qui désertent leur pays, refusent de se battre pour y construire un avenir meilleur, mais aussi des marginaux, des trafiquants, des mafieux, des déclassés…et n’en doutons pas, des terroristes infiltrés…
En toute logique, Marine Le Pen a demandé au gouvernement qu’il «suspende en urgence les accords de Schengen et rétablisse ses frontières, notamment avec l’Allemagne», «pour éviter que le trop-plein de clandestins dont (l’Allemagne) ne veut plus ne vienne chez nous. » Une présidente du FN qui pourfendait aussi à Hénin-Beaumont dimanche, l’hypocrisie des partis du Système, à l’image de « l’ancienne municipalité socialiste d’Hénin-Beaumont qui n’a pas été fichue de créer des logements d’urgence pour les nécessiteux et qui, aujourd’hui, à l’agglo, veut réquisitionner des bâtiments parce que pour les immigrés clandestins, il n’y a rien de trop beau ! »
Ceux qui ont le front de contester l’invasion sont considérés comme des parias, des sous-hommes, des suppôts de Satan. Notre camarade Julien Sanchez, maire FN de Beaucaire, l’a constaté en se rendant samedi à la Maison de la chimie à Paris, pour la réunion organisée par Bernard Cazeneuve avec les représentants LRPS des quelques 600 villes de France volontaires pour accueillir des réfugiés.
Pas de raison en effet de se priver pour nos humanistes et autres belles consciences citoyennes de l’étalage facile de ses bons sentiments avec l’argent de nos compatriotes. La Cour des comptes, bien avant l’invasion de ces derniers mois et semaines avait calculé que l’asile coûte déjà 2 milliards d’euros par an aux contribuables français, chiffre qui devrait exploser.
Au moment de prendre la parole pour y faire entendre la voix des Français et des élus qui refusent la submersion, Julien a été insulté, sifflé, son intervention a été couverte par des cris de haine : « facho » , « pas de liberté pour les ennemis de la liberté »…. Sur twitter, le maire frontiste a précisé que « la personne qui essaie de me prendre mon discours et me pousse sur la vidéo (publiée notamment sur le site fdesouche, NDLR) est Préfet du Languedoc-Roussillon »…sans commentaires.