Bien sûr, le gouvernement suédois a été obligé de réagir devant une invasion que même les très tolérants (et conditionnés) Suédois jugent de plus en plus insupportables avec son lot de violences, de criminalité, de menaces…Pour les Danois aussi la coupe est pleine: «Il est manifeste que l’UE n’est pas capable de protéger ses frontières extérieures et d’autres se verront contraints d’intaurer (…) des contrôles frontaliers, a déclaré le chef de gouvernement libéral, dont la majorité dépend au Parlement du Parti populaire danois (DF), formation anti-immigration. Et d’ajouter: Les dirigeants européens doivent réagir. »
En fait de réaction, Bruxelles entend surtout conspuer les méchants, les déviants, les partisans du repli, autrement dit les salauds qui ne veulent pas de la babélisation-tiermondisation définitive de l’Europe.
Dans la ligne de mire des bien-pensants, est apparu le président tchèque Milos Zeman qui, tout homme de gauche qu’il est, a eu le front d’assister en novembre à Prague à un rassemblement contre l’immigration en compagnie d’hommes politiques de la droite nationale.
Dans son message de Noël adressé à la République tchèque, qui comme la Slovaquie a refusé le système des quotas instauré par l’UE pour disperser les vagues actuelles d’immigrés illégaux, M. Zuman a aggravé son cas. Il a tenu à préciser de nouveau qu’il entendait protéger son pays jusqu’alors épargné par l’immigration non européenne.
« Je suis profondément convaincu a-t-il dit, que nous avons affaire à une invasion organisée et non pas à un mouvement spontané de réfugiés (…). Une grande majorité de ces migrants illégaux sont de jeunes hommes en bonne santé, et célibataires. Je me demande pourquoi ces hommes ne prennent pas les armes pour aller se battre pour la liberté de leur pays contre l’Etat islamique », les fuyards immigrés renforçant la capacité des djihadistes sur le terrain a-t-il précisé.
Si un sondage récent soulignait que 70% des Tchèques étaient opposés à l’arrivée de «migrants» et autres «réfugiés» dans leur pays, cette opposition est, si ce n’est équivalente, du moins nettement majoritaire dans tous les pays de l’UE. Le Monde s’en offusquait dernièrement, «le gouvernement hongrois (le 3 décembre dernier, NDLR) a fait savoir qu’il portait un recours auprès de la Cour de justice de l’Union européenne contre la proposition de relocaliser en urgence 120 000 réfugiés, validée par le Conseil européen en septembre. Le même jour, il a lancé une campagne de presse très dure : plusieurs journaux hongrois affichaient sur une pleine page des messages comme : Les quotas augmentent la menace terroriste ! ou Un immigré illégal arrive en Europe toutes les douze secondes en moyenne .» « Budapest affirme avoir collecté près d’un million de signatures en soutien à sa politique de refus des migrants ».
Bien sûr, quand il s’agit de fustiger un dirigeant politique soucieux de l’identité de son peuple, les heures les plus sombres ne sont jamais loin. Rendez-vous compte braves gens, s’alarmait toujours Le Monde fin décembre, en Hongrie « Viktor Orban, prône le retour à l’Etat-nation et à la religion chrétienne (…). Pour lui, la crise actuelle enterre le blabla libéral et le multiculturalisme politiquement correct ».
« Mais d’où vient l’ idée chrétienne-nationale qui imprègne tous ses discours ? » (sic). « Et peut-elle fédérer une majorité de Hongrois ? Selon l’historienne américaine d’origine hongroise Eva Balogh, ce concept était très en vogue à l’époque de Miklos Horthy, au pouvoir de 1920 jusqu’à octobre 1944, date à laquelle l’Allemagne hitlérienne a préféré le destituer pour s’appuyer sur les Croix fléchées du pronazi Ferenc Szalasi. »
Mais d’où vient l’idée consistant à chaque fois à établir un lien, une équivalence, une trouble filiation entre les patriotes, les nationaux actuels et les idéologies totalitaires du passé, au mépris de l’honnêteté intellectuelle la plus évidente ? Nous touchons là du doigt, constate Bruno Gollnisch, si ce n’est à l’imprégnation gauchiste, trotskyste des journalistes, du moins au formatage mondialiste des esprits par les gros médias appartenant tous à des groupes financiers souvent intrinsèquement, résolument opposés au fait national.
Ce qui est le cas aussi de la Commission européenne qui, après avoir mené la guerre contre le gouvernement hongrois au motif, bien mensonger, qu’il souhaitait s’attaquer à la liberté de la presse, s’en prend aujourd’hui au gouvernement polonais, lui aussi trop conservateur, trop réactionnaire pour être honnête aux yeux des petits kapos de cette Europe liberticide.
Les échos rapporte notamment que « l’exécutif européen a annoncé qu’il tiendrait le 13 janvier, un débat politique sur le respect de l’Etat de droit en Pologne (…) depuis le vote de deux réformes par le nouveau gouvernement dirigé par les conservateur du PiS (Parti Droit et Justice). L’une portant sur le fonctionnement du Tribunal constitutionnel – avec à la clé une menace sur la séparation des pouvoirs – et l’autre sur le pluralisme dans les medias. Sur ce dernier point, le texte voté il y a quelques jours par le parlement polonais prévoit de confier au ministère du Trésor la désignation de la direction de la radio et de la télévision publiques, ainsi que la possibilité de les révoquer.»
« Beaucoup de choses plaident pour que nous activions le mécanisme d’Etat de droit et que nous placions Varsovie sous surveillance, avait averti ce week-end Günther Oettinger, le Commissaire allemand en charge des médias. Celui-ci faisait référence à un mécanisme adopté en 2014 après des réformes controversées en Hongrie, et qui peut aller jusqu’à priver un Etat de ses droits de vote au sein de l’Union européenne en cas de violations graves des valeurs communes de l’Europe ».
Il nous aurait donc échappé qu’en France notamment, le pluralisme des idées, des opinions, règne dans les grands médias, comme l’illustrerait les nominations très diversifiées à la tête des radios et des télévisons du service public ? De qui se moque-t-on ?