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Sous influence

babel bisLe «vivre-ensemble» cela ne va  pas de soi. N’en déplaise à François Hollande qui hier, devant la Fondation Jean Jaurès, se drapait dans la posture du garant de la cohésion nationale et  mettait en garde sur le retour de la droite aux affaires… A croire que les euromondialistes sarko-juppéistes ont  mené dans le passé une politique radicalement différente de la sienne… Plusieurs  musulmans radicalisés, dont trois jeunes femmes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la voiture découverte il y a cinq jours près de  Notre-Dame de Paris avec à son bord  six bouteilles de gaz. Lors de l’arrestation des jeunes mahométanes, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’un d’entre  eux a été blessé par un coup de couteau asséné par l’une d’elles. Dimanche, succédant à l’agression en juin à Toulon d’une jeune fille  frappée par un groupe de cinq filles dans un bus parce qu’elle portait un short en jean, deux femmes, également en shorts,  ont été agressées et trois hommes frappés violemment dans cette même ville,  sous les yeux de leurs enfants, par une dizaine de racailles n’appréciant pas leur tenue légère…

Le même jour plusieurs milliers de  membres de la communauté chinoise  ont manifesté à Paris pour crier leur ras-le-bol des agressions dont ils sont victimes de la part des bandes en Seine-Saint-Denis et réclamer la « sécurité » qu’ils sont en droit d’attendre d’un Etat digne de ce nom. Alain Juppé était  d’ailleurs  hier à Aubervilliers auprès de représentants de  ladite communauté, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Non pas pour évoquer le quarantième anniversaire  de  la mort du tyran rouge  Mao Zedong, responsable au bas mot de la mort de cinquante millions de ses compatriotes,  ce « phare de la pensée mondiale»,  comme disait alors Valéry Giscard  d’Estaing, mais pour  inciter  à voter pour son auguste personne. Il a prononcé les  phrases convenues sur la nécessité de «renforcer-les-moyens-de-la-justice-pour-qu’elle-puisse-pleinement-jouer-son-rôle». Avant d’ajouter : « Je ne cesserai pas de dire que nous pouvons aller vers des jours meilleurs (…), une France heureuse de retrouver l’harmonie entre ses communautés»a-t-il insisté. «L’identité heureuse», comprendre le multiculturalisme, c’est un nouveau patriotisme» insiste M. Juppé dans son nouvel opus «De vous à moi»…

Droit dans ses bottes, l’ex calamiteux Premier ministre de Jacques Chirac et  exécuteur des basses œuvres de M. Sarkozy en Libye, dont les effets dévastateurs ne se démentent pas, se révèle incapable de remettre  en cause la poursuite de la folle politique migratoire. Celle là même qui  génère mécaniquement tensions et affrontements communautaires, rendant si ce n’est impossible, du moins extrêmement problématique l’assimilation de populations étrangères à nos mœurs,  à nos valeurs.

Candidat jouissant particulièrement des faveurs des milieux et des médias  européistes,  Alain Juppé, comme François Hollande, Emmanuel Macron, et de nombreux ministres,  ténors de gauche et de droite, a aussi participé au programme des Young leaders de la French American Foundation, un de instruments d’influence (de contrôle) sur la vie politique française des Etats-Unis .

Lobbying, dans un sens fanatiquement anti-national, qui caractérise aussi de manière particulièrement emblématique –Bruno Gollnisch l’évoquait dans sa récente vidéo- l’Open Society Foundation (OSF)  du milliardaire mondialiste George Soros. Ce dernier est  très influent au sein des instances européistes, notamment  en tant que maître d’œuvre  de lEPIM (European Program for Integration and Migration)  structure qui regroupe une  douzaine de fondations  richement dotées qui  financent de très nombreuses  ONG immigrationnistes.

Sur le site Sputnik, Rachel Marsden  s’arrêtait le 7 septembre sur  des documents internes  de l’OSF révélés par Wikileaks, et en partie relayés par le Washington Times,  outing qui a alimenté une plainte auprès du FBI de cette officine.  Il apparaît qu’aux Etats-Unis même, 33 millions  de dollars ont été distribués en 2015 à des groupes activistes, dits antiracistes, alimentant d’autant les tensions générées par les récentes  affaires de Noirs abattus par des policiers Blancs. Sans nier la réalité du racisme (très partagé)  au pays de l’Oncle Sam, société très «racialisée», communautarisée sur une base ethnique, les études  du FBI font apparaître une réalité plus contrastée que celle véhiculée chez nous  par les «gros médias».  On peut y voir bien évidemment la conséquence des inégalités sociales et  économiques, mais aux Etats-Unis les hommes noirs  (6,5 % de la population) représentent  54 % des meurtriers; dans 95% des cas  quand un Noir est tué, il est tué par un autre Noir, et un  Afro-américain  est  statistiquement 50 fois plus susceptible de tuer un  Caucasien  qu’un  Caucasien  n’est susceptible de tuer un Afro-américain.

En Europe, M. Soros s’emploie à défendre l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et  détruire  l’identité européenne,  tout enracinement civilisationnel.  Sans même parler de ses agissements visant à attiser la crise ukrainienne,  et c’est une des raisons de son activisme anti-Poutine,  Rachel Marsden  a évoqué  les 500 000 dollars versés par l’OSF pour contrer l’influence d’une Russie jugée coupable de défendre  les valeurs traditionnelles. Mais aussi   le million de dollars octroyé pour la propagande visant à persuader les Français   des joies du multiculturalisme , ou, a encore rapporté cette journaliste,  son appui  aux groupes qui  compliquent de fait la lutte contre le terrorisme islamique, au nom des discriminations supposées  qu’elle induirait à l’encontre des populations musulmanes.

Olivier Urrutia,  membre fondateur et délégué général de l’Observatoire des think tanks, s’est félicité au cours de cette émission des  révélations portées à la  connaissance du grand public par Wikileaks, sur la  stratégie d’influence de Soros à travers l’Open society  et ses fondations , influence qu’il a dit percevoir dans  le programme éducatif concocté par la Young leaders Najat Vallaud-Belkacem.

M. Urrutia a déploré «le dévoiement des intérêts de l’Etat » par ceux qui s’associent avec «des intérêts étrangers ». Il  a relevé  qu’en France même, élus et gouvernements acceptent les appuis financiers de l’OSF, au nom d’une «certaine communauté d’esprit». Beaucoup de responsables politiques de droite comme de gauche, sous influence,  établissent des «programmes de politique publique» qui font l’objet de dotations de l’OSF,  très proches  de «l’idéologie américaine» ou des intérêts des Etats-Unis. « Quel est le degré d’indépendance des responsables  politiques quand ils se prêtent à des processus de ce type là ?».  Nous laisserons les Français repoudrent à cette question, la réponse de Bruno Gollnisch   est connue depuis longtemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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