Même motif, même punition : j’ai voté contre cet autre rapport de Mme Bonafé, qui souffre logiquement des mêmes défauts que tous les autres.
Ici, c’est surtout la méthode de calcul des objectifs de recyclage qui est en cause. Notamment parce qu’elle ignore le réemploi et la préparation en vue du réemploi, ce qui rend les objectifs irréalistes et compromet la mise en place ou le développement des différents mécanismes de consigne. Elle est également source de charges administratives excessives.
A vouloir trop en faire ou trop bien faire, on prend souvent le risque de tout rater. Comme pour les autres rapports, j’espère que les futures négociations interinstitutionnelles remettront un peu de bon sens et de pragmatisme dans tout cela. Même si je persiste à douter de la pertinence d’une législation si tatillonne au niveau européen, et à croire au bien-fondé de la subsidiarité.