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Libre-échange et écologie un problème d’étiquette

Explication de vote de Bruno Gollnisch sur le Rapport Tamburrano (A8-0213/2016) traitant de l’étiquetage de l’efficacité énergétique (13 juin 2017)

Tout le monde a en tête ces étiquettes colorées du vert au rouge sur les produits électroménagers, avec des lettres de l’alphabet qui indiquent si l’appareil est gourmand en énergie ou pas. Bonne idée et grand succès. Au point que les choix des consommateurs ont influé sur l’offre et que l’on ne trouve plus, aujourd’hui, de modèles classés en bas de l’échelle. En revanche, il a fallu ajouter des classes d’efficacité dans le haut du tableau. Cette perte de lisibilité nécessitait effectivement une modification de la réglementation et la mise en place d’un système intelligent d’évolution de l’étiquetage.

Cependant, j’ai voté contre ce rapport. D’abord parce qu’il transforme une directive en règlement, ce qui réduit les marges de manœuvre des Etats, et laisse un champ trop large aux actes délégués, ces actes quasi législatifs adoptés par la seule Commission. Ensuite parce que le système de surveillance du marché prévu semble excessivement lourd et bureaucratique. Enfin parce qu’il serait peut-être utile que l’on prenne en compte la consommation d’énergie induite par la production et le transport des appareils. Cela permettrait au moins de mettre en valeur la contradiction fondamentale entre le libre-échange, y compris au sein de l’UE, et certains objectifs écologiques.

 

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