Comme un symbole de l’incompréhension entre la France d’en bas et le régime, c’est au moment ou l’opposition , notamment les élus et dirigeants du RN, s’indignaient de l’interpellation du gilet jaune Eric Drouet mercredi soir soir place de la Concorde – « une atteinte à l’état de droit » a jugé Gilbert Collard- pour avoir voulu rendre hommage pacifiquement aux gilets jaunes gravement blessés lors des manifestations, que l’on apprenait que Christophe Castaner entretenait une stratégie de la tension. Le ministre de l’Intérieur a ainsi demandé aux préfets d’agir par la force pour «la libération complète et définitive » des centaines de ronds-points occupés par les opposants à la macronie .
Libération des ronds points mais pas des banlieues , travaillées depuis des décennies par des officines liées à des gouvernements étrangers , notamment via la prosélytisme d’associations allogènes, de pays soucieux d’y enraciner l’islam radical, mais aussi au nom d’une autre internationale, celle visant à la propagation de l‘idéologie multiculturaliste et mondialiste. Un article de Marianne publié sur son site hier, revient sur cette offensive, se drapant derrière de nobles sentiments, visant à déghettoïser les habitants des quartiers pluriels , à favoriser leur accès à l’emploi: «Depuis bientôt quinze ans, le gouvernement américain, appuyé par de grandes fondations, s’emploie à favoriser l’intégration des minorités dans notre pays, en partant du postulat que la France est un pays raciste. Cette politique d’influence mobilise des moyens impressionnants et donne des résultats. Toute la question est de savoir lesquels (…). La grande banque d’affaires américaine JP Morgan va investir 30 millions de dollars sur cinq ans (26 millions d’euros) dans les quartiers populaires d’Ile-de-France, et plus particulièrement de Seine-Saint-Denis. Muriel Pénicaud, ministre du Travail et ancienne DRH de Danone, applaudit. JP Morgan encourage l’emploi inclusif pour plus d’habitants de Seine-Saint-Denis grâce à cet ambitieux investissement philanthropique , qui va irriguer le bassin de talents diversifiés et de petits entrepreneurs prometteurs que constituent les banlieues françaises. Le mécénat s’inscrit dans le cadre d’un programme baptisé Advancing Cities, doté de 500 millions de dollars, à travers lequel la banque entend faciliter « l’accès des quartiers populaires aux opportunités économiques (…). Sur le fond (le geste de JP Morgan) s’inscrit dans un mouvement de philantropie américaine maintenant bien établi en faveur des banlieues françaises». Geste dont bénéficie également est-il indiqué le très controversé et anti-gaulois Conseil représentatif des institutions noires de France (Cran) de Louis Georges Tin et ses délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices , qui se voit gratifier de 150 000 euros…
Nous avons plusieurs fois évoqué sur notre blogue l’active stratégie d’influence vis-à-vis des minorités issues de l’immigration non européenne en France menée par les Etats-Unis , les programmes américains destinés à former les futurs «leaders français issus des minorités » comme celui des Young leaders qui, après les émeutes de 2005 a cherché à recruter prioritairement des membres des minorités visibles. Cette « offensive de charme » auprès de la France plurielle, le journaliste du Monde, Luc Bronner l’expliquait en 2010 comme «une volonté d’identifier les futurs leaders , notamment issus des minorités et principalement les leaders musulmans depuis le 11 septembre 2001. Cette opération de séduction des (futurs) leaders musulmans dans les pays occidentaux est une des clés des futurs rapports (des Etats-Unis) avec le monde musulman » indiquait-il.
La même année, le site communautaire oumma.com, faisait état de notes émanant de l’ambassade américaine à Paris, révélées par wikileaks: «La France n’a pas seulement un problème d’intégration ou d’immigration ; elle doit aussi agir pour donner une place aux musulmans dans l’identité française (affirmait un diplomate américain). Les mémos de la période 2005/2010 font globalement état de la même préoccupation pour les Etats-Unis : inciter discrètement les autorités françaises à s’inspirer de l’expérience américaine en matière de lutte contre les discriminations et de promotion de la diversité. Pourquoi un tel intérêt ? L’une des raisons affichées, et qui n’est guère un secret de polichinelle, est la volonté de combattre le terrorisme en s’attaquant à la racine : le sentiment de déclassement social qui pourrait, selon le Département d’Etat, entraîner une dérive de certains jeunes vers le radicalisme et la lutte armée.»
«Evidemment, il s’agit aussi pour les Etats-Unis de repérer dans la société civile ceux qui, demain, auront un rôle influent dans les sphères politiques, économiques, médiatiques et culturelles. Nouer des contacts et proposer des échanges transatlantiques a toujours été une pratique de la politique étrangère américaine. Seule différence, cette fois-ci : ne plus s’intéresser uniquement aux produits des élites traditionnelles mais sélectionner de plus en plus de jeunes leaders d’opinion de culture musulmane et issus des banlieues. Une politique agressive et efficace mais dérangeante pour les autorités françaises qui payent de la sorte le dédain manifeste de la République à l’encontre de ses enfants les plus typés. Comme le déplorait l’ancien ambassadeur américain dans un mémo du 9 novembre 2005, le vrai problème est l’échec de la France blanche et chrétienne à considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière ».
Nous le notions alors pour notre part, peut-on reprocher aux Etats-Unis de pousser leurs pions, de défendre ce qu’ils estiment être leurs intérêts –du moins ceux de son Etat profond– en consolidant leurs positions chez nous ? Le caractère scandaleux de cette stratégie d’influence, menée conjointement avec « la promotion mondiale de la diversité », c’est qu’elle ne rencontre aucune opposition de la part de ceux qui sont normalement en charge de la défense de notre souveraineté. Et il convient surtout de ne pas se tromper de priorité: le vrai problème, dont découle beaucoup d’autres affirme Bruno Gollnisch, est bien la poursuite de l’immigration de peuplement, dont certains voudraient accélérer le caractère invasif, via le pacte de Marrakech. Flux massifs qui empêchent mécaniquement toute assimilation et même génère dans les zones plurielles une assimilation à rebours. Ce qui, loin d’être un simple échec de la France blanche et chrétienne, signe à terme la disparition pure et simple de notre identité nationale.