Thierry Mariani, né en 1958, encarté au RPR dés 1976, n’a pas eu, bien sûr, toujours des mots aimables vis-à-vis de l’opposition nationale, populaire et sociale qu’il a combattu sur le terrain électoral. Mais il a su évoluer, comme beaucoup de nos compatriotes confrontés au choc du réel. En septembre 2012, au moment ou M. Mariani formulait déjà des propositions très fermes pour contenir l’immigration, nous nous interrogions: « la grande question est de savoir si l’UMP est réformable de l’intérieur, ou si le destin des membres (sincères) de La droite populaire n’est pas justement de larguer les amarres, de quitter un parti voué à l’implosion comme l’a affirmé Marine Le Pen et de s’allier à terme avec l’opposition nationale autour d’une plateforme commune ?»
M Mariani a donc fait le choix de larguer les amarres avec un parti miné par ses incohérences internes, l’immigrationnisme, l’atlantisme, le mondialisme d’une large partie des ses figures. Lui le gaulliste, n’avait pas hésité à saluer en 2013 la mémoire d’un ex militant de l‘OAS, l’écrivain Dominique Venner, héraut du combat identitaire. Ex ministre des transports de Sarkozy l’américain, dont l’intervention en Libye a eu les calamiteuses répercussions que l’on sait, il s’est signalé par son soutien ces dernières années à la République arabe syrienne en lutte contre le terrorisme islamiste et par son souhait d’un rapprochement avec la Russie. Il motive aujourd’hui son ralliement au courant national au nom de son attachement, plus que jamais, à «la question de l’identité et de l’immigration.»«On rejoint la liste du RN avec Jean-Paul Garraud parce qu’aujourd’hui, c’est celle qui correspond le plus à nos convictions pour changer l’Europe. » «Chez Les Républicains, on est dans une impasse stratégique avec une absence de liste claire.»
Ce combat pour la défense de l’identité des peuples européens, au sein d’une Europe des nations souveraines et des libres coopérations, suscite encore et toujours la haine des supplétifs de l’euromondialisme. On le constate en Allemagne où la main des idiots utiles d’extrême gauche apparaît derrière la série d’attaques (huit depuis la mi-décembre) menées contre les permanences du parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland (Alternative pour l’Allemagne, AfD). Un attentat à la bombe a même été perpétré le 3 décembre en Saxe contre des bureaux de l’AfD. Ce lundi 7 janvier, Frank Magnitz, député et responsable local de l’AfD, a été très violemment agressé par trois individus cagoulés dans sa ville de Brême, «frappé à terre presqu’à mort» a constaté son collégue et camarade Jörg Meuthen. M. Magnitz a échappé certainement au pire grâce à l’intervention d’un ouvrier travaillant sur un chantier à proximité. Bruno Gollnisch se joint au député et coprésident de l’ENL, Nicolas Bay, qui a souhaité bon courage à Frank Magnitz et a apporté son soutien à l’AfD dans cette épreuve.
Une violence qui, comme en France, est implicitement encouragée outre-Rhin contre les nationaux, les patriotes, tous ceux qui ont le front de refuser le multiculturalisme et l’effacement de toutes les frontières. Et les gouvernements européens qui ne veulent pas de cette politique bruxelloise du laisser-faire, laisser-passer, laisser-couler, sont désignés à la vindicte avec une hargne qui contraste avec toutes les belles paroles sur la paix et l’unité qui doit régner entre membres de l’UE.
En septembre dernier, furieux du refus de la Hongrie et de la Pologne d’accueillir des quotas d’immigrés clandestins (migrants, réfugiés...), le ministre socialiste des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, affirmait qu’il ne fallait pas « laisser (le) sujet (de l’immigration) aux populistes et aux marchands d’illusions », et qu’il fallait mettre à l’amende lesdits gouvernements. « Chaque État membre est libre d’élire les dirigeants qu’il souhaite, mais notre vision de l’Union européenne comme cercle premier d’alliance et de valeurs n’est pas compatible avec des gouvernements qui n’en respectent pas les principes fondamentaux, ne se sentent aucunement liés par la solidarité communautaire. (Ces pays) ont une approche utilitariste de l’Union, dans laquelle ils ne choisiraient que ce qui les intéresse, et en premier lieu la redistribution d’argent ». « Nous ne sommes pas prêts à payer pour cette Europe-là » claironnait M. Le Drian.
Les Européens, eux, ne veulent plus payer tout court pour la folle politique d’immigration. Nouveau chantage, deux ONG immigrationnistes allemandes, Sea-Eye et Sea-Watch ,financées par George Soros , complices de fait des trafiquants d’êtres humains, des mafias de passeurs, retiennent sur deux navires plusieurs dizaines de clandestins au large de Malte. Ils intiment l’ordre aux gouvernements européens de les accueillir et sont soutenus dans leur démarche une nouvelle fois par le pape François qui ne semble décidemment pas pleinement conscient (?) de ce qui se trame dans cette affaire… L’Afp rapporte que «selon une source diplomatique européenne, l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Portugal et Malte se sont dits prêts à accueillir une partie de ces migrants. De même que la Roumanie, qui assure la présidence tournante de l’UE et a accepté à ce titre d’en recevoir cinq.»
«Mais aucun accord n’a encore été trouvé pour qu’ils débarquent à Malte. Le Premier ministre maltais, Joseph Muscat (gauche), a expliqué dimanche qu’il voulait éviter de créer un « précédent » (…). En Italie, le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini (Ligue), a réitéré (lundi) son refus (…) : Quand les navires arrivaient dans les eaux italiennes, c’était notre problème (…). Je ne comprends pas pourquoi (…) s’il y a 49 personnes dans les eaux maltaises sur des navires allemand et néerlandais, c’est encore le problème des Italiens. L’intérêt de ces femmes et de ces enfants est qu’on ne les contraigne plus à risquer leur vie en traversant le désert et en embarquant pour enrichir des passeurs afin qu’ils s’achètent drogue et armes.»
Et c’est cette Union Européenne en pleine dérive totalitaire, dont le joug est rejeté sans cesse plus avant par des peuples européens qui ont soif de protections et de respect de leurs identités particulières qui prétend avoir rang d’«Etat»! Donald Trump, jamais avare d’une petite vacherie, voire d’une humiliation quand il s’agit de rabattre le caquet de ses adversaires, ne veut plus marcher dans la combine.
Le journal L’opinion note ainsi que «L’administration américaine a subrepticement décidé, il y a quelques semaines, de rétrograder le statut diplomatique de la délégation de l’Union européenne à Washington au rang d’organisation internationale, et non plus d’Etat. Elle n’a pas jugé bon d’en informer l’ambassadeur de l’UE aux Etats-Unis, David O’Sullivan. Le pot aux roses a été découvert à l’occasion de différents événements officiels, notamment les funérailles de George Bush senior, auxquelles le diplomate n’a pas été invité.L’information, révélée par la radio allemande Deutsche Welle, n’a pas été confirmée par la Commission européenne. Laquelle, faute de toute notification officielle, évoque simplement des changements récents dans la manière dont les directives diplomatiques sont mises en œuvre par le protocole américain . Nous sommes en discussion avec les services pertinents au sein de l’administration américaine pour voir les implications que cela pourrait avoir , a déclaré lundi une porte-parole de l’institution (…). Les Européens n’envisagent pourtant pas de contre-mesure, histoire de ne pas mettre d’huile sur le feu. Nous restons amis des Etats-Unis et cette amitié ne va pas s’étioler , a récemment rappelé la Haute représentante de l’UE, Federica Mogherini. » Voilà une information qui ne manquera pas de réjouir M. Trump, lui qui a été traîné dans la boue et traité de nombreux noms d’oiseaux par la quasi totalité des dirigeants de la technostructure européiste depuis sa campagne victorieuse contre la «formidable» Hillary Clinton…