«Un petit groupe de nervis écrivait M. Jourde, fait irruption dans une université et, par la force, fait interdire la représentation d’une pièce de l’antiquité grecque. Berlin 1934 ? Pékin 1966 ? Pas du tout, Paris, 2019. On en est là (…) . L’UNEF et le CRAN (Conseil représentatif des institutions noires de France de Louis Georges Tin, NDLR) , ont réussi à empêcher, par la force, la représentation d’une pièce d’Eschyle à la Sorbonne, au prétexte que les acteurs se mettaient du noir sur le visage. Et donc, c’est, forcément, du racisme et du blackface. On voit l’intelligence du raisonnement. Mais ne nous y trompons pas : nous entrons dans une ère où ces groupuscules de fanatiques et d’imbéciles incultes feront sans cesse pression sur l’art et la culture, au nom d’un antiracisme qui est devenu le slogan creux de toutes les pressions et de toutes les interdictions, et surtout le prétexte à des organisations ultra-minoritaires pour faire leur publicité et imposer leur petit pouvoir. Honte à une organisation d’étudiants comme l’UNEF, qui se déconsidère en s’opposant à la littérature et à la culture.»
Le CRAN affirme Pierre Jourde, « ridiculise et déconsidère le combat antiraciste», «s’est plusieurs fois signalé par son opposition à la culture. En militant par exemple contre une épreuve de culture générale aux concours administratifs, au motif que cela défavoriserait les Noirs». «Le CRAN, c’est moins la lutte pour les Noirs que la lutte pour l’obscurantisme.» «J’attends de gens comme Michel Wievorka ou Pap Ndiaye, censés être des intellectuels, et qui siègent ou ont siégé dans les instances du CRAN, qu’ils se désolidarisent publiquement de ce groupe spécialisé dans le terrorisme intellectuel. Mais je crains de devoir attendre longtemps» ajoute-t-il, avant de régler leur compte au passage aux harceleurs et Tartufe Tariq Ramadan et Yacine Belattar, aux Rokhaya Diallo et autres Indigènes de la république , aux cultureux de gauche qui soutiennent encore le criminel de droit commun Battisti
Ce CRAN, dont nous avons déjà pointé ici les délirantes exigences mémorielles et culpabilisatrices , officine financée notamment par les philantropes yankees de la banque JP Morgan, n’en rate effectivement pas une. Leur bêtise prêterait même à rire si celle-ci n’était pas en fait si dangereuse. Une nouvelle illustration en a été apportée par un communiqué en date du 5 avril dans lequel il est rapporté que «dans le couloir qui mène à l’hémicycle (de l’Assemblée nationale) il y a bel et bien une fresque reprenant l’imagerie coloniale et le style de Tintin au Congo. » Une découverte stupéfiante qui a été faite par Mame-Fatou Diang, «une lanceuse d’alerte» , à l’origine d’ une pétition pour que l’objet du délit soit éradiqué. Cette représentation dépeint « l’Histoire de l’Assemblée Nationale sur plus de 40 mètres, et une partie de l’œuvre représente l’abolition de l’esclavage sur près de 10 mètres. Deux visages noirs apparaissent, yeux écarquillés, lèvres énormes, dans la grande tradition de Ya Bon Banania ».« L’œuvre a été peinte en 1991, par Hervé di Rosa», certes progressiste et antiraciste mais « que répondre aux nombreux élèves confrontées à l’imaginaire colonial quand ils visitent ce lieu ? (…) du point de vue de la réception, l’effet est calamiteux. Des noirs esclaves libérés, présentés avec les codes ordinairement utilisés par l’imaginaire colonial ne sauraient trouver leur place à l’Assemblée Nationale.»
Une question ethnique qui hante aussi , de manière différente, « le premier député issu de l’immigration comorienne », Saïd Ahamada, élus des quartiers Nord de Marseille, militant anti FN, ancien d’EELV, du Modem, qui a rejoint le parti macroniste (il est porte-parole de LREM à l’Assemblée) pour se faire élire. Dans le cadre de la «synthèse du Grand débat national organisé dans les quartiers prioritaires» rapportait 20 minutes, M. Ahmada a expliqué que malgré les sommes astronomiques ponctionnées aux Français ces dernières décennies, les quartiers pluriels du vivre-ensemble manquaient de tout. Leurs habitants ont la sensation d’être des « Français de seconde classe », il faudrait donc encore intensifier les efforts financiers. .«Dans un territoire sans service public, dit-il, il y a une forme d’entre soi, et c’est eux-mêmes (les résidents de ces quartiers, NDLR) qui se créent leurs propres règles. Ces territoires ont besoin de l’Etat, de services publics, pour être insérés dans la société. C’est aussi pour cela que des mères de famille demandent des têtes blondes dans les écoles. »
C’est surtout parce que ces quartiers sont de moins en moins Français, que les têtes blondes, quand elles en ont les moyens et la possibilité, fuient vers des endroits où les familles françaises sont encore majoritaires. Toutes choses que ce député LREM ne peut ignorer. Il devrait savoir aussi que c’est la poursuite des flux migratoires à haut débit, le maintien des pompes aspirantes de l’immigration, qui rendent le problème insoluble. Entre 1989 et 2012, 90 milliards d’euros ont été engloutis pour le seul volet de la politique immigrationniste, dite de la ville, avec des résultats désastreux: une hausse constante de l’insécurité, du chômage, des trafics ,de l’idéologie salafiste et/ou de son hybridation islamo-racailleuse anti-française. Xavier Raufer le notait déjà en 2010: «la politique de la ville telle qu’elle est conçue aujourd’hui (association de l’idéologie et de la bureaucratie), ne peut qu’échouer du fait même qu’elle constitue le désolant fantôme, l’affreux remake de l’agriculture soviétique (…) Nul, droite ou gauche, n’a jamais fait qu’ajouter couche sur couche à ce ruineux millefeuille bureaucratique, nuisible à l’objet même de ladite politique : paix sociale, tranquillité des habitants, retour des emplois. »
Lâcheté, démission et soumission, encore et toujours, de nos dirigeants, illustrées dans le dernier livre de Christian Chesnot et Georges Malbrunot, Qatar Papers. Une nouvelle enquête révélant des documents confidentiels sur les menées prosélytes du Qatar en France et en Europe pour enraciner, via Qatar Charity, la plus puissante ONG de l’émirat (très introduite au sein des institutions des Nations unies) , le mouvement des Frères musulmans, notamment dans les quartiers prioritaires décrits plus haut.
Si l’organisation des Frères musulmans est classée depuis 2003 en Russie comme organisation terroriste, le livre de MM. Chesnot et Malbrunot, dévoile implicitement l’angélisme, le clientélisme ou le choix délibéré de la classe politicienne de fermer les yeux devant cette offensive idéologique. Celle-ci prend entre autre la forme du financement de 140 projets de constructions de madrasas (écoles coraniques), mosquées et autres centres culturels et éducatifs, d’aides à des associations mahométanes…
Est-ce en s’appuyant sur ses autres philantropes là que les partis du Système entendent maintenir la paix civile? Une colonisation des esprits et des âmes, répétons-le, rendue possible par la colonisation démographique, laquelle permet aussi, hélas, dans un autre registre, les délires communautaristes-racialistes contre l’autochtone gaulois sommé de se soumettre, de baisser la tête…et de faire de la place. Voilà le résultat de cinquante ans de masochisme européen, d’effondrement spirituel, culturel. Voilà le résultat de quarante ans d’immigration massive au nom du progressisme droite-gauche, du vivre-ensemble, de la tolérance, de l’apologie des sociétés ouvertes. Comment Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May ou Jean-Claude Juncker expliqueront-ils demain cette situation à leurs enfants et petits-enfants? Ah oui, c’est vrai, ils n’en ont pas…