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De la boulette de Draguignan au festival de Cannes

Sénateur radical de gauche,  François Vendasi a été  épinglé par France Soir cette semaine  pour son absentéisme revendiqué. Le citoyen Vendasi   perçoit 13 309 € par mois… pour un jour de présence par an dans les vénérables  locaux du Sénat depuis bientôt six ans… Une situation à mille lieux du métier de policier,  difficile, astreignant, souvent ingrat,  dangereux et mal payé, si on compare notamment  le salaire d’un policier français avec celui de  son homologue américain. Alors, quand le travail des  policiers est de surcroît   « saboté » par la « justice » ou handicapé par la politique gouvernementale  il y a de quoi désespérer…

  La semaine dernière des policiers ont  arrêté trois trafiquants internationaux  sur l’autoroute A8, en possession de 1,3 kg de cocaïne.  Déférés devant le parquet jeudi pour «transport et détention de stupéfiants», ils devaient passer en comparution immédiate.

 Mais selon  France Info, « les magistrats n’ont pas eu le temps de les faire comparaître et ont décidé de suspendre l’audience, dans le strict respect de la circulaire dite Lebranchu qui recommande de ne pas dépasser six heures d’audience, précise la procureure de la République de Draguignan. Le parquet a alors demandé au juge de la détention et des libertés un débat différé de 24 heures avec mandat de dépôt. Mais ces réquisitions n’ont pas été suivies. Résultat: les trois hommes ont été remis en liberté et ont été convoqués à une audience ultérieure… »

 Le commandant Jean-Louis Martini, du syndicat Synergie a fait part de la « colère »  et de « l’incompréhension » de ses collègues, relevant qu’en toute logique les trois individus en question ne réapparaitraient pas…

 A Cannes, ce n’est pas la disparition de voyous mais l’apparition de clandestins qui fait débat. Le quotidien 20 minutes  indiquait que les policiers se sont émus d’«une note de leur direction leur demandant de concentrer leurs interpellations ce week-end sur les étrangers en situation irrégulière de nationalité tunisienne. Un ciblage ethnique qui déconcerte les policiers. »

 Laurent Martin de Frémont, délégué Alpes-Maritimes du syndicat Unité-SGP police FO, s’est dressé vent debout contre la note en question  au micro d’Europe 1, parlant de  «  cas de conscience ».

  « En règle générale a-t-il déclaré, les choses ne doivent pas se passer comme ça. On constate d’abord une qualité d’étranger en situation irrégulière au cours d’un contrôle de police et des lors que les individus soient Tunisiens, Roumains, ou autre chose, on interpelle ces personnes là de la même manière ». « Ce qui nous pose problème ajoute-t-il, quand bien même il y a des soucis aujourd’hui sur les pays du Maghreb, c’est qu’il est dangereux d’orienter une politique et de stigmatiser une nationalité ou une autre » (sic).  

 La réticence exprimée par ce syndicaliste  est assez surprenante et relève  de l’art de couper les cheveux en quatre,  d’une pudeur assez étrange alors que la sécurité et le bien être  de nos compatriotes sont  directement compromis par l’immigration sans frein.

 L’opposition manifestée ici   contre ce pseudo « ciblage ethnique » n’est pas sans rappeler la levée de bouliers aux Etats-Unis contre la loi promulguée  le 6 mai dernier par la  républicaine Jan Brewer,  gouverneur  de l’Arizona, que nous évoquions sur ce blog. Une loi fédérale    qui autorisait  notamment les forces de l’ordre  à contrôler le statut migratoire en cas de « doute raisonnable » pour endiguer le flot de clandestins en provenance du Mexique.  

 Barack Obama avait contesté la légalité de cette disposition et les puissantes associations latinos et autres officines  du  lobby de l’immigration, avaient  immédiatement dénoncé une « légalisation du délit de faciès ».

 Dans le cas présent, on peut cependant estimer  qu’il est anormal que les policiers cannois se retrouvent seuls  en première ligne pour traiter de ce problème  d’immigration  des Tunisiens en provenance d’Italie, via l’île de Lampedusa.

 Une situation qui  découle en premier lieu des accords de Schengen,  de la suppression de nos frontières qui permettait un filtrage en amont. Un  « débarquement »  qui s’explique plus largement  par  la politique scandaleusement laxiste du gouvernement en matière d’accueil de l’immigration, qui permet aux « sans papiers » tunisiens d’espérer rejoindre leurs 600 000 compatriotes installés (officiellement) en France afin d’y bénéficier  d’avantages conséquents…payés au prix fort par   nos compatriotes.

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