Le projet présidentiel de la candidate du FN a chiffré à 1 million « le nombre de logements nécessaires aujourd’hui », sachant que « la France vit une crise du logement sans précédent ». Une crise dont les « trois causes principales » sont « l’explosion de l’immigration », « une immigration illégale en augmentation », et une véritable « préférence étrangère dans l’attribution des logements sociaux. »
Dimanche dernier, François Hollande a décidé de s’emparer de ce problème pour en faire un de ces thèmes de campagne. Il a annoncé son souhait de quintupler l’amende pesant sur les communes ne disposant pas de 20% de logements sociaux. «Pourquoi ne pas augmenter les pénalités?», a approuvé le sarkozyste Benoist Apparu, secrétaire d’État au Logement. «Mais il faut rappeler a-t-il ajouté que cette loi est appliquée puisqu’elle a permis en dix ans de construire 306.000 logements sociaux, alors qu’on tablait initialement sur 200.000.»
Dans les faits et si l’on veut bien aborder ce problème sans œillères idéologiques, il est clair que les communes préfèrent franchement payer l’amende plutôt que d’appliquer la SRU.Pourquoi ? Parce que derrière les pieuses intentions affichées, le terme de « mixité sociale », se profilent en fait la volonté de disperser l’immigration ce dont les maires des communes concernées et leurs administrés ne veulent pas être victimes ! Il suffit d’ailleurs de constater où vivent MM. Hollande et Apparu notamment…
Un article paru sur Le Post le disait alors crûment : « en réalité, les Français ne veulent pas de mixité sociale. La source majeure de difficulté des banlieues à problème vient justement du fait que leurs contribuables les plus aisés (les classes moyennes) les fuient dès qu’elles le peuvent, pour diverses raisons, scolaires notamment. La désirabilité du logement social est donc déjà sujette à interrogation. »
Logements sociaux qui sont d’ailleurs largement en voie de ghettoïsation dans de nombreux quartiers pluriels, et que les Français les plus chanceux fuient dès qu’ils en ont les moyens…un paramètre qui n’est pas pris en compte par nos statisticiens et que nos politiciens ne veulent pas voir, en plein déni du réel.
Et comme le soulignait Bruno Gollnisch, en l’absence de toute volonté politique de mettre en place la préférence nationale, un couple de Français avec un, deux ou trois enfants, ne sera jamais prioritaire dans l’attribution d’un logement social face à une famille africaine, maghrébine, turque ou asiatique de quatre, cinq, six ou sept enfants.
Aussi, indiquait-il, les nationaux souhaitent avant tout favoriser la mixité intergénérationnelle plutôt que la fameuse mixité sociale, cache-sexe de l’immigration-invasion obligatoire. Et il s’agit non seulement de réformer la loi SRU, mais plus largement de remettre à plat le système d’aides au logement devenu trop complexe et source d’inégalités, pour le rendre strictement soumis aux conditions de ressources et à la situation familiale des familles françaises ; d’affirmer clairement la priorité pour les Français dans l’attribution des logements sociaux, de réserver le logement d’urgence aux Français se trouvant dans des situations sociales dramatiques.