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Logement social : l’avis des « élites »…et celui des Français

En février dernier, le rapport sur le mal-logement de  la Fondation Abbé Pierre indiquait que plus  de 10 millions de personnes seraient touchées par la crise du logement en France. Dans son programme, Marine Le Pen cite pour sa part  une étude de l’Insee selon laquelle en début d’année 2011, 250 000 personnes vivaient sans logement ou dans une situation de précarité absolue, mais aussi que près de 3 millions de personnes  dans des conditions non décentes de confort … La Fondation avait   invité les futurs candidats à la présidentielle  à faire du logement « un des trois ou quatre thèmes majeurs de leurs programmes ». Au nombre des recommandations avancées, elle entendait « renforcer » la  loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) du 13 décembre 2000 adoptée sous le gouvernement Jospin. Elle impose aujourd’hui à 931 communes métropolitaines de plus de 3500 habitants un quota de 20 % de logements sociaux.  Quelques mois plus tard, en  avril 2011, une officine sarkozyste,   la Haute autorité de lutte contre des discriminations (HALDE),  rappelait «  l’impératif de mixité sociale de l’habitat »,  l’obligation de respecter cet objectif de 20% d’ « empêcher les discriminations liées à l’origine dans l’attribution de ces logements ». C’est là, insistait-elle, « la condition d’une réelle égalité des chances pour l’accès à un logement social et pour la mobilité résidentielle. »

 Le projet présidentiel de la candidate  du FN a chiffré  à 1 million « le nombre de logements nécessaires aujourd’hui », sachant que « la France vit une crise du logement sans précédent ».  Une crise dont les « trois causes principales »  sont « l’explosion de l’immigration », « une immigration illégale en augmentation », et une véritable « préférence étrangère dans l’attribution des logements sociaux.  »

Dimanche dernier, François Hollande a  décidé de s’emparer de ce problème pour en   faire  un de  ces thèmes de campagne. Il a  annoncé  son souhait    de quintupler l’amende pesant sur les communes ne disposant pas de 20% de logements sociaux.  «Pourquoi ne pas augmenter les pénalités?», a approuvé le sarkozyste Benoist Apparu, secrétaire d’État au Logement. «Mais il faut rappeler a-t-il ajouté que cette loi est appliquée puisqu’elle a permis en dix ans de construire 306.000 logements sociaux, alors qu’on tablait initialement sur 200.000.»

Dans les faits et si l’on veut bien  aborder ce problème sans œillères idéologiques, il est clair que les communes préfèrent franchement payer l’amende plutôt que d’appliquer la SRU.Pourquoi ? Parce que   derrière  les pieuses intentions affichées, le terme de  « mixité sociale »,  se profilent  en fait la volonté de disperser l’immigration ce dont  les maires des communes concernées  et leurs administrés ne veulent pas être victimes ! Il suffit d’ailleurs de constater où vivent MM. Hollande et Apparu notamment…

 Un article paru sur Le Post le disait alors crûment : « en  réalité, les Français ne veulent pas de mixité sociale. La source majeure de difficulté des banlieues à problème vient justement du fait que leurs contribuables les plus aisés (les classes moyennes) les fuient dès qu’elles le peuvent, pour diverses raisons, scolaires notamment. La désirabilité du logement social est donc déjà sujette à interrogation. »

Logements sociaux qui sont  d’ailleurs largement en voie de ghettoïsation dans de nombreux  quartiers pluriels, et que les Français les plus chanceux fuient dès qu’ils en ont les moyens…un paramètre qui n’est pas pris en compte par nos statisticiens et que  nos politiciens ne veulent pas voir, en plein déni du réel.

Et comme le soulignait Bruno Gollnisch,  en l’absence de toute volonté politique de mettre en place la préférence nationale, un couple de Français avec un, deux ou trois enfants, ne sera jamais prioritaire dans l’attribution d’un logement social face à une famille africaine, maghrébine, turque ou asiatique de quatre, cinq, six ou sept enfants.

Aussi, indiquait-il, les nationaux souhaitent avant tout favoriser la mixité intergénérationnelle plutôt que la fameuse mixité sociale, cache-sexe de l’immigration-invasion obligatoire. Et  il s’agit non seulement de réformer la loi SRU, mais plus largement de remettre à plat le système d’aides au logement devenu trop complexe et source d’inégalités, pour le rendre strictement soumis aux conditions de ressources et à la situation familiale des familles françaises ; d’affirmer clairement la priorité pour les Français dans l’attribution des logements sociaux, de  réserver le logement d’urgence aux Français se trouvant dans des situations sociales dramatiques.

 

 

 

 

 

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