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Les Français jugeront

Mohammed Merah, Français (par le droit du sol) d’origine algérienne de 24 ans qui se serait  déjà rendu plusieurs fois en Afghanistan et au Pakistan, aurait participé au Djihad,  se revendiquerait  d’al-Qaida et se dirait  salafiste,  est cerné par la police dans un quartier résidentiel de Toulouse a l’heure ou nous écrivons ces lignes. Un faisceau d’indices a conduit les enquêteurs à le désigner comme l’auteur  des meurtres des militaires Imad Ibn Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouade, pour dénoncer l’intervention des soldats français en Afghanistan, et de l’assassinat à l’école Ozar-Hatorah du rabbin Jonathan Sandler, de ses deux fils Gabriel et Arieh, 4 et 5 ans, et de la petite Myriam Monsonego, 7 ans, fille du directeur de l’école, pour venger les enfants palestiniens. Les médias précisent aussi qu’il a été repéré à son retour d’Afghanistan par la Direction centrale du Renseignement Intérieur (DCRI)

 Depuis le début de la semaine plusieurs personnalités sont montées au créneau pour appeler à la prudence dans l’analyse de cette tragédie. Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui,  a déclaré que « bien que l’on soit dans une campagne électorale où certains peuvent être tentés d’instrumentaliser, je pense que ça serait honteux pour ceux qui empruntent ce chemin d’agir de la sorte ».

 Figure écoutée de la « communauté juive », siégeant dans les instances du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Me Gilles-William Goldnadel a insisté lui aussi sur la nécessité d’éviter tout amalgame… visant le FN. Le président du Crif,  Richard Prasquier , a tenu aussi à préciser que « l’homme qui a tiré une gosse par les cheveux pour lui loger une balle dans la tête ne l’a pas fait parce qu’il a entendu telle ou telle remarque au sujet de l’abattage rituel. Il faut arrêter de faire la liaison entre les deux événements ».

 Si déjà, les attentats de la rue Copernic (3 octobre 1980) et de la rue des Rosiers (9 août 1982) attribués comme un seul homme par la nomenklatura politico-médiatique à « l’extrême droite » furent commis par des radicaux arabes, le FN garde pour sa part le souvenir très vif de l’odieuse profanation-manipulation de Carpentras en 1990. Une machination mise en scène par le ministre de l’Intérieur socialiste Pierre Joxe qui avait désigné le Front National à la vindicte publique avant que le Mouvement de Jean-Marie Le Pen ne soit officiellement totalement disculpé…des années après.

 Hier un article publié sur la page blog du Monde indiquait que «dans l’entourage de M. Sarkozy, on met en garde : Il ne faut pas rejouer Carpentras et projeter des interprétations a priori, qui seraient dangereuses pour la cohésion nationale. »

 « Selon un de ses proches, M. Sarkozy ne veut pas privilégier une piste qui, si elle s’avérait inexacte, donnerait un sentiment de manipulation au sein de l’opinion. C’est ce qu’avait expérimenté le gouvernement du conservateur Jose Maria Aznar : il avait attribué les attentats terroristes du 11 mars 2004 dans les chemins de fers espagnols à l’organisation séparatiste basque ETA alors qu’il s’agissait d’al-Qaida. La manipulation avait fait perdre au parti de M. Aznar les élections et divisé le pays.»

 Et cet article de noter encore que « les conséquences politiques du drame de Toulouse peuvent varier grandement selon qu’il s’agit, par exemple, d’un tueur d’extrême droite, d’un djihadiste ou d’un fou isolé. »

 Nous remarquerons aussi avec Bruno Gollnisch que beaucoup n’ont eu ni cette prudence ni cette décence et se sont empressés d’instiller la haine par dessus les cadavres des victimes, en désignant de manière transparente le FN comme ayant une responsabilité dans les derniers attentats commis.

 Pour Bernard-Henry Lévy, lundi dernier,  ce sont de facto les Français qui entendent préserver leur identité qui sont de parfaits coupables, de vrais salauds comme disait Sartre. Le philosophe pipo(le) expliquant doctement : « Avis aux pyromanes de la défense d’une identité nationale  perçue comme une entité fermée, frileuse, nourrie au ressentiment et à la haine (sic) : c’est le contrat social que l’on assassine dans une tuerie de cette sorte ; c’est la base même du vivre-ensemble qui, quand se déchaîne pareille folie, et si la réponse collective n’est pas unanime et foudroyante, vacille et se dérobe ; il n’y a pas pire atteinte à notre culture, à l’âme de notre pays, à son Histoire et, au fond, à sa grandeur que le racisme et, ce matin, l’antisémitisme. »

 Lors du Grand Journal de Canal Plus, Alain Jakubowicz (sarkozyste,Licra) et son compère Dominique Sopo, (PS, SOS Racisme) ont entonné la même chanson. Sopo a mis en cause le FN responsable selon lui  de tous les maux de notre société multiculturelle et muliticonflictuelle. Jakubowicz a expliqué avec une gravité hargneuse que « depuis quelques années le racisme s’est décomplexé ».

 Cela n’étonnera personne,  le candidat de l’internationale communiste, le bourgeois socialo-trotskyste et grand-oriental Jean-Luc Mélenchon n’a pas raté l’occasion de donner le coup de pied de l’âne en «( invitant) dans la suite de la campagne d’aucuns à mesurer mieux le poids des mots et le choix des citations » -suivez mon regard…

«L’extrême droite cherche à surfer sur la situation» a fulminé   François Bayrou aujourd’hui  sur I-télé alors que quelques heures auparavant François Hollande  glissait l’air de rien sur RMC : « C’est là qu’on voit un certain nombre d’esprits chavirés, bousculés par des thèses qui au départ n’ont l’air de rien lorsque l’on met en cause l’étranger, qui finissent par se retourner contre les Français eux-mêmes. »

 Ce procédé de sidération relayé ici par les tristes sires cités plus haut, est utilisé invariablement depuis des décennies par les dirigeants de la gauche et de la droite mondialistes, ses relais médiatiques, financiers, les cénacles, les officines et autres loges antinationales. Il vise bien sûr à frapper d’infamie et à museler toutes celles et ceux qui entendent attirer l’attention de nos compatriotes sur les conséquences de l’immigration-invasion sur notre identité, notre environnement culturel, nos valeurs, notre prospérité. Les Français jugeront…dés le 22 avril ?

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