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Un « mauvais perdant » ? Le Système UMPS !

Cacophonie à tous les étages. Au sein de ce gouvernement socialiste qui, sous la pression du lobby homosexualiste,  se livre à une pitoyable danse du ventre  -voir notre article publié hier. Le tout sous le regard catastrophé  et inquiet d’une opinion d’ores et déjà sans illusions sur les capacités du PS à tenir d’une main ferme le gouvernail dans la tempête que nous  traversons et qui risque de tout emporter. Gauche au pouvoir qui arc-boutée sur ses soutiens médiatiques, se réfugie toujours plus  avant dans le refus du réel. De manière emblématique, les faiseurs d’opinions reprennent  en boucle, à l’occasion de la dernière enquête  de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), l’argument selon lequel   il existe non pas une permanence de l’insécurité…mais un  « sentiment d’insécurité » !

 Et peu importe si au terme même des résultats de celle-ci  le total des vols et tentatives de vol déclarés  serait compris entre 4 et 4,1 millions en 2011, que  les violences physiques (hors ménage)  ne baissent pas, tandis que les agressions  contre les gendarmes et  les pompiers poursuivent leur hausse…

 Désarroi  au sein de l’Europe de Bruxelles après l’échec hier soir  des ministres des Finances de la zone euro et du FMI à s’entendre à Bruxelles sur les modalités de la reprise du soutien financier à la Grèce, gelé depuis juin. Sur BFMTV Nicolas Doze relevait que la Grèce exsangue ne pourrait bien  évidemment pas honorer ses dettes et que l’effort supplémentaire demandé aux Français correspondait aux recettes générées par un an de collecte d’impôt sur le revenu.

 Poursuite aussi du mauvais et pitoyable  vaudeville au sein de l’UMP, parti dit «  de gouvernement »,   incapable d’organiser correctement et dans les règles une élection interne !

  Jean-François Copé a qualifié ce jeudi sur Europe 1 de  «coup politique pour ne pas dire un putsch»,  les contestations formulées  hier par François Fillon sur l’élection à la tête du parti, sur fond d’accusations croisées de fraudes.

«François Fillon est un mauvais perdant qui ne s’applique pas ses propres leçons de morale. Il espérait la victoire facile que lui prédisaient les sondages et ses lieutenants ont essayé de lui faire un vote conforme à ses souhaits». «Si on remet tout à plat, je serai élu. On constatera des opérations préméditées de fraudes», prévient Jean-François Copé.

 Quelques minutes auparavant Eric Ciotti, soutien de François Fillon, expliquait sur I-Télé que François Fillon mène un «combat moral» et que, pour «sortir de la crise avec beaucoup de noblesse (sic) , il fait appel à Alain Juppé».

 Une  hypothèse Juppé, relevait l’éditorialiste Olivier Picard sur le site du Nouvel  obs,  qui pourrait ouvrir les appétits de  ce  dernier : « En position de force, Alain Juppé n’est certainement pas dupe du jeu qu’on voudrait lui faire jouer. François Fillon et ses amis ont bien insisté sur le terme provisoire de sa mission de médiation (…). Qui croira que l’orgueilleux Juppé pourrait se contenter d’être une doublure et même une doublure transitoire ? »

 Une médiation de cet ancien repris de justice –M. Juppé a été condamné  en décembre 2004 à  quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris–  que M.  Copé a totalement exclu. «Quel en serait l’objet ? On ne va pas mettre en place le candidat que le perdant veut imposer», a-t-il  lancé.

 Rappelons au passage que M. Ciotti n’est pas le mieux placé pour évoquer « le combat moral » de son champion,  lui qui en toute immoralité avait déposé en mai 2010,  avec feu  son collègue Christian Vanneste,  des propositions de loi visant à ­interdire les triangulaires  pour empêcher les candidats du  Front National de se hisser au second tour, et partant d’être élus…

 D’ailleurs, cette peur de l’UMP de ne plus se partager le pouvoir avec l’aile gauche du parti euromondialiste, trouve son pendant au PS constate Bruno Gollnisch. Un « conseiller de l’Elysée », cité hier lors du débat qui a lieu dans l’émission d’Yves Calvi  sur France 5 dans son émission C dans l’air, faisait  état de son inquiétude. Celle d’une crise  de  l’UMP qui « tire vers le bas » l’ensemble des partis du Système et qui profite directement au FN et à Marine Le Pen…

 Rappelons enfin que la posture droitière, hypocrite et opportuniste de M. Copé sur laquelle il a tenté de capitaliser pour se démarquer de son rival, n’illusionne pas les sympathisants du FN. Selon le sondage Ifop pour le JDD publié le 11 novembre 2012, à la question « Pour chacune des personnalités (de droite) suivantes, souhaitez-vous qu’elle joue un rôle important ou pas important au cours des prochaines années », les électeurs frontistes répondent OUI à 42 % pour Francois Fillon  à seulement 34% pour Jean-François Copé

 Quand cette question est posée à l’ensemble de nos compatriotes les Français hissent (hissaient ?)  M. Fillon  en tête du classement (49%),   Marine arrivant en seconde  position,  faisant jeu égal à un  point près avec Jean-Louis  Borloo mais  devance Jean-François Copé de 5 points- respectivement 37% contre 32%.

Selon  le résultat du sondage CSA pour BFMTV, réalisé après l’élection à l’UMP et publié aujourd’hui  François Fillon  est considéré comme le meilleur candidat (23%) pour représenter l’UMP à l’élection présidentielle en 2017, suivi de près par Nicolas Sarkozy (20%), malgré ses soucis judiciaires. Tous deux devancent nettement Jean-François Copé cité par seulement 9% des personnes sondées. Mais pour 26% des sondés,  aucune de ces trois personnalités proposées ne serait le meilleur candidat pour l’UMP et 22% ne se prononcent pas.

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