Après « Le Manifeste des 343 salopes » en 1971, dans lequel 343 femmes parlaient de leur avortement, l’IVG n’ayant pas encore été légalisée en France, Le Nouvel Obs estime poursuivre sa mission émancipatrice en publiant cette semaine, sous l’égide de la militante d’extrême gauche Clémentine Autain, un Manifeste pour briser les tabous du viol.
« Je déclare avoir été violée », tel est le nom de la campagne lancée à la manière d’une pétition –signée pour l’instant par 313 femmes– par ce magazine pour aider les femmes victimes de violences sexuelles à sortir de leur silence. Selon les termes mêmes de cette campagne, une femme sur 10 aurait été ou sera victime d’un viol. Une affirmation dont le chiffrage ne fait pas l’unanimité.
Nous pouvons déjà contester le caractère judicieux du parallèle opéré par le Nouvel, Obs entre cette lutte contre le viol et la promotion de l’IVG, qui est aussi une « violence faite aux femmes », psychique et physique, une « atteinte odieuse à l’intégrité d’êtres humains ».
Une loi Veil rappelons-le, qui s’est avérée totalement incapable au fil des ans, de réduire le nombre d’avortement (environ 200 000 par an depuis 1975), ce qui était à l’origine l’objectif annoncé.
Au moment de la discussion autour de la notion de « viol conjugal », Bruno Gollnisch avait publié sur son blog un billet d’humeur pointant les arrière-pensées idéologiques à l’œuvre, « les modes intellectuelles et (im)morales ».
« Haro sur le mâle surtout s’il est occidental, et, pire encore, tenant de quelque élément de tradition politique, patriotique ou religieuse ! (…) Quiconque ne va pas dans le sens de ce courant dominant s’expose, comme votre serviteur, à se voir coller les pires étiquettes : hétérosexuel, macho, et même : réactionnaire ! Nous ne sommes pas nombreux à affronter fièrement de tels opprobres ! »
« L’action des lobbies féministes notait-il encore, constitue l’un de ces courants contre lequel il est téméraire de s’inscrire. Un courant pour lequel est bon tout ce qui concourt à discréditer l’image de ce que Mme Lauvergeon, présidente d’AREVA, appelait le mâle blanc. »
Un violeur est animé d’une irrépressible pulsion de prédation qui relève soit d’un dérangement d’ordre mental, soit, « plus banalement », d’un effacement des repères moraux les plus élémentaires, la femme étant considérée comme un simple objet de plaisir, de consommation. Cette perte de repères est largement due à l’écroulement d’un ordre ancien auquel les amis politiques de Mme Autain et consorts ont beaucoup travaillé.
Cette image dégradée de la femme est aujourd’hui véhiculée par l’explosion de la pornographie, les clips de rap inspirés du gangsta rap des ghettos américains et même pour une large part, par la publicité que l’on retrouve… dans les magazines féminin(istes).
Le choc des cultures engendré par « les joies » de l’immigration planétaire, le multiculturalisme de nos sociétés, encouragé lui aussi par tou(te)s les progressistes, n’est pas non plus sans conséquence sur la sécurité des femme; même si bien entendu les violeurs ou les auteurs de violences se retrouvent dans toutes les couches sociales, tous les groupes ethniques et/ou religieux.
L’affaire des viols commis par des bandes d’immigrés pakistanais contre des anglaises de souche, notamment dans la ville de Rochdale, continue de défrayer la chronique en Grande-Bretagne.
Les victimes étaient le plus souvent de très jeunes adolescentes, avec des parents démissionnaires qui les laissaient sortir seules la nuit, issues de familles pauvres, recomposées, décrites souvent comme « fragiles » … Dans un article publié sur son site le 19 novembre- « L’affaire de Rochdale et son équation raciale »-, Le Monde, sous la plume de Benoît Vitkine, expose assez crûment la réalité.
« Lors du procès, qui se tient en mai 2012 à Liverpool, cinq victimes témoignent, sur les 47 identifiées par la police. L’une raconte avoir été violée par vingt hommes la même nuit. Une autre décrit une soirée passée à vomir sur un canapé pendant que deux hommes abusent d’elle. »
« Une autre raconte encore, 13 ans au moment des faits, que les viols ne cessèrent que lorsqu’elle tomba enceinte d’Adil Khan, 42 ans. Neuf hommes sont condamnés, pour les faits de viol, agressions sexuelles ou conspiration commis entre 2007 et 2009, à des peines allant de quatre à dix-neuf ans de prison pour Shabir Ahmed, considéré comme le chef du groupe. »
Pendant le procès un accusé dira : « Vous, les Blancs, vous entraînez vos filles à boire et à faire du sexe. Quand elles nous arrivent, elles sont parfaitement entraînées. »
« A l’exception d’un demandeur d’asile afghan, tous sont d’origine pakistanaise. Toutes les filles sont blanches. L’équation est aussi froide et simple qu’explosive, dans un Royaume-Uni en proie au doute sur son modèle multiculturel ».
« Dans les semaines suivant le procès rappelle Benoit Vitkine, les médias égrènent les noms de villes où des gangs similaires à celui de Rochdale sont démantelés : Nelson, Oxford, Telford, High Wycombe… Et, fin octobre, c’est à nouveau à Rochdale qu’un groupe de neuf hommes est appréhendé. Chaque fois, les violeurs sont en grande majorité d’origine pakistanaise. »
« Les micros se tendent vers les associations ou les chercheurs spécialisés dans la lutte contre les abus sexuels. Selon leurs conclusions, entre 46 % et 83 % des hommes impliqués dans ce type précis d’affaires – des viols commis en bande par des hommes qui amadouent leurs jeunes victimes en milieu ouvert – sont d’origine pakistanaise (les statistiques ethniques sont autorisées en Grande-Bretagne). »
Cet article relate aussi les conséquences de la peur des « blancs », des acteurs du Système d’être pris à partie par le lobby immigrationniste: « entre 2004 et 2010, 127 alertes ont été émises sur des cas d’abus sexuels sur mineurs, bon nombre concernant le groupe de Shabir Ahmed, sans qu’aucune mesure soit prise. A plusieurs reprises, les deux institutions ont estimé que des jeunes filles âgées de 12 à 17 ans faisaient leurs propres choix de vie. »
En effet, « pour Ann Cryer, ancienne députée de Keighley, une circonscription voisine, aucun doute n’est permis : police et services sociaux étaient pétrifiés à l’idée d’être accusés de racisme. Le ministre de la famille de l’époque, Tim Loughton, reconnaît que le politiquement correct et les susceptibilités raciales ont constitué un problème (…). »
« Un employé de la mairie s’interroge. Anonymement. Où est la limite du racisme ? Les agresseurs voyaient ces filles comme du « déchet blanc », c’est indéniablement raciste. Mais les services sociaux, des gens bien blancs, ne les ont pas mieux considérées. »
« A quelques rues de là, dans sa permanence, Simon Danczuk, député travailliste de Rochdale qui a été l’un des premiers à parler publiquement d’un facteur racial, juge tout aussi déterminant ce qu’il appelle le facteur social: Les responsables des services sociaux ont pu imaginer que ces filles de même pas 15 ans se prostituaient, alors qu’ils en auraient été incapables à propos de leurs propres enfants… »
En réalité relève Bruno Gollnisch, Outre-manche comme en France, qui sont les plus coupables? ses immigrés là, victimes eux aussi à leur manière du traumatisme du déracinement, de la confrontation brutale avec notre «modèle » de société, de l’effacement des repères dans lesquels ils ont été élevés, (devenus ?) plein de haines et de mépris pour nos sociétés occidentales ? Ou un Système décadent, souvent amoral, qui favorise cette babélisation, les drames et les violences qu’elle engendre mécaniquement ? Le Front National a répondu depuis longtemps à cette question.