Une Révolution française qui fut aussi un drame pour notre pays avec sa fureur destructrice entraînant la perte de joyaux inestimables de notre patrimoine, les meurtres, les exécutions de masse de 90 000 Français dont des milliers de prêtres, une immense majorité d’ouvriers et d’artisans qui ont été guillotinés.
Sans oublier bien sûr les 160 000 à 200 000 victimes civiles de l’épuration ethnique des Colonnes infernales républicaines, paysans vendéens et bretons , hommes, femmes et enfants exterminés. Comme le proclamait fièrement à l’époque le bourreau du peuple vendéen, le général Westermann : « il n’y a plus de Vendée, elle est morte sous notre sabre, libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer ».
Marion Maréchal-Le Pen, qui fait pleinement honneur au mandat que lui ont confié ses électeurs, et au nom d’un Devoir de Mémoire bien légitime, même s’il est hélas trop souvent mis à toutes les (mauvaises) sauces, a d’ailleurs cosigné une proposition de loi demandant « la reconnaissance du génocide vendéen de 1793-1794 ». Celle-ci a été déposée par le chef de file de la Droite populaire Lionnel Luca et a été enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale mercredi.
Plusieurs députés ont également cosigné ce texte. Non seulement Véronique Besse et Yannick Moreau, députés « non-inscrits » de droite, élus du département de Vendée, mais aussi les UMP Dominique Tian, Alain Leboeuf , Philippe Vitel et l’ancien secrétaire d’Etat aux Anciens combattants puis à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, Alain Marleix.
En février 2008, Marguerite Lussaud, candidate FN dans le canton de Bourgneuf dans le pays de Retz, avait souhaité que « la mémoire des enfants victimes du génocide vendéen de 1793-1794 soit honorée de la même manière dans les écoles des territoires concernés ». « La République doit désormais reconnaître ses crimes, elle qui n’est jamais en retrait pour reconnaître ceux des autres (shoah, génocide arménien, etc.) ». Les victimes de cette terrible guerre civile doivent être « réhabilitées, réintégrées dans la mémoire nationale » affirmait-elle.
Son vœu fut alors méprisé par les élus et les exécutifs de « droite ». Bruno Gollnisch le relevait lors d’un colloque de l’AEMN au Japon en 2010, les indignations des défenseurs des droits de l’homme et autres humanistes républicains sont souvent à géométrie variable : « Il y a les bons et les mauvais criminels de guerre».
« Les bons criminels de guerre, ceux-là qui sont pardonnés, sont les vainqueurs. C’est ceux qui ont bombardé et fait éclater sous des chaleurs de trois mille degrés les femmes, les vieillards, les enfants, de Hiroshima, de Nagasaki, de Dresde ou d’ailleurs. Ca, ce sont les bons. Et puis il y a les mauvais, qui sont dans le camp des vaincus. »
Le Front National lui, se situe résolument dans le camp de la liberté et de la vérité. Dans tous les domaines.