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On ne les suivra pas!

impasseNotre pays compte 8 millions de pauvres, des millions de mal logés  et de chômeurs de longue durée, l’immigration se poursuit   à un rythme aussi effrayant que celui de la  désindustrialisation  –voir ces derniers jours  le cas emblématique de l’usine Goodyear à Amiens, devant laquelle M. Hollande avait  paradé, les promesses à la bouche, pendant sa campagne présidentielle- mais les élus socialistes  et UMP  dans les assemblées continuent de considérer l’argent de contribuables comme un puits sans fond. Argent dont les Français seraient trop abreuvés si l’on en croit d’ailleurs Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, qui dans un entretien  publié vendredi dernier sur le site du   Huffington Post, recommande  d’abaisser tous les salaires d’un tiers pour redresser l’économie française victime de la  crise financière de  la zone euro.

Bruno Gollnisch l’a souligné hier lors d’une session du Conseil régional Rhône-Alpes ( voir le communiqué publié sur ce blog ), le FN clamera toujours haut et fort  opposition résolue à la   politique de gribouille des exécutifs socialo-écolo-communistes .  Frontistes  Rhône-alpins qui font consciencieusement   leur travail d’élus et d’opposants aux mensonges du système.  Notamment le secrétaire départemental  Christophe Boudot qui a livré  mardi à  la Fédération UMP du Rhône quelques pains au chocolat  à remettre directement à  Jean-François Copé en déplacement à Lyon  pour présider un meeting électoral… (www.fnra.fr) .

Un Conseil Régional de Rhône-Alpes a relevé Bruno, où « la Gauche socialo-écolo-communiste subventionne grassement des sites informatiques classés comme pornographiques ou incitant à  montrer son cul  (sic).Tout cela sous prétexte de culture…Mais quand une élue Front National leur lit en séance les paroles des auteurs qu’ils subventionnent les Tartuffe en sont choqués ! »  En l’occurrence l’élue FN Liliane Boury qui est intervenue pour dénoncer de prime abord  le soutien quasi unanime des partis dits de gouvernement  aux « gesticulations obscènes et sacrilèges » du célèbre groupe de prostituées, « les Pussy Riot ». Mais aussi plus spécialement ici  le  financement  par l’exécutif régional d’un site de téléchargement musical subventionné  sur lequel figure  des  chansons  dont Mme Boury a cité  les paroles « dégueulasses. »

Pour justifier ce financement, l’élu écolo-gauchiste  Olivier Longeon a lu un passage de Gargantua citant le fameux torchecul de Rabelais. Comparer Rabelais aux « compositeurs »  sans talents subventionnés ici, en dit long sur la confusion mentale, pour rester poli, qui règne au sein du microcosme.

Incapable de se démarquer de la fuite en avant euromondialiste de ses prédécesseurs, le  gouvernement socialiste multiplie les mauvaises diversions qui, pour  accessoires et contingentes qu’elles puissent apparaître aux yeux de nos compatriotes confrontés aux difficultés quotidiennes,  n’en sont pas moins  problématiques et nocives.

Nous le voyons bien sûr avec les discussions autour du projet de loi   sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe, mauvais feuilleton qui lasse déjà les Français.  Selon un sondage Yougov pour le Huffington Post publié mercredi,  72% des sondés  estiment que « le débat » a « trop duré ». Et si  59% des personnes interrogées  seraient  favorables  au  mariage homosexuel  , 54%  se disent opposés à l’adoption (40 % y sont favorables) …sachant que ladite adoption  sera automatiquement  reconnue si cette loi est promulguée.

Autre diversion,  dont le ressort idéologique visant à satisfaire un certain nombre d’officines  n’échappe là aussi à personne,    l’Élysée envisagerait une réforme constitutionnelle, avant l’été, dans laquelle la suppression du mot « race » serait effective. Bref, persuader les Français, au nom paradoxalement de l’antiracisme, que les races n’existent pas … Le mot figure dans l’article 1er de la Constitution, qui stipule: « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

 François Hollande avait pris cet engagement lors de sa campagne en mars 2012, faisant sien un vœu ancien des communistes.  « Si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre écrivions nous alors,  ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche. La prochaine étape consisterait logiquement à éradiquer le mot race du dictionnaire mais également le mot  origine , par trop discriminant»…

Marine Le Pen comme Bruno Gollnisch l’ont affirmé,  « la proposition de M. Hollande est absurde. S’il n’y a plus de races, il n’y a plus de racisme alors ? Il ne suffit pas de supprimer un mot et comme cela, cela n’existe plus. Cela s’appelle de l’utopie… »

Utopie, dangereuse comme souvent,  autre nom pour qualifier plus généralement  l’ensemble de la politique du parti sociétaliste à la sauce hollandaise.

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