Bruno Gollnisch l’a souligné hier lors d’une session du Conseil régional Rhône-Alpes ( voir le communiqué publié sur ce blog ), le FN clamera toujours haut et fort opposition résolue à la politique de gribouille des exécutifs socialo-écolo-communistes . Frontistes Rhône-alpins qui font consciencieusement leur travail d’élus et d’opposants aux mensonges du système. Notamment le secrétaire départemental Christophe Boudot qui a livré mardi à la Fédération UMP du Rhône quelques pains au chocolat à remettre directement à Jean-François Copé en déplacement à Lyon pour présider un meeting électoral… (www.fnra.fr) .
Un Conseil Régional de Rhône-Alpes a relevé Bruno, où « la Gauche socialo-écolo-communiste subventionne grassement des sites informatiques classés comme pornographiques ou incitant à montrer son cul (sic).Tout cela sous prétexte de culture…Mais quand une élue Front National leur lit en séance les paroles des auteurs qu’ils subventionnent les Tartuffe en sont choqués ! » En l’occurrence l’élue FN Liliane Boury qui est intervenue pour dénoncer de prime abord le soutien quasi unanime des partis dits de gouvernement aux « gesticulations obscènes et sacrilèges » du célèbre groupe de prostituées, « les Pussy Riot ». Mais aussi plus spécialement ici le financement par l’exécutif régional d’un site de téléchargement musical subventionné sur lequel figure des chansons dont Mme Boury a cité les paroles « dégueulasses. »
Pour justifier ce financement, l’élu écolo-gauchiste Olivier Longeon a lu un passage de Gargantua citant le fameux torchecul de Rabelais. Comparer Rabelais aux « compositeurs » sans talents subventionnés ici, en dit long sur la confusion mentale, pour rester poli, qui règne au sein du microcosme.
Incapable de se démarquer de la fuite en avant euromondialiste de ses prédécesseurs, le gouvernement socialiste multiplie les mauvaises diversions qui, pour accessoires et contingentes qu’elles puissent apparaître aux yeux de nos compatriotes confrontés aux difficultés quotidiennes, n’en sont pas moins problématiques et nocives.
Nous le voyons bien sûr avec les discussions autour du projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe, mauvais feuilleton qui lasse déjà les Français. Selon un sondage Yougov pour le Huffington Post publié mercredi, 72% des sondés estiment que « le débat » a « trop duré ». Et si 59% des personnes interrogées seraient favorables au mariage homosexuel , 54% se disent opposés à l’adoption (40 % y sont favorables) …sachant que ladite adoption sera automatiquement reconnue si cette loi est promulguée.
Autre diversion, dont le ressort idéologique visant à satisfaire un certain nombre d’officines n’échappe là aussi à personne, l’Élysée envisagerait une réforme constitutionnelle, avant l’été, dans laquelle la suppression du mot « race » serait effective. Bref, persuader les Français, au nom paradoxalement de l’antiracisme, que les races n’existent pas … Le mot figure dans l’article 1er de la Constitution, qui stipule: « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».
François Hollande avait pris cet engagement lors de sa campagne en mars 2012, faisant sien un vœu ancien des communistes. « Si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre écrivions nous alors, ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche. La prochaine étape consisterait logiquement à éradiquer le mot race du dictionnaire mais également le mot origine , par trop discriminant»…
Marine Le Pen comme Bruno Gollnisch l’ont affirmé, « la proposition de M. Hollande est absurde. S’il n’y a plus de races, il n’y a plus de racisme alors ? Il ne suffit pas de supprimer un mot et comme cela, cela n’existe plus. Cela s’appelle de l’utopie… »
Utopie, dangereuse comme souvent, autre nom pour qualifier plus généralement l’ensemble de la politique du parti sociétaliste à la sauce hollandaise.