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L’école à l’image de la France…

tableau_ecoleLe FN une nouvelle fois avait vu juste. D’abord en dénonçant dés l’origine les conséquences néfastes de l’ultra libre échangisme des euromondialistes bruxellois, qui permet aux mafias les plus diverses de prospérer, notamment dans le domaine alimentaire. Bruno Gollnisch a pointé comme tout le monde le cas emblématique des lasagnes du groupe suédois Findus, étiquetées comme étant au bœuf mais, au terme d’un incroyable périple transfrontalier, contenant de la viande de cheval en provenance de Roumanie. Et cette découverte qui doit tout au hasard d’un contrôle, n’est bien sûr que la pointe émergé de l’iceberg. Nous pourrions multiplier les exemples d’étiquetages mensongers, des produits élaborés à base de matières premières que nous produisons mais importées des contrées les plus exotiques et n’offrant pas toujours les meilleures garanties de qualité, d’AOC bidons ou détournées…

Dans un tout autre domaine, relevons encore que comme Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a affirmé ces dernières heures dans un entretien accordé à la télévision russe qu’ « Au Mali, la France lutte contre ceux qu’elle avait armés en Libye contre le régime de Kadhafi en violant l’embargo du Conseil de sécurité de l’ONU. »

Les mêmes groupes djihadistes luttent en Syrie contre le régime du président Bachar el-Assad, a-t-il souligné, groupes eux aussi financés par nos « amis» du Qatar ajouterons nous. M. Lavrov a pointé « l’incapacité (des) partenaires(de la Russie, NDLR) d’arrêter de fixer un point sur la carte et d’avoir une vue d’ensemble sur la région. »

Une vue d’ensemble qui manque aussi cruellement à ce gouvernement dans sa volonté de réforme de l’éducation, politique de gribouille compensée il est vrai par un activisme idéologique qui lui ne doit rien au hasard.

Activisme que l’on voit à l’œuvre dans la démarche franchement pathétique, qui en dit long sur le degré de perversité intellectuelle de certains socialistes, qui est celle du député PS de Paris, Sandrine Mazetier.

Mme Mazetier a annoncé avoir saisi le gouvernement pour faire… débaptiser l’école maternelle, « qui renvoie trop à l’image de la seule mère » ! « Changer le nom en petite école ou première école, c’est neutraliser d’une certaine manière la charge affective maternante du mot maternelle. » Là aussi la haine de l’altérité, des différences sexuelles, incite le PS a éradiquer les termes qui sont des obstacles à l’avènement d’une société de genre.

Si M. Peillon a gardé un silence prudent sur le voeu de sa camarade socialiste, il sait en tout cas qu’être un ministre de gauche ne vaccine pas contre la grève : aujourd’hui de nombreux enseignants du premier degré ne prendront pas le chemin de l’école pour exiger une « réforme des rythmes scolaires réussie pour tous. »

Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp, syndicat très ancré à gauche et que l’on a vu à la manœuvre lors de la dernière élection présidentielle pour relayer les mots d’ordre anti FN, s’élève contre la réforme portée par Vincent Peillon .

Au motif que celle-ci « ne sera réussie que dans les communes où l’on aura l’argent et l’ingénierie éducative adéquate. Elles seules auront les moyens financiers de proposer des activités sportives et artistiques intéressantes. Par ailleurs, rien dans le décret sur les rythmes ne garantit que tous les enfants bénéficieront d’activités périscolaires gratuites. »

L’Association des maires de France (AMF) par la voix de Pierre-Alain Roiron, son vice-président chargé de l’éducation, note pareillement que «certaines communes disposent d’intervenants municipaux, d’autres pas. Dans ce contexte, plusieurs d’entre elles ne pourront proposer que de la garderie scolaire aux élèves»

Les difficultés financières se heurtent donc au souhait d’éveiller les enfants dés leur plus jeune âge en les soustrayant à leur environnement familial. L’idéologue Peillon étant de ceux qui estiment que l’école de la République ne doit pas se contenter d’instruire les enfants mais bel et bien de les éduquer en lieu et place des parents…Dans son texte évoquant la « refondation » de l’enseignement, il affirme que «l’école assure conjointement avec la famille l’éducation morale et civique ».

Le ministre l’a répété à de nombreuses reprises, l’introduction d’un cours de « morale laïque » dans les programmes et l’ouverture de l’école aux enfants des l’âge de deux ans, participe de sa vision républicaine qui consiste à distiller les valeurs du socialisme et de la société ouverte, auxquels des parents un peu réacs pourraient s‘opposer. Bref l’autorité parentale doit être battue en brèche, au même titre que la famille traditionnelle doit être définitivement mise au rayon des vieilleries dépassées …

Nous le notions en octobre dernier, François Hollande avait annoncé que la scolarisation des enfants de moins de 3 ans serait relancée en priorité dans les zones à forte densité d’immigration, baptisées en novlangue, « territoires en difficulté », afin de réduire les inégalités sociales et culturelles entre les élèves issus de « milieux défavorisés » et les autres.

Le Bulletin d‘André Noël, rappelait de son côté que M. Peillon a clairement affiché la couleur dans deux ouvrages. On peut lire, sous sa plume « que la vraie laïcité à la française, ce n’est pas la neutralité religieuse mais l’instauration d’une nouvelle religion : C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ( dans son ouvrage intitulé La Révolution française n’est pas terminée). Mais comment y arriver ? « A l’école donc de dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines et de l’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est ainsi seulement que la laïcité deviendra la religion de toutes les religions, de toutes les confessions, la religion universelle (dans le livre Une religion pour la République: la Foi laïque de Ferdinand Buisson). Peillon ne fait rien d’autre que de mettre en œuvre ce scandaleux programme. »

Dans la logique qui est la sienne, rien d’étonnant à ce qu’il ait aussi affirmé dernièrement qu’il était normal de faire la promotion du « mariage gay » dans les établissements publics, au nom de la de la lutte contre l’homophobie… mais qu’il est interdit d’en parler dans les établissements catholiques, parce que cela favoriserait l’homophobie !

Mais les Français seraient en droit d’attendre de M. Peillon qu’il délaisse ses mauvaises obsessions humanistes et qu’il se montre moins pusillanime, verbeux et creux qu’un Luc Chatel. Au moins à l’époque de Jules Ferry les petits Français savaient lire et écrire!

Car la chute du niveau scolaire en France ne cesse de progresser, un constat alarmant pointé par Bruno Gollnisch. En décembre 2010 nous avions évoqué l’ enquête Pisa qui mesure le niveau scolaire atteint par les jeunes de 15 ans des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). Un indicateur plutôt fiable de la constante dégringolade de notre nation, de sa tiers-mondisation grandissante.

Ladite enquête plaçait la France très péniblement à peine dans la moyenne, au 22e rang (sur 65) en lecture et en mathématiques, au 27e en science et atteignait une moyenne inférieure à celle des pays de l’OCDE…Rappelons que le budget de l’Education nationale est le premier budget de l’Etat…

Polemia précisait en décembre dernier que «L’enquête sur le niveau d’orthographe en CM2 montre qu’en 2007 la proportion d’élèves faisant plus de 15 fautes atteint 46% contre 26% en 1987 (Le Monde du 4 mai 2012). L’enquête INSEE de 2011 montre aussi qu’une personne sur six a des « difficultés à l’écrit » et que la part des jeunes de 30/34 ans – c’est-à-dire ceux qui sont sortis du système éducatif – ne cesse d’augmenter dans ce total. Et les performances en calcul diminuent aussi (Les Échos du 18 novembre 2012).».

.« Quant au classement, dit de Shanghai, des universités, si 20 françaises se classent dans le « Top 500 », celui-ci comprend par contre 150 établissements américains, 42 chinois, 38 britanniques et 37 allemands. Au surplus, la première française (Paris Sud) n’arrive qu’en 37e rang et celui des autres décline (LePoint.fr du 14 août 2012).».

Il y a deux ans, un blogueur du site de Marianne relevait à ce sujet : « il y a ce que PISA se garde bien ou, en tout cas, oublie de dire : les pays les plus en difficulté, en dépit des moyens qu’ils allouent, comme l’Allemagne ou la France, ou encore l’Angleterre sont aussi des pays de très forte immigration ».

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