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Quelques enseignements sur un 26 mai

manif pour tousAlors qu’à Cannes, où se sont pavanés les délicats DSK et Roman Polanski , le jury du Festival   présidé par Steven Spielberg s’apprêtait  à décerner sa palme d’or  au film porno lesbien mettant en scène une mineure, « La vie d’Adèle”, du réalisateur Abdelatif Khechiche, ce 26 mai a vu de nouveau une extraordinaire mobilisation des  familles françaises. Ce sursaut, cette Résistance  du Pays Réel  autour de la défense des valeurs traditionnelles et des enfants face à la décadence a pris le Système de court. 

Linquiétude de l’Etat PS se mesure à la grosseur de ses mensonges.  Mensonge sur le chiffre de la participation tout d’abord,  bien plus proche du million avancé par les organisateurs que des 150 000  annoncé par la préfecture de police.  En 2008 rappelait fort opportunément le Salon beige, pour la venue de Benoît XVI, la Préfecture de Police (PP)  estimait les participants présents sur cette même place des   Invalides  à 260 000. Hier celle-ci était toute aussi remplie, sachant que bon nombre de manifestants n’ont pas pu accéder aux Invalides et que l’avenue de Breteuil  était pleine.

Mensonge sur les risques encourus par les manifestants. Pour tenter de casser la dynamique de cette mobilisation, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait évoqué la veille une dangereuse radicalisation », le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait déconseillé aux familles avec enfants de participer aux cortèges.

Dans les faits les violences ont été très très limitées et sont intervenues tardivement après le départ des familles. Parmi les 400 personnes arrêtées par la police, notamment dans l’après-midi à titre préventif  avant  même tout débordement, se trouvent aussi de pacifiques veilleurs. Pour preuve, dans une manifestation de cette ampleur seulement…six personnes (!) ont été légèrement blessées: quatre policiers, un photographe de l’AFP et un manifestant.

Pareillement  les glapissements des humanistes n’avaient pas lieu d’être après le sympathique  rassemblement impromptu  de protestation organisé vendredi soir par 150 militants du  « Printemps français« , en présence de  sa porte-parole   Béatrice Bourges,  et du  « Collectif des avocats contre la répression policière et idéologique« ,  dont Me Frédéric Pichon, . Mais il est vrai que celui ci s’est tenu devant un pilier sacré  de la République universelle, antinationale et  des avancées sociétales, à savoir devant le bunker de la secte du Grand Orient,  rue Cadet.

Dans la même veine,  l’opération potache de « Génération identitaire »   consistant à déployer hier  une banderole « Hollande démission » sur une terrasse du  siège du PS rue de Solferino n’est pas comme l’ a dit ce pauvre Harlem Désir une « attaque  contre la démocratie ». Tout au plus le coup de gueule de jeunes Français dont  les convictions et les valeurs  sont méprisées et bafouées par un chef de l’Etat droit dans ses bottes…de plomb.

A cette aune, M. Valls  se conduit comme un petit propagandiste socialiste et ne se hausse pas à la hauteur de sa fonction quand il dénonce gravement les violences causées par l’extrême droite   comme si celles-ci mettaient Paris à feu et à sang . Ce qu’a fait aussi le caricatural porte-parole du PS, David Assouline, condamnant  « avec la plus grande fermeté les violences des extrémistes de droite qui après s’en être pris à notre parti s’en sont pris à la presse » (sic).

Quant au porte-parole de la  Préfecture de Police il a  a aussi grossi le trait  (sur ordre?)  en évoquant comme MM. Désir, Assouline, Valls et consorts des « débordements graves. »

Débordements graves?  Extrémistes? Ces messieurs,  constate Bruno Gollnisch, avaient employé un langage  beaucoup plus neutre, apaisant et hypocrite  pour qualifier les exactions des jeunes issus de la diversité  lors les émeutes qui ont suivi la grande fête parisienne du Qatar-PSG le 13 mai,  qui s’était soldée par des dizaines de blessés et des dégâts très importants.

Voitures incendiées, bus attaqués, touristes et passants  agressés et dévalisés, mobilier urbain saccagé, magasins pillés, devantures de brasserie détruites, les bandes ethniques s’en étaient données à cœur joie , et les forces de l’ordre, respectant  les consignes,  n’avaient procédé qu’à une toute petite poignée d’interpellations pour ne pas stigmatiser et provoquer  les « jeunes des quartiers »…

Depuis huit mois qu’ont  débuté les manifestations contre le mariage et l’adoption pour les couples  homosexuels qui ont rassemblé des millions de personnes,  pas une seule voiture n’a été brûlée ou un abribus dégradé..

Le mensonge le plus énorme  est encore celui d’une UMP divisée  sur l’opportunité même d’abroger la loi Taubira,  déchirée , traversée par des lobbies antagonistes  mais qui a tenté de bout  en bout de récupérer cette révolte du peuple de droite.

 Pourtant, comme le  rappelait dernièrement  Bruno Gollnisch, « au cours de mes 25 années de combat comme parlementaire et élu régional contre les politiques de désagrégation morale, qu’elles viennent de la vraie gauche ou de la fausse droite – théorie du Gender, promotion du LGBT, euthanasie, etc.- je n’ai pas le souvenir d’avoir vu les pontes de l’UMP à mes côtés dans ces combats. Et cela continue chaque mois à Strasbourg et à Bruxelles. En revanche, j’ai des souvenirs très précis et très nombreux de l’action délétère des élus et ministres RPR/UDF, ou, aujourd’hui, UMP… ».

Puisse aujourd’hui  les manifestants qui ont compris,  qui ressentent  que  la famille traditionnelle est  un marqueur,  un ancrage identitaire très fort, se mobiliser pareillement, notamment dans les urnes, contre les principales  menaces qui pèsent sur l’avenir de nos enfants, de notre peuple,  de notre pays. En tout premier lieu la submersion migratoire et  l’euromondialisme  de  l’UMPS  qui la promeut et livre  notre pays à tous les assauts destructeurs de la mondialisation  sans frein.

 

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