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C’est eux ou nous…

urne_voteIl est Bolivien, il  vit seul dans les Andes à plus de 4 000 mètres d’altitude, mâche des feuilles de coca: à 123 ans, selon les registres officiels de son pays, Carmelo Flores Laura serait l’homme le plus vieux du monde. Nous ne savons pas à quoi carbure la technocratie socialiste, mais leur mauvaise potion  achève de mettre notre pays à genoux et  nous ne parierons pas sur la grande longévité du PS au vu de son état général.  En pleine dissension interne, en pleine guerre Manuel Valls-Christiane Taubira au sujet de la future réforme pénale, à quelques jours d’une rentrée politique qui s’annonce particulièrement délicate et lourde de menace, le parti socialiste multiplie les bourdes et les diversions grotesques. Les éléphants s’agitent pour tenter maladroitement d’esquiver au regard des Français l’incapacité de ce gouvernement à éviter la course vers l’abîme dans laquelle nous entraîne sa  politique euromondialiste.

 Dernier débat en date qui agite l’aile gauche des partis du Système, le PS a pondu un communiqué dimanche suppliant le Parti communiste de se dissocier des « outrances » de Jean-Luc Mélenchon, accusé, crime des crimes, de vouloir taper le PS au portefeuille en «  (tentant) d’empêcher l’unité de la gauche si nécessaire face à la montée de l’extrême-droite » dans la cadre des élections municipales de l’année prochaine.

 Dans un entretien accordé au JDD, le conducator du Front de Gauche prend parti pour Mme Taubira dans la passe d’armes qui l’oppose à M. Valls, reproche à François Hollande son néosarkozysme européiste,  d’avoir « rompu avec tout ce qui était le programme de la gauche traditionnelle » et  affirme que  « Madame Le Pen est à deux doigts de gagner son pari».

 En effet assène-t-il, « non seulement, elle (Marine Le Pen, NDLR),  a séduit la plus grande partie de la droite, mais elle a aussi contaminé Manuel Valls. Or, c’est lui qui donne le ton au gouvernement. Voyez comment il a pollué une partie de l’été avec la question du voile. Les musulmans dans notre pays font l’objet d’une stigmatisation insupportable. » « Lui a décidé de manière cynique d’utiliser cette situation malsaine pour installer son personnage : un dur et violent qui chasse sur les terres de Madame Le Pen » ajoute-t-il.

 Le porte-parole du PS, David Assouline, fort de la gestion de son fond de commerce anti-extrémiste dont il s’est fait une spécialité, a répliqué que « Jean-Luc Mélenchon n’a d’ennemis qu’à gauche (…), haro sur les socialistes, avec un style et des mots qui ne fracassent rien d’autre que le débat démocratique ».

 Vieux procès en illégitimité démocratique que le PS intente systématiquement à ceux qui portent une critique de fond sur ses options politiques, l’idéologie qui l’anime ; anathèmes qui  frappent aujourd’hui un Jean-Luc Mélenchon, une  Marine Le Pen, il y a quelques jours encore un Bruno Gollnisch;  accusations  dont firent l’objet hier un  De Gaulle ou un  Jean-Marie Le Pen.

 Si M. Mélenchon est condamné pour exister à taper sur son (ex ?)allié socialiste, il risque surtout, et cela le PS ne l’ignore pas en mettant le doigt là ou ça fait mal, de fracasser un Front de Gauche au sein  duquel le Parti Communiste ne doit encore un semblant d’existence électorale  que grâce au bon vouloir du PS.

 L’absence d’accord PS-PC, notamment au second tour des élections municipales, ne ferait ni les affaires de la rue de Solferino ni celle de la place  du Colonel Fabien.  Nous touchons là aux limites des grosses colères homériques de M. Mélenchon, coincé dans son alliance avec le PC et qui n’a pas vraiment tout seul les moyens de ses ambitions…

 Quelques  militants du Parti de Gauche mélénchoniste et  du NPA  avaient pourtant choisi de dénoncer mercredi dernier, dans les mêmes termes que le ministre de l’Intérieur criant  à la « récupération », la manifestation organisée par le Front National  à  Marseille. Ils se sont rendus  sur les lieux de celle-ci de pour y scander des slogans de haine anti FN.

 Menés par Stéphane Ravier,  Conseiller régional de PACA, responsable marseillais, candidat aux municipales dans cette ville  et membre du Bureau Politique du FN,  les militants frontistes avaient tenu à protester symboliquement  « contre l’insécurité et la barbarie » devant la préfecture des Bouches-du-Rhône.

 Ils entendaient réagir au décès de Jérémie Labrousse, un étudiant de 22 ans poignardé à mort le 9 août dans la capitale phocéenne.

 « Le meurtre de Jérémie n’est pas la faute à pas de chance’ », a déclaré Stéphane Ravier qui a rappelé sa proposition de tripler les effectifs des policiers municipaux et qu’ils  soient armés.

 « Le laxisme dogmatique de la gauche n’a rien à envier à la couardise et à la veulerie de la droite ». « Aujourd’hui, on tue à Marseille à 200 mètres du commissariat central : c’est le résultat d’une longue politique de déni de la réalité » de la municipalité UMP, a relevé l’élu frontiste. Il faut envoyer « un signal fort à la crapulocratie, aux barbares qui commettent des crimes de sang », et dénoncer « l’hyperviolence pour un portable, un collier ou une voiture ».

.Deux jours après ce rassemblement, toujours à Marseille,  deux frères ont  été gravement blessés par balles et hier, c’est un jeune de 18 qui a été de nouveau poignardé au thorax dans le cours Jean-Ballard, à proximité immédiate du Vieux-Port  par trois ou quatre jeunes racailles. Ils ont ensuite  poignardé, à l’avant-bras, un infirmier  de l’hôpital de la Conception, avant de prendre la fuite, estimant que le personnel mettait trop de temps à s’occuper leurs blessures consécutives à cette rixe…

  Alors oui, réaffirme Bruno Gollnisch, ce ne sont pas les options défendues par  les laxistes de l’UMP, Valls, Taubira ou Mélenchon qui permettront de stopper la déferlement de la barbarie dans notre pays, mais bel et bien le programme global  de salut public proposé par le Front National. Cet enjeu sécuritaire devra être aussi au cœur des réflexions de nos compatriotes avant d’aller glisser leur bulletin dans l’urne l’année prochaine.

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