Les polémiques financières se sont invitées en France dans le cadre de cet hommage, notamment sur le coût du déplacement de François Hollande et de Nicolas Sarkozy (en tant qu’ancien président) en Afrique du Sud. Une facture salée dont a pris prétexte le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, pour ne pas se rendre aux funérailles de Nelson Mandela.
Le dirigeant d’extrême droite est en effet déjà sous le feu des critiques dans son pays du fait des dépenses occasionnées aux contribuables israéliens pour l’entretien de ses différentes résidences. Or le prix du voyage en RSA et de la sécurité sur place de M. Netanyahu, s’élèverait à 1,45 million d’euros.
Mais les médias de l’Etat hébreu ont surtout insisté sur le fait que l’extrême droite israélienne, quand elle fut au pouvoir, noua dans le passé des relations solides avec le régime afrikaner. Et que Benyamin Netanyahu ne souhaitait pas rendre hommage à un Mandela qui soutint de longue date les revendications des Palestiniens et critiqua vivement la « politique d’apartheid » que mènerait Israël à leur égard.
Si ce souci d’économie cache donc d’autres motivations, notons qu’en France même, la classe politicienne sait être généreuse avec les défenseurs de la démocratie et du pluralisme. Déjà financé dans le passé par le super capitaliste Lagardère, l’amendement 410, du 03 décembre 2013 de l’Assemblée nationale nous apprend ainsi que le quotidien communiste L’Humanité sera une nouvelle fois renfloué avec l’argent des contribuables.
L’Huma, le quotidien sans lecteurs déjà le plus subventionné, ne disparaîtra pas car est-il indiqué dans cet amendement, « les créances détenues sur la Société nouvelle du journal L’Humanité au titre du prêt accordé le 28 mars 2002, réaménagé en 2009 et imputé sur le compte de prêts du Trésor n° 903‑05, sont abandonnées à hauteur de 4 086 710,31 euros en capital. Les intérêts contractuels courus et échus sont également abandonnés» est-il écrit.
Bref, au motif que les débiteurs communistes ne peuvent plus payer, l’Etat abandonnerait ses créances sur le journal… comme c’est pratique ! Cette justification ne manquera pas d’interpeller nos compatriotes, les entrepreneurs, commerçants, artisans qui croulent sous les charges et les impôts et n’ont jamais droit à aucune mansuétude…
Un internaute nous faisait part de cette étude de l’Institut Coppet qui rappelle qu’à la fin de l’Ancien Régime, les Français travaillaient 18 jours par an pour financer les dépenses de l’État, alors qu’aujourd’hui, un salarié travaille du 1er janvier au 26 juillet pour l’État. La formule désignant naguère le calamiteux système communiste constate Bruno Gollnisch, s’applique de plus en plus à notre Etat socialo-européiste confiscatoire: « passe moi ta montre je te donnerai l’heure ».
L’historien Nicolas Delalande (auteur du livre Les Batailles de l’impôt) rappelait récemment qu’autour de 1900, le taux d’imposition représentait environ 10 % de la richesse nationale, aujourd’hui, « le niveau des prélèvements se maintient entre 42 % et 46 % du PIB ».
Or, souligne t-il, le consentement à l’impôt vient d’un pacte entre le citoyen-contribuable et l’Etat pour que celui-ci assure trois fonctions régaliennes fondamentales, indispensables: l’État protège l’intégrité du territoire protégé par des frontières ; l’État bat monnaie (garantissant l’indépendance de la nation), l’État rend la justice (impartiale, au nom et dans l’intérêt du peuple français).Pourtant, aujourd’hui, «l’État a ouvert les frontières, l’État ne bat plus monnaie, et l’État rend une justice politique servant des lobbies et/ou des idéologies contre le peuple».
Voilà la conséquence directe de la soumission de notre classe politicienne à l’idéologie euromondialiste affirme Bruno Gollnisch. Français qui ne fêteront pas demain constate-t-il encore, le vingtième anniversaire (11 décembre 1993) de l’adoption par les douze pays alors membres de l’UE du Livre Blanc de Jacques Delors, qui devait relancer la croissance et lutter contre le chômage en Europe.
Nous en voyons les résultats dans notre pays : plus de trois millions de chômeurs, huit millions de pauvres, nos industries détruites sur l’autel de la mondialisation et de l’ultra libre échangisme sans frontières ni protections, une croissance en berne, une balance commerciale durablement plombée, 2 000 milliards d’euros de dettes publiques…
Face aux mensonges, à l’autisme de l’UMPS, à l’incapacité des partis euromondialistes à changer de logiciel, le FN représente une alternative sérieuse dont les Français doivent se saisir dés 2014. Il est encore temps.