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Les chiens aboient, la caravane passe

la liberté guidant le peuple gros planMarine Le Pen l’annonçait hier dans une  conférence de presse  tenue à Nanterre, Jean-Claude Dreistadt, la tête de la liste FN à  L’Hôpital (Moselle)  qui a obtenu 23,98% le 23 mars,  mènera la nouvelle liste pour le second tour qui est le fruit de la fusion avec celle du  candidat divers droite Jean-Marcel  Labach (18, 18% des voix). L’opposition nationale  apportera aussi  le  soutien qui lui a été demandé par Philippe Geoffroy à Sevran  (Seine-Saint-Denis), à la tête d’une liste   divers droite  arrivée en troisième position au premier tour avec 13,48% des voix.  Autre cas d’une union pour faire barrage au socialo-communisme, Dominique Joly, candidat FN à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), en troisième position avec 26,05% face à la candidate communiste Sylvie Altman arrivée en tête (38, 88%), fusionnera avec le  candidat divers droite, Philippe Gaudin (31,80%). Celui-ci bénéficiait jusqu’alors  du soutien de l’UMP, de  l’UDI et de  Debout la République. Jean-François Copé a rappelé que les membres de l’UMP qui ne respecteraient pas les  oukases en apportant  leur soutien aux listes patriotiques engagées contre la gauche et l’extrême gauche, seraient immédiatement exclus.    

 Les médias français et internationaux continuent de commenter longuement ce matin cette déroute de la gauche et surtout cette très nette  ascension électorale du FN. C’est à souligner, les tentatives d’explication rationnelles des résultats de ce premier tour l’emportent sur les procès en sorcellerie   et autres mauvais fantasmes à l’endroit du FN.

 Bien sûr il existe de notables exceptions. Les piliers de la  gauche bobo-mondialiste  bien-pensante, réitèrent leurs psittacismes  creux,  leurs pitoyables mantras antifascistes. Libération, quotidien en chute libre (77 000 ventes quotidiennes….officiellement) ou les commissaires politiques déguisés en clowns  de Canal plus (   300 000 abonnés perdus en un an !) y vont toujours de  leurs petits crachats habituels sur ces mauvais Français qui votent FN.

 Péquenots frontistes qui ne sauraient avoir droit aux lumières culturelles  a énoncé le délicat Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon. Lundi sur France Info, celui-ci  a déclaré qu’ « (il ne se voyait pas  travailler)  avec une mairie Front National. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution. Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le Festival pourrait vivre, défendre ses idées, qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le Festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front National, ça me semble inimaginable. »

 Marine n’a pas manqué de rappeler au citoyen  Py, ce matin sur France Info,  le caractère « pitoyable » de sa  saillie, émanant d’un homme  qui « s’accorde des pouvoirs qu’il n’a pas. Il n’est pas propriétaire du Festival qui appartient à tous les Français. S’il n’est pas content, qu‘il démissionne». A titre indicatif rappelons aussi que notre candidat en Avignon Philippe Lottiaux, est un fin connaisseur du monde culturel  mais aussi que   la présence d’un maire  de droite nationale comme  Jacques Bompard, à la tête de la ville d’Orange depuis 1995 , n’a nui en rien au rayonnement et à la pérennité des Chorégies…

 Le combat contre les  patriotes est aussi  mené, de manière bien  caricaturale, par l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy qui jouit encore d’un large crédit… dans des médias  de plus en déconsidérés par nos compatriotes. Dans une indigente tribune publiée dans Le Point,  et reprise sur le site de sa revue  de très mauvaise facture, La Régle du Je(u), il  cherche encore à semer la haine en  s’attaquant de manière bien  grotesque à certains candidats FN.

 « L’on  tremble de colère (sic)  à la pensée d’avoir eu à imprimer, ici, le nom de ces personnages et la trace de leurs infamies». « On ne peut pas, si l’on est républicain, donner les clés de nos villes à des femmes et à des hommes (du FN, NDLR)  qui sont, eux, du côté du pire » (sic) écrit le philosophe pipo(le). Nos compatriotes les plus lucides savent eux pertinemment de quel côté penche le piètre BHL,  et ce n’est pas celui de la France. Un homme bien  incapable d’endosser autre chose que son costume de boutefeu en sommant toujours les Français de se battre entre eux, et de  verser leur sang  pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres.

 C’est cette incapacité qui frappe plus largement la classe politicienne à défendre la France et les Français d’abord qui explique cette montrée en puissance du Front National. Et ce n’est pas un simple remaniement  ministériel, ou un simple changement de cap  dans les limites du carcan euromondialiste,  qui enrayera la désaffection qui frappe l’exécutif socialiste.

 Autant dire que la question qui agite certains politologues consistant à savoir si les scores élevés engrangés par le FN  s’expliquent par les déceptions répétées  des électeurs  vis-à-vis des politiques menées depuis 2007 par  l’UMP et le PS, ou sont le fruit de la  dédiabolisation,  n’a pas tellement lieu d’être.

 Bruno Gollnisch l’a dit et répété, la  diabolisation du Mouvement national  existe bien  au niveau des « élites »,  mais ne  fonctionne plus guère auprès de notre peuple. Ce sont les événements, le déclin de notre pays sous la conduite  des partis de l’Etablissement, l’adhésion croissante aux idées nationales  qui contribuent à faire tomber les préventions des Français à l’encontre du FN.

Un mot enfin pour noter que  comme dans beaucoup de villes   la poussée du FN a eu comme conséquence une abstention moindre du corps électoral, cela autorise quelques observateurs à en tirer  la conclusion que l’opposition nationale  a fait le plein des voix  au premier tour. Bref,  qu’il ne progressera pas pour emporter d’autres communes qu’Hénin-Beaumont au second.

 Rien  n’est moins sûr de notre point de vue, a fortiori dans les communes où  la progression du FN s’est faite  au détriment du PS. Prisonnier de dogmes, d’une idéologie qui ne peut remettre la France sur les rails,  François Hollande n’est en outre  pas pressé de changer de fusible en remplaçant juste après le second tour un Jean-Marc Ayrault  totalement démonétisé…alors que les  élections européennes du mois de mai  s’annoncent  encore plus  catastrophiques pour le PS et ses alliés européistes…

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