Les médias français et internationaux continuent de commenter longuement ce matin cette déroute de la gauche et surtout cette très nette ascension électorale du FN. C’est à souligner, les tentatives d’explication rationnelles des résultats de ce premier tour l’emportent sur les procès en sorcellerie et autres mauvais fantasmes à l’endroit du FN.
Bien sûr il existe de notables exceptions. Les piliers de la gauche bobo-mondialiste bien-pensante, réitèrent leurs psittacismes creux, leurs pitoyables mantras antifascistes. Libération, quotidien en chute libre (77 000 ventes quotidiennes….officiellement) ou les commissaires politiques déguisés en clowns de Canal plus ( 300 000 abonnés perdus en un an !) y vont toujours de leurs petits crachats habituels sur ces mauvais Français qui votent FN.
Péquenots frontistes qui ne sauraient avoir droit aux lumières culturelles a énoncé le délicat Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon. Lundi sur France Info, celui-ci a déclaré qu’ « (il ne se voyait pas travailler) avec une mairie Front National. Donc je pense qu’il faudrait partir. Il n’y aurait aucune autre solution. Je ne vois pas comment, d’ailleurs, le Festival pourrait vivre, défendre ses idées, qui sont des idées d’ouverture, d’accueil de l’autre. Je ne vois pas comment le Festival pourrait vivre à Avignon avec une mairie Front National, ça me semble inimaginable. »
Marine n’a pas manqué de rappeler au citoyen Py, ce matin sur France Info, le caractère « pitoyable » de sa saillie, émanant d’un homme qui « s’accorde des pouvoirs qu’il n’a pas. Il n’est pas propriétaire du Festival qui appartient à tous les Français. S’il n’est pas content, qu‘il démissionne». A titre indicatif rappelons aussi que notre candidat en Avignon Philippe Lottiaux, est un fin connaisseur du monde culturel mais aussi que la présence d’un maire de droite nationale comme Jacques Bompard, à la tête de la ville d’Orange depuis 1995 , n’a nui en rien au rayonnement et à la pérennité des Chorégies…
Le combat contre les patriotes est aussi mené, de manière bien caricaturale, par l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy qui jouit encore d’un large crédit… dans des médias de plus en déconsidérés par nos compatriotes. Dans une indigente tribune publiée dans Le Point, et reprise sur le site de sa revue de très mauvaise facture, La Régle du Je(u), il cherche encore à semer la haine en s’attaquant de manière bien grotesque à certains candidats FN.
« L’on tremble de colère (sic) à la pensée d’avoir eu à imprimer, ici, le nom de ces personnages et la trace de leurs infamies». « On ne peut pas, si l’on est républicain, donner les clés de nos villes à des femmes et à des hommes (du FN, NDLR) qui sont, eux, du côté du pire » (sic) écrit le philosophe pipo(le). Nos compatriotes les plus lucides savent eux pertinemment de quel côté penche le piètre BHL, et ce n’est pas celui de la France. Un homme bien incapable d’endosser autre chose que son costume de boutefeu en sommant toujours les Français de se battre entre eux, et de verser leur sang pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres.
C’est cette incapacité qui frappe plus largement la classe politicienne à défendre la France et les Français d’abord qui explique cette montrée en puissance du Front National. Et ce n’est pas un simple remaniement ministériel, ou un simple changement de cap dans les limites du carcan euromondialiste, qui enrayera la désaffection qui frappe l’exécutif socialiste.
Autant dire que la question qui agite certains politologues consistant à savoir si les scores élevés engrangés par le FN s’expliquent par les déceptions répétées des électeurs vis-à-vis des politiques menées depuis 2007 par l’UMP et le PS, ou sont le fruit de la dédiabolisation, n’a pas tellement lieu d’être.
Bruno Gollnisch l’a dit et répété, la diabolisation du Mouvement national existe bien au niveau des « élites », mais ne fonctionne plus guère auprès de notre peuple. Ce sont les événements, le déclin de notre pays sous la conduite des partis de l’Etablissement, l’adhésion croissante aux idées nationales qui contribuent à faire tomber les préventions des Français à l’encontre du FN.
Un mot enfin pour noter que comme dans beaucoup de villes la poussée du FN a eu comme conséquence une abstention moindre du corps électoral, cela autorise quelques observateurs à en tirer la conclusion que l’opposition nationale a fait le plein des voix au premier tour. Bref, qu’il ne progressera pas pour emporter d’autres communes qu’Hénin-Beaumont au second.
Rien n’est moins sûr de notre point de vue, a fortiori dans les communes où la progression du FN s’est faite au détriment du PS. Prisonnier de dogmes, d’une idéologie qui ne peut remettre la France sur les rails, François Hollande n’est en outre pas pressé de changer de fusible en remplaçant juste après le second tour un Jean-Marc Ayrault totalement démonétisé…alors que les élections européennes du mois de mai s’annoncent encore plus catastrophiques pour le PS et ses alliés européistes…