C’est une des (mini) polémiques du moment, le site du JDD revient sur une phrase de Marine Le Pen dans son dernier entretien accordé à ce journal. S’arrêtant sur la formule de l’écrivain Renaud Camus, celle du « grand remplacement », la présidente du FN estime que cette « théorie » relève du «complotisme». Beaucoup se sont émus de ce jugement, craignant que le FN recule sur la question de l’arrêt de l’immigration et/ou ne prenne pas (plus) la mesure du torrent migratoire auquel sont confrontés les Français.
Directeur de cabinet de Marine, Philippe Martel a très justement tenu à préciser que la présidente du FN « ne dit pas qu’il n’y a pas de grand remplacement!». « Quand je dis que le grand remplacement n’est pas une théorie mais un phénomène démographique, poursuit-il, je suis complètement d’accord avec (Marine) Je ne pense pas que les pauvres hères qui se noient en essayant de rejoindre Lampedusa aient un complot dans la tête, mais ils arrivent, c’est un fait. »
Et réfutant les données de l’Insee et d’autres « chercheurs » qui à l’aide d’études orientées, partielles, partiales ou bidonnées, reprises dans les médias et qui tendent de persuader les Français que l’immigration extra européenne est faible, stable et mesurée , Philippe Martel constate avec bon sens : « Moi, tous les matins je prends le métro, le RER et ensuite le bus, c’est mieux que l’Insee…»
Français qui sont aussi en phase avec Marine quand elle constatait le mois dernier sur France Inter que «la réalité c’est que notre pays vit une immigration massive. A partir du moment où on met en place le multiculturalisme, on ne permet pas à deux sociétés de vivre. On prend le risque de la confrontation des cultures». «Les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, toute l’histoire nous le dit. La culture de la France est la culture de la France et il faut s’y fondre. Il faut éradiquer de notre territoire l’Islam politique».
A contrario, ce sont les mauvais réflexes de «repli » et d’ « égoïsme» de nos compatriotes que les grands prêtres de l’idéologie dominante veulent éradiquer. Le Bulletin d’André Noël constate ainsi que l’arrivée en France du site américain Netflix a suscité l’émoi du gouvernement et du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA).
Ce site, qui permet de visionner films et séries télévisées sortis il y a au moins trois ans, s’est dans un premier temps attiré les foudres du ministre de « la Culture» , Fleur Pellerin, qui « voulait que le siège de l’entreprise fût en France ou, tout au moins, qu’elle y paie ses impôts. Or, la firme américaine a choisi le Luxembourg, à la fiscalité plus douce. La France n’y peut rien puisque ses dirigeants, aujourd’hui comme hier, ont opté pour la liberté d’installation dans l’Union européenne »…
« Toutefois la plus importante des doléances est d’une autre nature. Ce que déplorent nos autorités, c’est qu’à travers ces nouveaux services, le citoyen puisse avoir des programmes télévisés à la carte et ainsi échapper à l’idéologie dominante, au politiquement correct. »
«Le président du CSA, Olivier Schrameck, nommé à ce poste par François Hollande et ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, déplorant l’arrivée de Netflix, a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « « La télévision sur mesure fait peser une menace sur le modèle que nous défendons : celui d’un audiovisuel qui soit un lien social favorisant la diversité culturelle et le pluralisme politique. (…) ». Bref, il « craint une télévision qui devienne un bien de consommation taillé en fonction de votre personnalité supputée , aboutissant, assure-t-il, à un enfermement (bigre !) dans un prolongement de l’espace privé et non plus une télévision fenêtre qui vous confronte à des réalités nouvelles précisant que les opérateurs comme Netflix ont une logique individuelle, différente de la nôtre, collective ».
La « vraie crainte » de M. Schrameck ? Vous l’avez compris, « que nous échappions aux quotas ethniques, ce qu’il appelle la diversité culturelle de même qu’aux réalités nouvelles, c’est-à-dire, films, pièces, spectacles d’avant-garde de metteurs en scène subventionnés, généralement provocateurs. Il veut que nous soyons confrontés à ces spectacles, qu’ils nous plaisent ou non. La logique individuelle dans laquelle il accuse Netflix de vouloir nous enfermer, est en réalité la logique de la liberté : celle de choisir ce que l’on veut voir et ne pas voir ! La logique collective à laquelle il veut nous soumettre, c’est celle de la culture officielle, la culture d’Etat qui promeut le politiquement correct !».
Pour le président du CSA « il faut également que nous regardions des films français, même s’ils sont mauvais ; cela fait partie de notre politique culturelle qui établit des quotas à respecter : 40 % d’œuvres françaises et 60 % d’européennes ».
Ce vœu, assure Bruno Gollnisch, pourrait être totalement légitime dans une optique de résistance culturelle à la déferlante hollywoodienne. Encore faudrait-il que les œuvres en question ne soient pas seulement «françaises» ou «européennes» de nom, mais de qualité, porteuses de sens, de valeurs positives. A cette aune, il est souvent préférable de regarder un film africain, chinois ou indien, lesquels réservent parfois de jolies surprises, qu’une daube atroce financée par « notre» Commission d’avance sur recettes.
Le site Breizh Info le résumait à sa manière : « si les Français portent moins d’intérêt au cinéma et aux productions françaises peut-être faudrait-il avant tout s’interroger sur le contenu et la qualité de ces productions ? Du fiasco du film culpabilisant Samba à l’arrêt anticipée de la pièce de théâtre surmédiatisée de Bernard Henry Levy Hôtel Europe en passant par le livre d’Eric Zemmour Le suicide Français devenu à contrario un best-seller, c’est désormais un océan qui semble séparer une majorité des Français de ses dirigeants ».
Or, plus la rupture entre le peuple et la caste au pouvoir grandit, plus la tentation de reprise en main totalitaire est forte. Le Bulletin d’André Noël le dit aussi : « Finalement, l’idéal du socialiste Schrameck, c’est la télé sous De Gaulle, celle que Mitterrand combattait – mais aussi les nationaux – quand il n’y avait qu’une seule chaîne et que le ministre de l’Information en personne dictait le menu du journal télévisé… ».
En attendant le déluge, le commissaire politique Schrameck, nous l’évoquions sur ce blogue l’année dernière, touche touche un salaire de 100.500 euros par an, salaire… qui a été doublé puisque en 2012 , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. Un bonheur n’arrivant jamais seul, cette grande conscience de gauche fit aussi partie l’année dernière d’ une « Commission de rénovation et de déontologie de la vie publique » -ça ne s’invente pas !!!-, plus connue sous le nom de Commission Jospin, l’ex Premier ministre en étant le président.
Une Commission Jospin (son président étant rémunéré à hauteur de 122 000 euros) , dans laquelle siègeait quinze membres, dont M. Schrameck et Roselyne Bachelot (rémunérée à hauteur de 90 000 euros, 80 000 euros pour les autres membres), qui indemnise 34 consultants (35 000 euros pour leurs conseils),dont Sylviane Agacinski épouse de M. Jospin et Pierre Bachelot, fils de Mme Bachelot, qui a coûté 2 444 000 euros aux contribuables . Pourquoi se gêner, ce sont les Français qui payent !
Encore un ruineux et scandaleux programme de la production UMPS, un type d’ astuce pour régaler les copains, assure Bruno Gollnisch, auquel le FN s’engage à mettre fin quand il sera au pouvoir …ce grand remplacement politique qui s’impose !