L’organisation dans la ville de Lyon du congrès du Front National ces deux jours avait conduit (au nom de la démocratie ?) les habituelles ligues de « vigilance » à déverser dans nos rues leurs militants fanatiques et violents, s’opposant à la réunion légale, pacifique, impeccable, de la première force politique de France. Le préfet du Rhône et de la Région, M. Jean-François Carenco, vient de s’exprimer sur les vitrines cassées dans les rues de Lyon et autres saccages commis en toute impunité par des centaines de voyous dont presqu’aucun n’a été interpellé. Non plus que ceux qui ont blessé 11 policiers auxquels nous tenons à exprimer toute notre sympathie.
M. le Préfet déplore la complaisance envers ces casseurs de certains des organisateurs qu’il avait, paraît-il, « avertis ». Mais quand il s’agit de manifestants réputés de « droite radicale », qui n’ont pourtant jamais commis de telles exactions, il ne se contente pas d’avertir ; il interdit. Aujourd’hui, il assure après coup qu’il « demandera si nécessaire (sic) l’adoption de certaines mesures » au profit des commerçants touchés. Il nous semble que la réparation intégrale de leurs préjudices devrait aller de soi.
Le local lyonnais de notre mouvement est depuis des années régulièrement dégradé, et nos militants souvent agressés. Les autorités le savent. Hier ce sont les commerces qui ont été touchés. Demain, la préfecture ?
Les élus du Front National demanderont prochainement à rencontrer M. le Préfet pour faire cesser l’impunité des agresseurs.