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De bon augure

urne_voteC’est de bon augure à quelques semaines des élections départementales, les résultats du premier tour de la législative partielle dans la quatrième circonscription du Doubs viennent confirmer  les derniers sondages indiquant que Marine Le Pen a le vent en poupe pour 2017. Une nouvelle illustration de ce que nous disions sur ce blogue, à savoir qu’il fallait ne rien comprendre à l’état d’esprit des Français pour croire que les attentats islamistes de janvier et la tentative de récupération politicienne  de ceux ci pouvaient  faire reculer le FN. Il n’en est, il n’en sera bien évidemment rien. Ainsi dans le Doubs, malgré un taux d’abstention très  important (moins de quatre électeurs sur dix se sont déplacés), Sophie Montel a pris l’ascendant sur ses concurrents. La visite  de soutien  de Marine  à Montbéliard a été  plus efficace que celles du  Premier ministre Manuel Valls et du secrétaire général de l’UMP Laurent Wauquiez, puisque le candidate frontiste se hisse en tête avec 32,60%  des voix, devant l’ex suppléant de Pierre Moscovici, le socialiste Frédéric Barbier  (28,85%) et élimine tous les autres candidats.  Notamment  celui de l’UMP Charles Demouge (26,54%)  que Nicolas Sarkozy avait prévu de venir encourager cette semaine s’il s’était qualifié…

Monsieur  Demouge  pressentait  peut être sa défaite puisqu’il avait d’ores et déjà  annoncé qu’il préférerait  voter PS pour empêcher le FN de gagner. Un choix confirmé par la numéro deux et vice-présidente de l’UMP, Nathalie Kosciusko-Morizet,  qui a annoncé ce matin qu’elle était favorable à un front ripoublicain, à un vote PS pour faire barrage à l’opposition patriotique.

 Une empathie pour le PS qui est très minoritaire chez les électeurs/sympathisants de l’UMP, un soutien à l’aile gauche du  parti euro mondialiste qui  n’est  pas non plus  très partagée par  « la gauche de la gauche ». Le candidat dans cette circonscription  du PC, du Front de Gauche et du MRC,  Vincent Adami, n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, n’a certes pas bénéficié de l’effet Syriza, puisqu’il  n’a récolté que  3,66 % des suffrages. Mais il aura du mal, quand bien  même le souhaiterait-il, à expliquer à ses

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