« Presque tous les participants à la soirée portaient (…) du noir, répondant à l’appel de l’organisation Time’s up (C’est fini, NDLR), afin de protester contre les violences sexuelles» mais aussi «de plusieurs actrices de renom (…) et finalement de la quasi-totalité d’Hollywood. Une volonté parfaitement résumée par Debra Messing, la star de la série Will and Grace: C’est fini. Nous voulons de la diversité, nous voulons l’égalité entre les sexes à tous les niveaux, l’égalité salariale (…)° . L’actrice Lena Waithe, notamment vue dans Master of None a (aussi) réaffirmé que c’était fini. C’est fini pour le harcèlement sexuel, c’est fini pour l’homophobie, c’est fini pour la transphobie, c’est fini pour le racisme, c’est fini pour tout cela! C’est fini pour tous ceux qui ne travaillaient pas dans un environnement sain , qui ne pouvaient pas poursuivre leurs rêves. »
«La présentatrice et femme d’affaires américaine Oprah Winfrey a reçu un prix pour l’ensemble de sa carrière et en a profité pour parler du mouvement #metoo, qui a incité les femmes victimes de harcèlement ou d’agression sexuelle à témoigner publiquement.»Elle a déploré « une culture brisée par des hommes puissants et brutaux ». « Depuis trop longtemps, les femmes n’ont pas été entendues ou crues si elles osaient dire la vérité face au pouvoir de ces hommes. Mais c’est fini pour eux ! C’est fini pour eux , a-t-elle martelé, devant une salle debout, dont certains membres avaient les larmes aux yeux. Donc je veux que toutes les jeunes filles qui regardent maintenant sachent qu’une aube nouvelle se profile à l’horizon. »
Alors, sans beaucoup de surprises, « C’est Nicole Kidman qui a emporté le premier prix de la soirée, sacrée meilleure actrice dans une minisérie pour Big Little Lies, dans lequel elle joue une femme battue par son mari (…). La Servante écarlate, qui dépeint un monde apocalyptique où les Etats-Unis sont aux mains d’une secte fondamentaliste maintenant les femmes fertiles en esclavage, a remporté la statuette de meilleure série dramatique et «son interprète principale, Elisabeth Moss, qui a déjà accumulé une brassée de prix pour ce rôle, a gagné le prix de la meilleure actrice.» «Son créateur, Bruce Miller, a encouragé à continuer tous ceux et celles qui font ce qu’ils peuvent pour que La Servante écarlate ne devienne pas réalité , alors que beaucoup dénoncent les atteintes aux droits des femmes aux Etats-Unis.»
Cerise sur cette indigeste tarte à la crème, « le long-métrage In the Fade, une coproduction franco-germanique réalisée par le cinéaste allemand d’origine turque Fatih Akin, a remporté le prix du meilleur film en langue étrangère. » «Il met en scène Diane Kruger, bouleversante en femme dont le mari et l’enfant ont été tués dans un attentat de sympathisants nazis, qui avait déjà été récompensée à Cannes. » Comme c’est original et d’une brûlante actualité! il est vrai que la menace que font courir les hordes de terroristes hitlériens sur la paix dans le monde est plus forte que jamais en ce début de millénaire…
La boucle est bouclée et cela donne le ton de ce que sera la prochaine cérémonie des Césars qui sera présidée par l’actrice australienne Cate Blanchett… aujourd’hui dénoncée pour son soutien à Woody Allen, accusé de pédophilie. Reste que nos grands pontes du septième art auront en effet à cœur de relayer cette nouvelle croisade progresso-hollywoodienne. Ils ont aussi beaucoup à se faire pardonner car si le comportement de M. Wenstein était connu de tous dans la grande famille du cinéma, la déclaration conjointe de Pierre Lescure et Thierry Frémaux , respectivement président et délégué général du festival de Cannes, garde toute sa charge comique. Ils avaient en effet déclaré officiellement en octobre dernier qu’ils avaient « découvert avec consternation» (sic) « les accusations de harcèlement et de violence sexuelle portées contre Harvey Weinstein », « une figure familière » «du Festival International du Film. »
Ne perdons pas de vue que l’industrie du cinéma aux Etats-Unis fut toujours utilisée à des fins de propagande mondiale (mondialiste), collaborant, entre autres, de manière plus ou moins voyante et publique avec des agences gouvernementales, la CIA, le département de la Défense. Notamment pour désigner les Méchants et autres Etats voyous (rogue nation) s’opposant au camp du bien et à la Pax americana. Ces dernières décennies on ne compte plus les films d’action pure ou à prétention plus haute dans lesquels les péquenots chrétiens, les Russes, les Arabes , les Iraniens sont désignés à la vindicte des salles obscures , comme responsables de tous les maux de la planète; des fauteurs de guerre, des cerveaux archaïques, une sale engeance, des catégories d’individus à retrancher du genre humain. Hollywood fort de son soft power, véhicule plus largement les idéaux du monde d’après, celui du globalisme/libéralisme triomphant, de la victoire du marché sur les frontières, les races, les sexes, toutes les differences discriminantes dont un consommateur-citoyen planétaire zélé ne doit pas s’embarrasser…
Certes, les peuples font de la résistance et ont le mauvais goût de ne pas avoir abdiqué leur sens critique et leurs convictions. Le site de Valeurs actuelles nous informe ainsi qu’au grand dam des socialistes de la Fondation Jean-Jaurès et de Conspiracy Watch ( structure dirigée par les militants de gauche Valérie Igounet et Rudy Reichstadt), l’enquête réalisée par l’Ifop dans le cadre de l’étude des deux entités précitées révèle que «72 % des Français sont tout à fait d’accord avec l’idée que l’immigration est un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme (leur) mode de vie (…). Une affirmation partagée par « 90 % des électeurs de Marine Le Pen, 86 % de François Fillon, 62 % de l’électorat d’Emmanuel Macron et même 61 % de celui de Jean-Luc Mélenchon (…). » Il est aussi indiqué que « près d’un Français sur deux (48 %) valide la théorie du Grand remplacement..» Un sondage qui arrive à point nommé, à l’heure ou Pascal Brice, directeur général de l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides), vient d’annoncer que 100 000 demandeurs d’asile ont déposé un dossier en France en 2017 (ils étaient 20 000 en 1981).
Les Français dans leur sagesse ont tranché constate Bruno Gollnisch. S’il ya conspiration, elle n’est certainement pas à rechercher chez ceux qui dénoncent les délires idéologiques de nos élites ou les conséquences de leurs folles politiques dans notre vie quotidienne et sur l’avenir de nos nations. Foin de mauvaise propagande: le principe de réalité finit toujours pas triompher et ça ç’est pas du cinéma!