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Réflexions frontistes, destructions bobocratiques

8 février 2016 4 commentaires

 

agoraLe séminaire de réflexion programmatique du FN  qui se  déroulait dans  l’Essonne  s’est achevé dimanche. Dans le communiqué publié,  il a été souligné que  les «grandes valeurs et les grands axes de notre projet politique ont été réaffirmés, parmi lesquels la souveraineté nationale et la souveraineté économique et monétaire, conditions sine qua non du redressement de notre pays».  Il a été acté également la nécessité que  «certains aspects encore trop méconnus (du programme frontiste, NDLR)  soient davantage mis en lumière, notamment le soutien aux TPE-PME, la justice fiscale,  les questions de santé publique», mais aussi «l’innovation» ou encore «le patriotisme alimentaire»  en toute cohérence notamment avec notre combat contre le  traité transatlantique… A l’ occasion de cette réunion,  le sondage  TNS Sofres pour Le Monde, France Info et Canal+,  publié en fin de semaine dernière,  indiquait  les efforts  encore à accomplir par un Mouvement national en pleine ascension pour accéder au pouvoir.

Au nombre des personnes interrogées, et à l’évidence l’âpre bataille des régionales est passée par là, seuls 37 % des électeurs  de LR (ex-UMP)  seraient favorables à des alliances de circonstances avec le FN (en baisse de huit points par rapport à 2015).  24% des sympathisants de  droite juppéo-sarkozyste  considéreraient que le FN est un parti à combattre, en hausse de  seize points en un an.  56% des personnes interrogées considéreraient (pourcentage identique à celui de 2011)  que le Mouvement de Marine Le Pen  représente un danger pour la démocratie en France; 62% des sondés assureraient n’avoir mais  voté FN et ne pas avoir l’intention de le faire à l’avenir;  63%  seraient  en désaccord avec les idées défendues par le FN -sauf sur les questions sécuritaires et la défense des valeurs  traditionnelles qui, elles, sont plébiscitées.

Une mesure phare comme celle de la  préférence nationale en matière d’emploi serait rejetée par 72 % des sondés. Quant à  a sortie de la zone euro, elle  ne recueillerait les faveurs que d’un Français sur quatre (26 % d’approbation contre 34 % en 2011) et ne serait même soutenue que par une courte majorité (53%) de   sympathisants frontistes.

 Chacun le constate, les nationaux devront dans les mois à venir  redoubler d’efforts, de pédagogie, de clarté pour séduire une majorité de Français. Certains analystes (c’est le cas notamment de Jérôme Fourquet, directeur du département «opinions» de l’Ifop)  estiment que le FN a fait quasiment  le plein  des voix au sein des catégories populaires – jeunes peu diplômés, chômeurs, ouvriers,  employés,  artisans, petits  commerçants. Du moins dans  cette France d’en bas, périphérique,  qui ne pratique pas la grève du vote, car là aussi la capacité à  mobiliser les millions d’abstentionnistes,  particulièrement nombreux dans les catégories précitées, peut faire basculer une élection.

Ce qui est en tout cas certain, c’est que la marge de progression pour l’opposition nationale et patriotique se trouve par définition chez les  Français les plus rétifs ou  votant   FN dans des proportions moindres,   c’est-à-dire  les retraités,  les  classes moyennes et supérieures.

Si le FN est apparu cette fin de semaine  en ordre de bataille, uni  autour de Marine  au moment ou des partis du Système sont  en pleine guerre des chefs,  la gauche  ubuesque se déchire toujours au sujet  de la déchéance de nationalité pour les terroristes. Une  mesure certes symbolique, dont l’inscription dans la Constitution peut être l’objet d’un débat légitime,   mais approuvée massivement par les Français.

Autre polémique,  celle sur la réforme de simplification  de l’orthographe, voulue  il y a vingt-six ans par  Michel Rocard, confirmée sous la présidence Sarkozy en 2008 par  le ministre de l’Education nationale  Xavier Darcos mais qui était restée lettre morte malgré sa publication au Journal officiel.

Or, la prochaine rentrée, encore une idée «géniale»  de  Najat Vallaud-Belkacem,  devrait voir son application.  En pleine crise sociale, économique, identitaire et morale, on peut s’interroger sur  les motivations de ce gouvernement à  créer un trouble (une diversion)  supplémentaire.

 Il est ainsi mentionné  la disparition du trait d’union, de l’accent circonflexe, la simplification et/ou modification du participe passé, des verbes pronominaux, du  pluriel des mots composés, des mots empruntés notamment  aux langues étrangères… Dans les faits précisait le site de  l’hebdomadaire Marianne, il y aurait coexistence entre  l’orthographe traditionnelle et la nouvelle : « Seuls les manuels scolaires sont concernés et contiendront les mots dans leur nouvelle écriture. Simplement, les élèves ne seront plus sanctionnés s’ils écrivent nénufar au lieu de nénuphar, les deux étant acceptés.»

Un sacré  pataquès en perspective, une prime démagogique  à la confusion,  bien dans l’air du temps. Et  l’illustration d’un indécrottable  mépris de classe,-esprit de caste  de la bobocratie socialiste.  En effet,  ladite réforme pénalisera une nouvelle  fois  les familles qui n’auront pas «les codes»  pour transmettre à leurs enfants l’orthographe traditionnelle.

Jacques Sapir, dans l’entretien accordé dernièrement  au Figaro et dont nous nous  faisions l’écho  sur notre blogue  relevait, comme Bruno Gollnisch le dit et le répète depuis des années,  la «dimension culturelle» de  la crise existentielle que connait notre pays. Il fustigeait  «la désastreuse réforme du collège, réforme qui va en réalité accroître les écarts sociaux et culturels au nom d’une vision réductrice de l’égalité»,  «une réforme  dictée», «commandée par Bercy ». « Le ministère des Finances préfère priver  les élèves de l’accès à la culture plutôt que de faire la chasse à la fraude fiscale.»

« Les attaques contre la culture », ajoutait-il,  «que ce soit à travers l’apprentissage des langues, dont on sait par ailleurs le caractère essentiel pour la maîtrise de la langue française, ou à travers les attaques contre l’apprentissage du latin, ont pour effet de détruire le socle commun de culture politique qui unit la société (…) Or, cette réforme va, en réalité, aggraver les inégalités territoriales et sociales quant à l’accès à la culture. Il faut noter que Mme Vallaud-Belkacem, revenant sur sa décision initiale, a décidé de rétablir certaines des classes bilingues. Mais, elle a décidé de la faire massivement sur Paris et parcimonieusement dans le Nord de la France ou dans le Midi. Il est certes vrai que Mesdames et Messieurs les ministres ont des enfants scolarisés essentiellement en région parisienne… »

Cette réforme de l’orthographe, nous l’avons dit, est elle aussi  marquée par  ce tropisme progressiste visant à nivellement par le bas…qui n’atteindra  pas les  enfants  de l’élite et des enseignants  mais ceux des  familles modestes.  Preuve s’il en  était besoin  que  nos dirigeants post soixante-huitards restent imprégnés, mais pour les enfants des autres,  des anathèmes lancés en son temps par  Roland Barthes contre la «langue» décrite comme «fasciste» au motif que son utilisation  impose un cadre contraignant. Ce ne sont pas aux élèves à faire l’effort d’apprendre le français dans les règles, mais c’est le français qui doit être appauvri, simplifié, révisé pour ne pas pénaliser la France…dans toute sa diversité nous l’aurons compris. Et ce sont  ces gens là qui se disent officiellement les héritiers des Hussards noirs de la République…on se pince !

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Classé sous :Actualités Balisé avec :Bruno Gollnisch, FN, Jacques Sapir, Jérôme Fourquet, Michel Rocard, Najat Vallaud-Belkacem, patriotisme alimentaire, réforme de l’orthographe, réforme du collège, Roland Barthes, séminaire du FN, sondage, traité transatlantique, Xavier Darcos

Commentaires

  1. Philippe RAI dit

    8 février 2016 à 13 h 08 min

    Tant que le FN ne luttera pas vraiment contre l’appellation d’extrême droite, technique de manipulation des foules qui s’appuie sur le réflexe conditionné (voir Tchakhotine) utilisée par les médias et ses adversaires pour faire peur aux électeurs et les conditionner, sa progression sera difficile.
    Il ne s’agit pas de faire des procès, perte de temps et d’argent, mais de systématiquement contester, de l’affirmer dans les tracts et par une explication sur le site du FN. Faire du contre-matraquage.

    Répondre
    • Obsevydial dit

      8 février 2016 à 19 h 39 min

      Complètement d’accord avec vous ! Depuis 2011 j’écoute tous les débats et regardes toutes les vidéos des dirigeants et des élus du FN c’est devenu une sorte d’addiction, un petit moment qui journellement qui me fait du bien, car j’ y trouve mes pensées, et ce que je suis et mes envies de dire ! Ex-UMP je ne me sens aucunement d’extrême droite ! Alors c’est ma seule déception de constater que Marine n’a jamais mis en application sa « menace » , d’il y a au moins deux ans, face à cette appellation dans les débats ! Pour moi avoir baisser les bras comme çà à cet égard c’est reconnaître implicitement qu’on a ce profil !! Et hélas c’est leur donné raison, et comme c’est super ancré dans les esprits des français à force d’entendre répétitions par l’RPS ! Marine devrait poursuivre une fois sur un cas qui retienne l’attention, elle sait faire les images choc et le fauteuil vide, alors pourquoi pas sur cette nommination « extrême droite’ ! Oui bien sûr de temps en temps certains cadres le disent, mais cela devrait l’être systématiquement , à chaque fois,il faut tourner la tête comme si le journaliste ou l’interlocuteur s’adressait à quelqu’un d’autre !! Et quand les journalistes persistent à utiliser l’extrême droite, il faut « rester de marbre » ne pas répondre ! Ils seront plus gênés si on les plante là sans répondre,et après une reformulation leur répondre vous savez sans doute qu’on est le FN un parti patriote, et que nous ne sommes parti l’extrême droite ! Vous vous appelez bien DUPONT, aimeriez vous qu’on vous appelle sans cesse DURAND alors que c’est faux ! Vous ne respectez nos électeurs, et c’est assez pénible vous en conviendrez avec moi ! A force de matraquage de ce type de remarques et silences marqués, ils finiront bien à ne parler que du FN

      Répondre
  2. Roger dit

    8 février 2016 à 15 h 01 min

    Voici un extrait d’un livre d’Etienne Klein (CEA) intitulé « Les secrets de la matière »

    « Réfléchissons : si les notions figurant dans l’énoncé des lois physiques n’étaient pas supposées invariables, si elle ne cessaient de changer au fil du temps, que deviendrait le statut de ces lois ? Permettraient-elles encore de décrire, de comprendre, de prévoir ? S’agirait-il encore de lois ? »

    Je crois qu’on peut transposer cette réflexion au détricotage permanent des lois et à la confusion volontairement complexe des nouvelles, élaborée dans une improvisation et un amateurisme récurent, que s’obstinent par idéologie les ministres de l’éducation nationale à imposer aux Français qui n’en voient ni la nécessité ni l’urgence. La déconne(xion) des membres de ce gouvernement est à son paroxysme !

    Si Marine doit ré-écrire un programme, qu’elle rétablisse ce qui a été démoli depuis trente ans d’un coup de tipex sur toutes ces âneries !

    Répondre
  3. Frédéric dit

    11 février 2016 à 16 h 29 min

    Bonjour M. Gollnisch,

    Je voudrais réagir aux résultats du sondage TNS selon lequel les propositions de préférence nationale en matière d’emploi ainsi que de sortie (négociée & concertée) de l’Euro seraient rejetées sans appel par les Français.

    Soit. Mais encore faudrait-il pouvoir en connaître les raisons & arguments.
    Les Français diraient non ; je réponds : pourquoi ?

    A défaut de ces éléments d’analyse des opinions indispensables, nous ne serons pas en mesure d’établir une contre-critique, & d’expliquer aux Français.

    Quand on sait la chape de plomb imposée par la véritable propagande d’Etat au sujet du débat sur l’Euro, & le chantage à la peur exercé sur les Français, les résultats de ce sondage ne sont guère surprenants.

    Comme l’explique dans nombre de ses analyses l’économiste Jacques Sapir, l’Euro n’est pas seulement-bien évidemment-une aberration économique, il représente également un problème, voire un danger politique, en termes de démocratie. On l’a parfaitement vu en juillet dernier au moment du dénouement de la crise grecque. C’est cela-aussi-qu’il faut absolument que les Français comprennent.

    Les Français sont attachés à la démocratie. Il est regrettable qu’ils n’aient pas encore compris que s’attacher également à l’Euro détruit aussi cette même démocratie.

    Répondre

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