Si l’immigration prospère grâce à la disparition de nos frontières, elle s’enracine grâce au laxisme de notre Code de la Nationalité. Il faut donc le réformer, selon des principes simples. Etre Français, comme nous avons de cesse de le répéter, au Front national, cela s’hérite ou se mérite. Ce qui est par ailleurs la règle aux Etats-Unis, au Japon, en Grande-Bretagne, au Maroc…
Hériter de la nationalité Française, c’est avoir au moins un parent Français. Sur ce point, la doctrine du Front national reste fidèle à une attribution relativement souple de la nationalité. Faut-il rappeler que nombre de pays n’autorisent qu’une transmission exclusivement paternelle de la nationalité, à l’image des pays arabo-musulmans, dont nombre de leurs dirigeants entendent aujourd’hui nous dicter, sur ce point comme tant d’autres, notre propre droit ?
Contrairement à ce qui est très souvent répandu sur notre compte par nos adversaires malveillants, le Front national n’est nullement fermé quant aux modalités d’acquisition de la nationalité françaises par d’autres voies que le jus sanguinis. La nationalité française, loin de tout droit du sol massificateur, peut se mériter par toute une série de comportements qui démontrent une volonté, une aptitude à s’intégrer à la communauté nationale, et aussi, le souhait de celle-ci, naturellement, d’accueillir l’intéressé en question. Nous considérons, en effet, qu’il est possible qu’un certain nombre de gens viennent en France et s’agrègent à la communauté française, à condition d’abord qu’ils aient été acceptés et qu’ils aient séjourné légalement en France, puis qu’ils aient démontré, comme l’ont fait tant d’autres dans le passé, leur aptitude à vouloir vivre selon nos mœurs, nos lois, nos coutumes, et à se comporter en bons Français . On ne peut à cet égard que condamner les initiatives nocives décidés dernièrement par le gouvernement Raffarin, tout particulièrement à l’initiative de M.Sarkozy, qui a réduit à néant, désormais, la signification de la « double peine ». Ainsi, à terme, non seulement un criminel étranger ne sera plus expulsé du territoire français, mais il pourra parfaitement accéder à notre nationalité ! M.Sarkozy est allé encore plus loin dans ce domaine, en refusant d’expulser le dénommé Chalabi (défendu par l’actuel président de la Ligue dite des droits de l’homme, si prompt à traîner Jean-Marie Le Pen devant les tribunaux lorsqu’il défend la sécurité de tous les Français devant l’invasion-islamisation), pourtant condamné pour avoir apporté son soutien logistique aux attentats sanglants commis en 1995 sur notre sol par les islamistes algériens !
Alors que les gouvernements successifs n’ont pas hésité à délivrer massivement des cartes nationales d’identité française à des individus ne sachant même pas s’exprimer en français, nous sommes en droit d’exiger que chaque candidat à la naturalisation produise un certain niveau de connaissances de notre langue, de notre histoire (et pas seulement à partir de 1789), de notre culture nationale .A cet égard, nombre de personnes francophones et francophiles qui, pour reprendre les termes du président de l’Alliance israélite universelle, Adolphe Steg, se sont « infusés de culture française », à l’exemple des chrétiens du Liban, sont bien plus mal traités dans les préfectures que les Sri lankais, Pakistanais, Chinois, Turcs, Africains et autres…
La France doit être en mesure d’exiger un serment solennel, pourquoi pas une prestation de serment devant un magistrat ou un préfet, sur le drapeau, avec une remise solennelle du décret de naturalisation, et, dans cette prestation de serment, un engagement d’allégeance envers la France et la répudiation des allégeances envers d’autres Etats. Car il est dangereux, à terme, pour la Nation, qu’il y ait des millions de bi-nationaux . Nous ne prétendons pas pour autant imposer à des Français d’origine étrangère qu’ils renoncent à leurs souvenirs, à leurs sentiments d’affection, aux attachements charnels ou intellectuels qu’ils peuvent avoir conservés avec leur pays d’origine .Mais il s’agit quand même de les mettre devant un choix clair. Si l’on demande et que l’on obtient la nationalité française, on s’engage à une allégeance préférentielle, et même exclusive, envers la France. Il s’agit d’une position qui est parfaitement raisonnable, pratiquée par beaucoup d’Etats, y compris, fait paradoxal, par les Etats dont sont très largement originaires les immigrés installés chez nous.
Enfin, « être Français aujourd’hui » signifie également que les Français de souche, loin de se laisser entraîner vers les utopies émollientes de la « citoyenneté mondiale » ou du cosmopolitisme de bas étage défendu par les altermondialistes, se ressaisissent et fournissent aux Français de mérite un véritable modèle visant à pérenniser les valeurs qui ont fondé notre identité nationale. On ne défend bien que ce en quoi l’on croit.
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