Monsieur le Président, avec cette résolution sur les droits de l’homme, nous avons examiné la situation dans un très grand nombre de pays du monde, qui sont cités dans le rapport de l’Organisation des Nations unies. Ils sont si nombreux que je ne pourrais pas les énumérer. Et encore! Dans un considérant de la résolution qui a été adoptée, on s’inquiète qu’il n’y en ait pas suffisamment! La liste impressionnante de ces pays ne comprend aucun État membre de l’Union. C’est véritablement un problème, mes chers collègues, parce que je pense qu’il y aurait lieu de balayer d’abord devant notre porte, de balayer, par exemple, devant la porte du Royaume de Belgique, lequel a donné récemment le spectacle désolant d’une incroyable saga judiciaire actionnée par une officine dépendant directement du Premier ministre Verhofstadt et financée par lui. Il s’agit du centre dit « Centre pour l’égalité des chances », dont le directeur est un dominicain du nom de M. Johan Leman, Torquemada d’un nouveau genre, qui à l’issue d’une procédure scandaleuse, a abouti à l’interdiction de fait du Vlaams Blok, parti parfaitement légal et pacifique, et ceci pour des délits d’opinion. Il s’agit d’un véritable scandale qui n’a jamais été évoqué dans cette enceinte par d’autres membres que ceux de la formation politique en question.
Pour conclure, que dire encore de la situation dans de nombreux pays d’Europe, y compris la France? La France où le délit d’opinion est, dans de multiples domaines, pourchassé; où, sous prétexte de révisionnisme, on interdit le rappel des crimes du communisme au cours de la deuxième guerre mondiale; où, sous prétexte de lutte contre le racisme, on interdit de critiquer la politique d’immigration; où, sous prétexte de lutte contre la xénophobie, on interdit de réclamer la légitime préférence nationale; où, tout récemment encore, à l’initiative infâme de M. Perben, sous prétexte de lutte contre l’homophobie, on interdit de rappeler la préférence pour la famille naturelle sur les associations de pédérastes et de lesbiennes, voilà le scandale dont notre Parlement devrait s’occuper!