Les grandes manœuvres ont déjà commencé en vue de la Présidentielle de 2007, notamment à gauche. Objectif : empêcher à tout prix un nouveau 21 avril, et l’humiliation de la défaite, que les socialistes ne devaient pourtant qu’à eux-mêmes et au mépris dans lequel ils avaient tenu les aspirations des Français.
Rue de Solférino, un PS empêtré dans son manque de projet et de leadership, rêve d’une gauche « durable » et lorgne vers l’extrême-gauche. Et c’est bien là que le bât blesse.
Car on assiste à une banalisation inquiétante de l’extrême-gauche, notamment de la LCR, courtisée directement ou indirectement. Banalisation sémantique d’abord : cette gauche-là n’est plus qualifiée d’extrême, mais de « radicale ». C’est moins effrayant. Banalisation politique, ensuite, puisque on l’inclut de facto dans le jeu politicien, jeu d’ailleurs auquel elle se prête volontiers dans l’espoir de phagocyter son vieil ennemi stalinien. Banalisation idéologique, enfin, conséquence des deux premières : un mouvement politique que l’on inclut dans un tel jeu est forcément fréquentable.
Seulement voilà : la Ligue Communiste Révolutionnaire n’est pas démocratique. Elle prône l’abolition de l’Etat, de la propriété privée et de la nation et veut imposer ses vues par la révolution. Elle s’abrite derrière une langue de bois qui peine à masquer qu’elle ne renie rien de l’idéologie marxiste, dont elle se veut gardienne de la pureté doctrinale. Une idéologie qui a fait, rappelons le encore et toujours, au moins 100 millions de morts, et qui continue à tuer, en Chine notamment.
La gauche est prête à traiter avec le diable. Et personne, à droite, ne pipe mot. Car le véritable ennemi, celui qu’il faut abattre parce qu’ils les menace dans leurs petites place et prébendes, est celui qui ose dire la vérité aux Français : sur l’immigration, sur l’insécurité, sur la bureaucratie et le fiscalisme, sur l’ultra-mondialisme, sur leur identité et les valeurs qui ont fait la France. Celui aussi qui propose une véritable alternative politique, fondée sur la défense de la France et des Français d’abord. Un mouvement politique parfaitement démocratique, lui, dans son programme comme dans sa conduite : le Front National de Jean-Marie Le Pen. L’Histoire sera sévère pour nos adversaires.
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