Errare humanum est, perseverare diabolicum. Voilà qui s’applique à chacun des nombreux rapports que ce Parlement consacre à la mondialisation et à ses effets, en déplore les impacts négatifs, mais ne propose en définitive comme solution que de donner plus de pouvoirs à l’Europe de Bruxelles. Jamais aucun n’a remis en cause la mondialisation et la manière dont elle nous est imposée par Bruxelles.
C’est bien là, pourtant, le véritable problème. L’Union européenne sacrifie nos emplois, nos industries, notre agriculture et nos systèmes de protection sociale au libre-échangisme mondial et au dogme de la concurrence internationale; elle ne protège pas nos économies contre la concurrence déloyale, le dumping social ou monétaire, contre la piraterie ou la contrefaçon; elle ne soutient pas nos entreprises confrontées, dans les pays concurrents où elle veulent commercer, à de multiples barrières tarifaires et non tarifaires, alors qu’elles sont confrontées chez nous à une concurrence exacerbée, nos économies étant parmi les plus ouvertes du monde; elle multiplie les normes et les réglementations handicapantes.
Conséquence inéluctable : l’Europe est le dindon de la farce mondialiste et les citoyens européens ses principales victimes. Il serait temps qu’enfin leur intérêts priment sur la poursuite utopique des dogmes ultralibéraux.