Les observateurs l’ont noté, cette édition 2006 de « la Jeanne » s’est singularisée par une présence massive de la jeunesse au sein d’un cortège, et c’est là la grande force du Mouvement national, qui regroupait le peuple de France dans toute sa diversité d’origines et de classes sociales. Provinciaux et franciliens, ouvriers et patrons, employés et retraités au coude à coude, communiant dans le même amour de la patrie, soudés par la même volonté de défendre les libertés françaises. La manifestation s’est étirée dans les rues de Paris, long serpent tricolore, les militants brandissant de nombreuses pancartes représentant la France et assorties de la mention « Aimez-là ou quittez-là ». Une formule dont il était bon de rappeler l’origine frontiste en cette période de plagiat éhonté… En débouchant place de l’Opéra, les manifestants ont eu la surprise de découvrir un décor inhabituel. Fini le panneau monumental dressé derrière la tribune et occultant une bonne partie du palais Garnier. A sa place, avaient été installés des gradins aux couleurs de notre drapeau national sur lesquels ont pris place en bon ordre non pas les membres du Bureau Politique, qui se sont mêlés à la foule, mais des jeunes arborant des t-shirt bleu, blanc et rouge. C’est donc symboliquement sous le regard direct de la jeunesse que le candidat national a prononcé son discours de salut public, devant une place de l’Opéra où se sont retrouvées toutes les composantes et les sensibilités de la grande famille nationale et patriotique, unie derrière un homme qui incarne tous les espoirs de la France française.