Bruno Gollnisch a ensuite pointé le caractère nuisible du concept d’« immigration choisie » défendu par Nicolas Sarkozy, citant pour l’occasion Richard Castera, Inspecteur Général de l’Administration, à qui le ministre de l’Intérieur avait confié une mission d’évaluation et qui déclarait : « la France n’a plus, dans l’état actuel de son économie, les moyens d’accueillir des immigrants ». Nuisible d’abord parce que ladite immigration choisie revient dans les faits à « organiser le pillage des compétences du Tiers Monde », « comme s’en sont inquiétés plusieurs dirigeants africains, comme les Présidents Wade et Abdou Diouf ». « C’est une preuve supplémentaire de l’inconséquence et de l’incompétence du gouvernement actuel, digne héritier de ses prédécesseurs socialistes » a affirmé Bruno Gollnisch. Nuisible encore parce que le concept «d’immigration choisie » est « une imposture intellectuelle » qui s’ajoutera à l’immigration subie puisque « le projet de loi du Ministre de l’Intérieur ne prévoit rigoureusement aucune mesure sérieuse pour freiner les entrées illégales d’étrangers sur le territoire national ». Aussi, il est clair que « les véritables solutions au problème de l’immigration sont celles que propose le Front National depuis des années », notamment « la suppression des pompes aspirantes », « le rétablissement de la préférence nationale », « la séparation des caisses d’assurance sociale ». A quoi il faut ajouter « l’encouragement à l’épargne-retour et y affecter le budget de la coopération pour la réinsertion des travailleurs étrangers chez eux », « la création d’ établissements d’excellence, lycées ou universités français dans ces pays, au lieu d’entretenir chez nous des étudiants dans des conditions parfois misérables » ; « la réforme de notre système éducatif pour pourvoir aux besoins de notre économie » , « la réforme de nos lois sur la Nationalité et mener une vraie politique familiale pour assurer le remplacement de nos générations ».
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