Jean-Marie Le Pen a été ému, comme l’ensemble des Français, par les meurtres des deux enfants qui ont été portés à la connaissance de l’opinion cette semaine, « une montée de la barbarie dans notre pays », a-t-il déclaré le 9 mai, date retenue pour la « journée de l’Europe », qui « va de pair avec l’effondrement du système judiciaire, rendu impotent par l’idéologie et le manque de moyens » . Or, a-t-il noté, « au lieu de faire semblant de fêter une Europe qui s’acharne à détruire les protections de tous ordres, il serait urgent de rétablir une justice protectrice des citoyens et de la civilisation, ce qui implique notamment le rétablissement de la peine de mort pour les assassins d’enfants ». Le candidat des nationaux a relevé également que cette journée de l’Europe du 9 mai, qui a laissé les Français totalement indifférents, s’est signalée par l’organisation de débats sur l’avenir de l’Europe dans des « Cafés de l’Europe » situés dans les 25 capitales des Etats membres. « Pour la France, c’est le café branché et bobo des « Deux magots » dans le quartier huppé de Saint Germain des Prés qui a été choisi. On comprend qu’au-delà de ce gadget ridicule, les peuples européens s’éloignent de plus en plus de cette Europe qui ne répond à aucune de leurs préoccupations quotidiennes. Ce choix est une véritable provocation pour les chômeurs français et ceux qui souffrent des délocalisations, de l’insécurité, de l’immigration et de la précarité », a relevé le président du FN. Mais il est vrai que les euromondialistes ne sont pas à une provocation près, au moment où le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, expliquait mercredi qu’il ne désespérait pas de trouver un moyen pour contourner le vote négatif des Français et des Néerlandais sur la constitution européiste. Des eurocrates bruxellois qui ont pareillement désigné Istanbul comme l’une des capitales européennes de la culture en 2010, visant ainsi à accréditer l’idée que la Turquie asiatique et musulmane sera membre de l’UE en 2014.