La candidature de Jean-Marie Le Pen à la présidentielle de 2007 rencontre un écho grandissant qu’enregistrent partiellement les différentes enquêtes d’opinion portées à la connaissance du public et de façon encore plus fidèle les sondages officieux qui placent le candidat national au-delà des 20%. Ce qui explique, soit dit en passant, que Nicolas Sarkozy, favorable au droit des votes des immigrés, premier constructeur de mosquées en France, et dont le bilan catastrophique en termes de lutte contre l’insécurité commence à être perçu par nos compatriotes, se soit livré dernièrement à quelques maladroites rodomontades droitières. Pour en revenir aux sondages, celui de l’institut CSA paru dans L’Expansion au mois d’avril donne Jean-Marie Le Pen à plus de 16% des suffrages au premier tour (16,09 % très précisément, 3% pour Philippe de Villiers). Le sondage Ifop pour Paris-Match publié le 11 mai marque une très nette remontée de la droite nationale, « à un niveau de popularité inégalé », est-il précisé, avec respectivement 25% et 26% de bonnes opinions pour Jean Marie Le Pen (+6 points) et Marine Le Pen (+7). Autre enquête, celle réalisée par l’IFOP dans le cadre de l’émission « L’opinion en question » sur La Chaîne Parlementaire (LCP), à laquelle assistait Marine le Pen lundi. Un sondage commenté en direct au terme duquel il apparaît que, si un électeur sur cinq avait voté pour le président du FN en 2002, ce sont désormais un tiers des Français qui jugent que « l’extrême droite » est « proche de leurs préoccupations » et que « ses idées enrichissent le débat politique ». Questionnée sur cette empathie croissante des Français pour le programme défendu par les nationaux, la vice-présidente du FN a rappelé qu’ « avoir raison trop tôt c’est une autre façon d’avoir tort ». En l’occurrence le Front National avait prévu depuis trente ans les problèmes que les Français ne ressentaient pas encore, notamment bien sûr ceux générés par l’immigration massive. « Aujourd’hui la réalité a rejoint les prédictions du FN », ce qui explique que la droite nationale est en phase avec les électeurs, le « vote d’adhésion » de plus en plus important aux idées de la droite nationale, populaire et sociale.