Sur ce même plateau de France 5, Brice Teinturier et Pierre Giacometi, respectivement directeur du service politique et opinion de la Sofres et directeur général d’Ipsos, ont expliqué, pour l’un que Jean-Marie Le Pen attendait « la chute d’un système vermoulu jusqu’à sa décomposition ultime », pour l’autre que l’inconnue de la présidentielle restait l’éventuel pouvoir de séduction de Nicolas Sarkozy sur l’électorat FN. Séduction qui serait une réalité selon diverses enquêtes d’opinion, M. Giacometti rappelant fort justement que Jacques Chirac n’a jamais su séduire l’électorat frontiste. C’est là qu’il appartient aux dirigeants et militants frontistes, et la campagne présidentielle le permettra, de faire connaître le plus largement possible la teneur du programme antinational du président de l’UMP (droit de vote des immigrés, refus d’inverser les flux migratoires, communautarisation, discrimination anti « de souche », euromondialisme… Et de rappeler le bilan catastrophique qui fut le sien à la tête du ministère de l’Intérieur (notamment une hausse constante depuis 2002 de la délinquance, particulièrement dans ses manifestations les plus violentes, la poursuite de l’immigration clandestine…), échecs camouflés par une propagande habile relayée par de nombreux médias.