A l’invitation de la secrétaire départementale FN Marie-Anne Haas, Roger Holeindre, vice-président du Front National et président du Cercle National des Combattants, était à Brest mardi, la veille de l’arrivée du porte-avions Clemenceau dans la rade, à la suite de pérégrinations qui ont ridiculisé notre pays aux yeux du monde entier (FDA Quotidien du 23/02/2006). Au cours de la conférence de presse qu’il a tenue, rapportée par Le télégramme et Ouest-France, Roger Holeindre a rappelé que « mal préparée, mal conduite, la destruction du l’ex-fleuron de notre flotte coûtera la bagatelle de plusieurs dizaines de millions d’euros ». « La marine brésilienne, à qui la France a vendu le Foch, aurait pu prendre le Clemenceau pour se fournir en pièces détachées. Elle l’aurait transformé en base navale ou autre ». Autre solution, avancée déjà par Jean-Marie Le Pen il y a plusieurs mois, « on aurait trouvé une fosse marine, puis bombardé le Clemenceau au cours d’un combat naval fictif et on l’aurait envoyé par 7000 ou 10 000 mètres de fond. Les Américains eux, ne se gênent pas pour agir de la sorte et personne ne leur dit rien, à l’exception de Greenpeace ou des partis écolos, dont c’est le job ». En l’occurrence, un procédé sans danger pour l’environnement, le président du FN relevant ainsi que l’amiante étant un minéral, son immersion dans une fosse marine neutralise sa nocivité. Roger Holeindre a par ailleurs souligné que le Front National appelle de ses vœux la création d’un « grand chantier de démolition en Bretagne, un chantier digne de ce nom pour donner du travail aux bretons et où l’on prendrait toutes les précautions pour désamianter les anciens navires comme le Clemenceau ».