Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Je me suis présenté sans illusion devant le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, bien que ce type de juridiction disciplinaire n’ait selon moi aucune compétence pour apprécier les propos d’un homme politique, fut-il universitaire, tenus dans sa permanence électorale en réponse à des questions de journalistes en dehors de son activité d’enseignement et de recherche.
Cet organisme, élu sur listes syndicales (ce que l’on ose présenter comme une garantie !), m’avait condamné dans un communiqué sans même m’entendre, il y a dix-huit mois, ce qui m’avait conduit à le récuser.
L’illégalité de la décision de première instance à Lyon, qui ne précisait pas sur quels propos l’on prétendait me condamner, était cependant tellement flagrante que le CNESER l’a annulée… pour reprendre exactement la même décision, sur d’autres bases !
On m’imputerait deux propos – infirmés cependant par les juridictions pénales, dont les constatations s’imposent pourtant aux juridictions disciplinaires.
Pourquoi y poursuit-on Bruno Gollnisch, qui n’a injurié personne, et pas Georges Frêche, homme politique socialiste et universitaire, qui a injurié les harkis ? Pourquoi M. Lavorel, président de Lyon III, s’acharne-t-il contre Bruno Gollnisch, jamais condamné, et invoque-t-il la présomption d’innocence en faveur de son prédécesseur, lourdement condamné en première instance pour délit d’ingérence ?
Le problème est évidemment politique. Le marxisme est mort, mais son cadavre empuantit la société française, avec la complicité de ceux que Lénine appelait les « idiots utiles » de la fausse droite.
J’ai contesté les persécutions et inquisitions de gauche dans l’Université française. Je continuerai. J’ai contesté la loi du communiste Gayssot qui interdit le débat historique, pour masquer les crimes du communisme. Je continuerai. Je revendique la liberté de traiter librement de tous les sujets politiques, historiques, sociaux et moraux, contre ces législations qui voient se dresser aujourd’hui un nombre d’intellectuels chaque jour croissant.
Mes étudiants savent que ma porte leur est et leur sera toujours ouverte.
Quant au reste du temps dont je vais disposer, je l’affecterai au combat politique pour intensifier la lutte contre le système. Et, qui sait ? Devenir peut-être Ministre de l’Education Nationale ? Pour souffler dans la trompe du « Mammouth » le vent de libération dont il a le plus grand besoin !
Laisser un commentaire