Les médias, à l’image du journal télévisé de 13 h sur TF1 le 20 mai, ont assez fidèlement relayé le rassemblement de 300 militants frontistes samedi aux abords de l’Assemblée nationale, autour de Jean-Marie Le Pen qui a prononcé une allocution pour exiger le rétablissement de la peine de morts pour les assassins d’enfants. Une exigence partagée par une majorité de nos compatriotes après les meurtres récents des petits Mathias et Madison, peine suprême qui, on le sait, aurait permis d’épargner bien des vies innocentes, fauchées et souillées par des criminels et des pervers récidivistes. Les nationaux ont aussi eu une pensée pour la famille du jeune Romain, assassiné en juillet 2004 par un clandestin Marocain à qui il avait eu le front de refuser une cigarette. Lundi l’avocat général à fait appel du verdict de la Cour d’assises qui vient d’être rendu, condamnant ce meurtrier à 25 ans de réclusion criminelle.