Le président Goudet, qui fut à l’origine du recrutement de Bruno Gollnisch à Lyon III, a également été entendu par la commission disciplinaire du CNESER. Cette figure du monde universitaire a rappelé que le professeur Gollnisch était « très compétent », « estimé par ses collègues », « d’une neutralité parfaite au niveau politique ». A contrario les auditions sur demande de Guy Lavorel du premier adjoint de la ville de Lyon, Alain Touraine, du professeur Hours et du recteur Morvan ont été révélatrices de la haine terrible qui anime les adversaires de la droite patriotique. Ainsi, M. Touraine qui s’est lancé dans la curée contre Bruno Gollnisch le 27 octobre 2004, plus de quinze jours après la conférence de presse. Et ce, alors même que cinq jours auparavant le Délégué général du FN avait fait justice des accusations portées contre lui par l’intermédiaire du journal Le Monde qui s’était enfin décidé à publier son droit de réponse. Le recteur Morvan, qui n’a pas dissimulé son aversion pour Bruno Gollnisch, a débité son discours de commissaire politique clamant « sa fierté d’avoir déclenché cette affaire », le fait qu’on « le redoute », son refus de recevoir dès le début de l’affaire Bruno Gollnisch pour que celui-ci puisse s’expliquer et rétablir la vérité. Ce même recteur Morvan qui a été tellement outrancier dans ses attaques ad hominem contre Bruno Gollnisch que, Me de Saint-Just l’a souligné, ses agissements ont été condamnés par le Conseil d’Etat. Un recteur Morvan qui a significativement éludé la question qui lui a été posée sur le point de savoir s’il était d’accord sur la pétition « liberté pour l’histoire », condamnant la loi Gayssot, lancée par 440 historiens de tous bords… De son côté M. Ours, historien de son état, a dit se « fier aux sources », en l’occurrence les quelques articles déformant les explications de Bruno Gollnisch, mais a refusé de voir les contradictions, les nuances rapportées dans la recension des propos du dirigeant frontiste, ainsi que le rectificatif de celui-ci, « bel » exemple d’objectivité pour un historien… Cette longue journée a été conclue par une vibrante plaidoirie de Me de Saint-Just, impeccablement argumentée en droit, lequel a évoqué en outre « le terrible malentendu » né de recensions inexactes à l’origine de cette affaire, décrit « l’emballement de la machine médiatique », leurs efforts désespérés pour rétablir la vérité, et par Bruno Gollnisch qui a rappelé avec force la droiture, l’exemplarité avec laquelle il a accompli son métier d’enseignant. En vain, puisque le CNESER, au terme d’une délibération d’une demi-heure, et tout en annulant le jugement de première instance, a recondamné ce patriote sans tache et qui a toujours fait honneur à l’université française à la même peine. Vous avez dit Justice ?