Le 31 mai, au parlement européen, Bruno Gollnisch est intervenu dans le débat sur l’élargissement annoncé de la zone euro aux nouveaux Etats membres, le député européen FN y a vu « une nouvelle étape de la fuite en avant de l’Union européenne ». Or, «la monnaie unique a une responsabilité non négligeable dans la faible croissance des Etats qui l’ont adoptée (taux d’intérêts inadaptés, taux de change pénalisant,…). Il n’est pas nécessaire d’entraîner dans cette situation de nouvelles victimes. Et je me demande si les citoyens de ces pays, qui n’ont secoué qu’hier le joug communiste, sont conscients de la perte irrémédiable de souveraineté que constitue l’adoption de l’euro ? Sont-ils conscients, surtout, que la perte de leur monnaie nationale était programmée dans leur traité d’adhésion ? Ce n’est pas à les informer sur le passage concret à l’euro dans leur pays qu’il faut se consacrer, mais à les consulter à nouveau, par référendum, sur la disparition de leur monnaie ».