Le candidat national a été invité à réagir à l’acquittement du juge Burgaud dans le cadre de la bavure judiciaire d’Outreau . « Le juge Burgaud est un peu un bouc émissaire » dans cette affaire, a-t-il estimé. « Je ne dis pas qu’il n’a pas de responsabilité dans la manière de laquelle l’instruction a été menée à Outreau mais il n’en reste pas moins que cette affaire dépasse la personnalité de ce juge d’instruction ». Car si les Français n’ont plus confiance dans leur justice , dans leurs magistrats, a-t-il expliqué, cela découle en grande part du formatage des juges par l’Ecole nationale de la magistrature, qui « les coule dans un moule particulier ». Et surtout de la politisation des procès, des magistrats, telle qu’elle apparaît notamment à travers le militantisme d’extrême gauche du Syndicat de la magistrature. Certes, le ministre Pascal Clément a promis une réforme de la justice avant 2007, mais le président du FN a dit ne pas y croire « beaucoup » : « le conseil de Valéry Giscard d’Estaing au Premier ministre est sage, ne bougez pas trop parce que vous n’avez plus les capacités de faire des réformes ». « En France », a d’ailleurs noté Jean-Marie Le Pen, « on a de moins en moins de capacités à faire des réformes, c’est la raison pour laquelle je propose moi une réforme de la République », « je suis pour une République référendaire, pour trouver un appui populaire à la politique de réformes, seul le référendum me paraît de nature à donner ces moyens à un gouvernement ».