Le Conseil scientifique du FN, présidé par Hugues Petit, tenait samedi à Saint-Cloud un colloque sur le thème « Quelle France et quelle Europe dans le monde de demain ? Une réunion animée par Philippe Bernard, qui a fait la part belle aux propositions et aux réflexions des personnalités frontistes et européennes invitées, et qui a littéralement passionné les 150 auditeurs présents. Michel Hubault, assistant du groupe Front National au Parlement européen, a « ouvert le feu » par une analyse fouillée des résultats du référendum du 29 mai 2005. Il a souligné le rôle, essentiel, joué par le FN qui a fait « la synthèse de tous les NON qui se sont exprimés (national, social, identitaire…), dans le rejet du texte concocté par les euromondialistes. Marine Le Pen lui a succédé à la tribune pour évoquer les effets ravageurs de la mondialisation. La vice-présidente du FN a fustigé la politique dite d’immigration choisie souhaitée par l’UMP, le « tsunami migratoire », « encouragée par une classe politique dont l’objectif non avoué est de préparer la France à la mondialisation démographique ». Ce qui aura notamment pour conséquence de déboucher sur « des enchères inversées sur le salaire des cadres puis, par effet domino, sur ceux des employés et des ouvriers ». Marine Le Pen a développé une des mesures « révolutionnaires » prônées par le FN « afin de limiter les conséquences de la mondialisation », « la TVA sociale ». « Un mécanisme de financement éthique, novateur, qui permettrait une taxation sociale des produits importés et une détaxation sociale des produits exportés ».