Avec la faconde qu’on lui connaît, Jean-Claude Martinez a expliqué dans son intervention (« Le NON nous ouvre la barrière »), que le referendum du 29 mai avait été « un coup d’arrêt au cancer européen ». Deux cibles électorales, sociologiques principales s’offrent au candidat Le Pen en 2007, a-t-il affirmé: « une cible à ras de terre », celle de « l’altérité sociale », consistant à « parler de choses concrètes à ceux qui ont des vies difficiles ». Et « une cible en hauteur », celle de « l’altérité nationale », visant les jeunes, les diplômés, ceux qui ont « besoin de rêver ». L’imposant député de Gand du Vlaams Belang, Francis Van den Eynde a évoqué peu après « Le printemps des droites nationales en Europe » malgré les embûches, et le diplomate roumain Eugen Mihaescu, membre du Parti de la Grande Roumanie, à noté que « les commissaires européens (étaient) pires que les commissaires soviétiques », plaidant pour une Europe des libertés patriotiques. Il a également affirmé sa « conviction » selon laquelle Jean-Marie Le Pen sera élu en 2007.