L’Autrichien Martin Thelen, membre du conseil scientifique du FPÖ, a démontré ensuite la persistance de la menace d’adhésion de la Turquie à l’UE, soutenue par Washington, le refus de la plupart des Turcs vivant en Autriche de s’assimiler, le développement délétère du communautarisme ethnico-religieux. Immédiatement après, Hugues Petit a pris la parole sur le thème « Les valeurs européennes contre l’Union européenne ». Le président du Conseil scientifique a relevé que si les européistes célèbrent les valeurs universelles, ils refusent les valeurs européennes. Le président du Conseil scientifique a rappelé que « l’Europe est une identité culturelle forgée par le triple héritage grec, romain, et chrétien ». Héritage dont les valeurs s’opposent à la culture de mort, au totalitarisme des officines euromondialistes. Bruno Gollnisch a plaidé pour sa part en faveur du « droit des gens (peuples) européens ». Le Délégué général du FN a précisé que « notre refus d’un super Etat européen ne fait pas de nous des anti-européens » . Au contraire puisque le refus de la Constitution européiste est conforme à la vraie Europe, « cet espace qui a inventé la liberté et la souveraineté des Etats », un modèle européen d’égalité entre les nations, né en Grèce et qui n’a pas existé ailleurs. « On a voulu faire peur aux Français en leur disant que le NON ouvrait une crise de régime, mais quand le régime est pourri, la crise est salutaire », a encore relevé Bruno Gollnisch. « Nous ne sommes pas chargés de la survie du système mais de la survie de la France (…) à nous de lui offrir en 2007 l’occasion de sa renaissance ! ».